Le site "Fusillés 1940-1944" comprend pour le moment plus de 31600 entrées. Il reprend, dans une version souvent enrichie et
corrigée, les 4300 biographies publiées par les Éditions de l’Atelier dans le Dictionnaire des fusillés et exécutés par condamnation et comme otages (1940-1944) aujourd’hui épuisé. S’y
ajoutent les exécutés sommaires, les massacrés sur le territoire français, y compris l’Alsace-Moselle, les morts en action.
Notre site n’est pas encore exhaustif. Il est donc possible qu’une notice biographique ou une monographie de lieu d’exécution ne soit
pas encore accessible. Si vous disposez d’informations ou de documents, merci de prendre contact avec nous. Le site est ouvert à toutes les coopérations et aux témoignages.
Un texte qui met en valeur des documents inédits : objets, photos, livrets officiels de l'armée... • Une portée nationale grâce à la qualité des archives qui retracent les années d'Occupation • Préface du général de division Gilles Lévy, Président d'honneur du Comité d'Union de la Résistance d'Auvergne. Acte 1 : Juin 1940 L'effondrement... Le canon tonne en Limagne... Moulins : ligne de démarcation Acte 2 : la zone sud occupée (novembre 1942) Clermont-Ferrand siège du Hauptverbindungsstab... Achtung Gestapo !... l'occupation au quotidien. Acte 3 : La Wehrmacht face au maquis (printemps-été 1944) Les forces mises à disposition... Mont Mouchet auslöschen !... Au combat contre les bandes Acte 4 : Fin août 1944 : sauve qui peut ! La Wehrmacht évacue le Massif central
Novembre 1942, la Wehrmacht envahit la zone libre, entraînant de fait l'implantation des services de police et de répression allemands au sud de la Loire. Ces derniers ne peuvent trouver une véritable efficacité sans le concours du régime de Vichy. Ainsi, des Français sans vergogne, agents de la Sipo-SD ou de l'OPA, miliciens, collaborateurs de tout poil aux motivations souvent plus vénales qu'idéologiques, deviennent les auxiliaires zélés de l'occupant. Pour la Résistance, dont les bases sont déjà solidement établies, le pouvoir de nuisance de ces traîtres représente un danger capital. Dans la région clermontoise, Émile Coulaudon, futur commandant des FFI d'Auvergne, décide de former une unité spéciale en charge des éliminations de « collabos ». Créé à partir du groupe sédentaire rassemblé par Lucien Blanchet, le corps franc des Vampires s'organise progressivement et devient opérationnel. Exécutions et sabotages spectaculaires sont le quotidien de ces combattants de l'ombre qui, pour parvenir à leurs objectifs, doivent régulièrement infiltrer les informateurs de l'ennemi et fréquenter la pègre locale. Entraînés par des chefs inflexibles comme « Bernard », « Cristal » ou « Carpentier », les membres du corps franc prélèvent le tribut du sang et instaurent un climat de psychose chez certains collaborateurs. Traqués tant par la police de Vichy et la Milice que par les services allemands, ils rendent coup pour coup dans la lutte qui s'est engagée. Loin des combats glorieux du mont Mouchet ou de la Truyère, les Vampires vont ainsi écrire une des pages les plus délicates et méconnues de la Résistance.
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Sans le Cap10 la voltige n’aurait sans doute pas atteint son niveau mondial actuel. En effet, cet avion a formé des générations de Champions et de Championnes.
Mes Chers Amis,
Si, pour beaucoup, les pages qui précèdent, si vibrantes d'enthousiasme, si brûlantes de ferveur patriotique sont une révélations, elles n'étonneront que ceux qui ont eu la faiblesse de douter de leur pays. N'avions nous pas raison, mon cher Didier et vous mon cher Deumil, de croire à nous trois, dans nos entretiens solitaires, aux vertus guerrières du peuple Français ?
Soyez fiers, mes amis.
Dans ce grand sursaut de fierté qu'a été la Résistance, dans ces combats qui ont si puissamment aidé nos alliés à libérer le pays, votre part a été grande.
Gloire en soit rendue à la mémoire de vos morts, à vous tous et au jeune chef, intrépide et sage, qui a eu l'honneur de vous préparer et de vous mener à la bataille.
Je n'attendais pas moins de vous, ni de lui, l'ayant jugé dès l'abord digne de vous commander, de sorte que je n'ai eu de mérite qu'à le laisser faire. Longtemps ignorant du détail de votre action secrète, ne serait-ce que pour ne pas être exposé à vous trahir, j'ai souvent tremblé pour vous, me contentant de prodiguer les conseils de prudence. N'avais-je pas raison, maintenant que nous savons à quoi vous avez échappé ?
J'aimais le maquis, il est vrai, son âme juvénile, son enthousiasme et j'y voyais fleurir les vertus traditionnelles de la patrie : l'audace, l'intrépidité, l'esprit d'initiative et de sacrifice et pourquoi ne pas le dire, cette pointe d'indiscipline qui fait notre force à tous, lorsqu'elle est fondée sur un authentique don de soi ?
Toutes choses qui nous changeaient de la morne obédience aux bureaux, tout juste capables de nous transmettre les directives et les consignes de la servitude.
J'aimais le maquis parce qu'il me semblais comme à vous tous, avant coureur de grandes choses, parce que je croyais discerner dans cet élan fraternel le ressort de la France de demain, le moyen de concilier enfin, toutes classes réunies, la prudence des anciens avec l'ardeur des jeunes, la foi vivante et agissante dans l'avenir avec le respect des traditions les plus sacrées. C'est sur vous et vos pareils toujours que je compte, mes amis, pour vivre ce beau rêve...
Ne laissez pas refroidir votre bel et sain enthousiasme, ne laissez pas mettre l'éteignoir dessus. C'est sur vous que nous comptons tous pour rassembler toutes les bonnes volontés, ranimer le zèle des hésitants, secouer les apathiques, calmer les excité.
Un travail méthodique, suivi, propre, mais acharné. Il est temps. Il faut que dans quelques mois tourne la première machine de l'usine de l'Aigle. Votre Ingénieur en Chef s'y est engagé. Aidez le à gagner cette deuxième bataille, plus difficile que la première.
La guerre continue. C'est votre meilleure façon de le faire.
Hardi !
Texte André COYNE
En 1942 se fait jour le projet de faire participer l’équipe du barrage à un réseau clandestin ; cela débouche, après
l’invasion allemande en zone sud, sur la nomination d’André DECELLE comme délégué départemental de l’O.R.A. pour le Cantal, sous le pseudonyme de DIDIER. Le réseau
s’enrichit notamment de la venue, en 1943, d’élèves des Ponts et Chaussées réfractaires au Service du Travail Obligatoire (S.T.O.).
Grâce à plusieurs parachutages et à l’établissement d’une liaison radio avec Londres, le réseau remplit au bout du compte la mission qui lui a été fixée : préparer les conditions de vastes
rassemblements de volontaires prêts à entrer dans la lutte active lorsque le signal leur serait donné
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