Pari gagné pour le Rockin'Horse Festival
Le parquet de danse est plein. Stetson vissé sur le crâne, bottes lustrées et chemise à franges, Christelle Durand-Gois anime un stage de danse country. Venue tout exprès de Charente-Maritime, elle voue une véritable passion à tout ce qui touche à la culture US. « Quand on tombe dedans, c'est pour toujours ! S'amuse-t-elle. Parmi le millier de visiteurs venu hier assister aux nombreuses animations, nombreux sont ceux qui partagent son avis.
« Ça fait partie d'un mythe »Blue-jeans, boots et chapeaux à larges bords sont de rigueur pour les vrais passionnés. Claude et Solange ont fait la route depuis Bort-les-Orgues à bord de leur Cadillac Eldorado de 1957. « 47 chevaux et 30 litres aux cent ! » s'exclame Claude. « Ça fait partie d'un mythe, renchérit Solange. Les voitures, les motos, la musique, le cheval… » Des chevaux et des cavaliers qui auront été les invités d'honneur de la journée de samedi au cours de laquelle se déroulaient conjointement les finales régionales et nationales d'équitation western. Une discipline sportive importée de l'ouest des États-Unis, et qui trouve son inspiration dans le travail quotidien des cow-boys et de leurs montures. Plusieurs dizaines d'adeptes venus des quatre coins de la France se sont mesurés toute la journée dans différentes catégories d'épreuves. Le Reining, discipline reine alliant dressage et rapidité a vu triompher la jeune Aurélie Mouret, de St-Geniez-Ô-Merles sur « Cactus Gun », son cheval de race Paint « Il y a un lien beaucoup plus fort avec l'animal que dans l'équitation classique, explique-t-elle. On croit souvent à tort que le style western est brutal, à cause des éperons par exemple. C'est tout le contraire ! »Blue-jeans, boots et chapeaux à larges bords sont de rigueur
Autres curiosités au programme, une démonstration d'archerie équestre (au grand galop), un taureau mécanique de rodéo (pour le grand plaisir des plus jeunes) et bien d'autres surprises, toutes made in usa.
De l'avis général, le soleil, le cadre exceptionnel du site mais aussi l'ambiance à la fois conviviale et insolite du festival ont contribué à faire de cette première édition une vraie success -story… à l'américaine !
Nicolas Mahey