Je remercie Monsieur Wackerler Ethan de Documentary United States Armed Forces depicting the Air Force, de m'avoir fait parvenir les 3 documentaires sur les parachutages de la Corrèze et du Cantal. On arrive à situer très facilement les emplacements des terrains de la Corrèze Monceaux et St-Julien, par contre pour le terrain de Lherm cela s'avère un peu plus compliqué comme vous pouvez le constater sur les photos ci-dessous
Lettres sur les avions
Monceaux le parachutage a été effectué par le 100e groupe de bombes lettre D
Saint-Julien le parachutage a été effectué par le 388e groupe de bombes lettre H
Pleaux le parachutage a été effectué par le 96e groupe de bombes lettre C
Voir les Pages Opération CADILLAC
À la suite des interventions faites dans les classes sur les Résistants du barrage de l’Aigle, l'exposition itinérante sur le camp de déportation de Dora fera escale dans l’ancienne chapelle du lycée de Mauriac, du lundi 29 avril au samedi 4 mai. Cette exposition, conçue par Laurent Thiery Docteur en Histoire, Historien à la Fondation de la Résistance, est diffusée dans toute la France par l’association des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation. (AFMD)
Pour rappel, le dimanche 28 avril est la journée nationale du souvenir de la déportation. De nombreux Résistants d'Auvergne furent déportés dans ce camp de Dora. A la libération, ce lieu de martyr fut tenu secret en raison de redoutables données scientifiques trouvées sur place.
Avec Claudine Hébrard, Conseillère municipale à Mauriac et membre du groupe des enfants de Résistants du barrage de l’Aigle, nous vous accompagnerons dans la découverte de l’histoire peu connue de ce camp de déportation et son lien inattendu avec la conquête spatiale américaine…
Ø Lundi 29 avril, mardi 30 avril et jeudi 2 mai sont réservés aux scolaires.
Merci aux professeurs souhaitant venir avec leurs classes de nous indiquer le créneau horaire qu’ils choisissent. (si possible avant le 22 avril )
Ø Mercredi 1er mai et samedi 4 mai l’exposition est
ouverte à tout public de 9h à 18h, l'entrée se fera rue Guillaume Duprat. Merci à tous de diffuser l’information du
passage de cette exposition à Mauriac.
En espérant avoir le plaisir de vous rencontrer, je vous envoie mes amicales salutations.
Catherine Jacquin-Bacos
Mes Chers Amis,
Si, pour beaucoup, les pages qui précèdent, si vibrantes d'enthousiasme, si brûlantes de ferveur patriotique sont une révélations, elles n'étonneront que ceux qui ont eu la faiblesse de douter de leur pays. N'avions nous pas raison, mon cher Didier et vous mon cher Deumil, de croire à nous trois, dans nos entretiens solitaires, aux vertus guerrières du peuple Français ?
Soyez fiers, mes amis.
Dans ce grand sursaut de fierté qu'a été la Résistance, dans ces combats qui ont si puissamment aidé nos alliés à libérer le pays, votre part a été grande.
Gloire en soit rendue à la mémoire de vos morts, à vous tous et au jeune chef, intrépide et sage, qui a eu l'honneur de vous préparer et de vous mener à la bataille.
Je n'attendais pas moins de vous, ni de lui, l'ayant jugé dès l'abord digne de vous commander, de sorte que je n'ai eu de mérite qu'à le laisser faire. Longtemps ignorant du détail de votre action secrète, ne serait-ce que pour ne pas être exposé à vous trahir, j'ai souvent tremblé pour vous, me contentant de prodiguer les conseils de prudence. N'avais-je pas raison, maintenant que nous savons à quoi vous avez échappé ?
J'aimais le maquis, il est vrai, son âme juvénile, son enthousiasme et j'y voyais fleurir les vertus traditionnelles de la patrie : l'audace, l'intrépidité, l'esprit d'initiative et de sacrifice et pourquoi ne pas le dire, cette pointe d'indiscipline qui fait notre force à tous, lorsqu'elle est fondée sur un authentique don de soi ?
Toutes choses qui nous changeaient de la morne obédience aux bureaux, tout juste capables de nous transmettre les directives et les consignes de la servitude.
J'aimais le maquis parce qu'il me semblais comme à vous tous, avant coureur de grandes choses, parce que je croyais discerner dans cet élan fraternel le ressort de la France de demain, le moyen de concilier enfin, toutes classes réunies, la prudence des anciens avec l'ardeur des jeunes, la foi vivante et agissante dans l'avenir avec le respect des traditions les plus sacrées. C'est sur vous et vos pareils toujours que je compte, mes amis, pour vivre ce beau rêve...
Ne laissez pas refroidir votre bel et sain enthousiasme, ne laissez pas mettre l'éteignoir dessus. C'est sur vous que nous comptons tous pour rassembler toutes les bonnes volontés, ranimer le zèle des hésitants, secouer les apathiques, calmer les excité.
Un travail méthodique, suivi, propre, mais acharné. Il est temps. Il faut que dans quelques mois tourne la première machine de l'usine de l'Aigle. Votre Ingénieur en Chef s'y est engagé. Aidez le à gagner cette deuxième bataille, plus difficile que la première.
La guerre continue. C'est votre meilleure façon de le faire.
Hardi !
Texte André COYNE
En 1942 se fait jour le projet de faire participer l’équipe du barrage à un réseau clandestin ; cela débouche, après
l’invasion allemande en zone sud, sur la nomination d’André DECELLE comme délégué départemental de l’O.R.A. pour le Cantal, sous le pseudonyme de DIDIER. Le réseau
s’enrichit notamment de la venue, en 1943, d’élèves des Ponts et Chaussées réfractaires au Service du Travail Obligatoire (S.T.O.).
Grâce à plusieurs parachutages et à l’établissement d’une liaison radio avec Londres, le réseau remplit au bout du compte la mission qui lui a été fixée : préparer les conditions de vastes
rassemblements de volontaires prêts à entrer dans la lutte active lorsque le signal leur serait donné
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