En visite chez jacques PAIR à ST JULIEN AUX BOIS
( Un apiculteur-récoltant nous dit ce qu'est un bon miel:)
Jacques PAIR est sur le marché le vendredi matin à Saint-Privat (19)
Ainsi que sur les foires de la Xaintrie
PAIR Jacques et Sylvie
31 LAGARDE de SAINT-JULIEN-AUX-BOIS (19)
Le Miel, des vertus extraordinaires !
Rucher de la Xaintrie
Miel de fleurs sauvages
La médecine redécouvre les fabuleuses vertus santé du miel et des produits de la ruche... Non seulement ils soignent brûlures, bouffées de chaleur, problèmes de prostate, ulcères, mais ils ont aussi des propriétés anti-âge, contre l’arthrite, les mycoses ou la fatigue...
Le Pot de 500g
Le Pot de 1000g
Produit 100% naturel, le miel est reconnu depuis bien longtemps
pour ses nombreuses vertus, aussi bien gustatives que curatives
et antiseptiques.
quelques variétés de miel seront récoltés suivant l'endroit ou
les ruches serons placées.
Le miel de châtaigné appartient à ceux dont le goût est le plus fort
ce miel est le plus puissant dont. la couleur va de l'ambre au marron.
Côté apparence,le miel de romarin doit être blanc,alors que son cousin
l'acacia demeure translucide et ne cristallisera jamais, il reste clair et
liquide caractérisé par ses saveurs douces.
Le miel de tilleul a la couleur plutôt jaune clair,dont les arômes peuvent
aller de l'amer au mentholé.
Le miel d'arbousier est l'un des miels les plus puissants et doté d'une
belle amertume, en vogue auprès des cuisiniers, l'amertume s'estompe
par le chaud de la cuisson,et le froid de la glace, laissant une importante
longueur en bouche...
C'est au Moyen-Age que les moines -apiculteurs développerons ce savoir-faire.
Les pains-épices à base de miel étaient couramment répandus et cela même
jusqu'à la fin du XVIIe siècle.
Un bon miel est un miel qui plait puisqu'il en existe une grande variété!
mais il doit donner des arômes fins et caractéristiques de la plante et
ne pas présenter de défauts, enfin la culture du bio a le grand avantage
de protéger les abeilles très réceptives aux pesticides
les abeilles sont importantes pour la survie de l'homme car sans abeilles
pas de pollinisation donc pas de fleurs et pas de fruits.
Nicole
L’implantation des ruches est définie en fonction des fleurs qui se trouvent dans l’aire de butinage. Des analyses pour comparer la production d'une année sur l'autre, ainsi que les nectars, permettront de déterminer la flore présente dans la composition du miel. La base alimentaire de l'abeille défini la qualité de ce dernier.
Une colonie d’abeilles se compose d’une reine unique, de nombreuses ouvrières, femelles, de faux-bourdons, mâles, et de couvain, œufs, larves, et nymphes; elle s'installe dans une seule ruche.
L’abeille était déjà présente il y a soixante millions d'années sur terre : des fossiles à l’aspect identique aux abeilles actuelles ont été mis au jour. Cette longévité est le résultat de l’adaptabilité exceptionnelle de cette espèce : le comportement de l’abeille est régi par des facteurs innés, et par son adaptabilité aux conditions d’environnement.
La population de la colonie varie suivant les saisons : elle est plus importante pendant les périodes où les ressources sont abondantes, de 30 000 à 70 000 individus, afin de faire le plus de récoltes possibles. Elle diminue en hiver, à six mille individus, afin de minimiser la consommation de provisions. Cependant, elle ne doit pas être trop faible, car c’est elle qui devra relancer la colonie au printemps.
Lorsque de la fumée pénètre dans la ruche, les abeilles se sentent en danger, elles se préparent à fuir et font des provisions en se gorgeant de miel. On dit que la ruche se met en état de «bruissement», un bourdonnement caractéristique sort de la ruche. Les abeilles ont rempli leur jabot de miel, à partir de ce moment, elles ne peuvent plus piquer et ne sont plus agressives. L’apiculteur peut alors intervenir dans la ruche, il maintient l’état de la colonie un envoyant régulièrement des bouffées de fumée sur les abeilles pendant toute la durée de son travail.
Les cadres amovibles permettent d'intervenir dans la ruche sans la détruire. Les rayons construits par les abeilles peuvent être facilement extraits et remis en place. Ils sont bâtis dans les cadres, ou suspendus à des barres ou barrettes sur lesquelles l'apiculteur a placé des amorces de rayons.
Tous les éleveurs à travers le monde respectent un code international pour les couleurs. Cela permet de connaître l’âge de la reine dès qu’on la repère sur un cadre
Une reine marquée d'un point rouge entourée de sa cour d'abeilles.
L’apiculture moderne nécessite de remplacer les reines tous les deux à trois ans.
Des cellules pleines de miel et de pollen.
Les cadres de hausse laissent apparaître les savoureuses couleurs du miel
Dès le retour de récolte les cadres pleins de miel sont désoperculés puis centrifugés pour en extraire le miel. Il est ensuite transvasé par gravitée pour être filtré.
Le miel est alors prêt pour la mise en pots. Environ 2kg de miel sur ce cadre.
Les abeilles consomment environ huit à neuf kilos de miel pour produire un kilo de cire ainsi que du pollen. La cire est sécrétée par huit glandes
abdominales sous forme de fines paillettes de 0,2 mm.
Pour économiser le miel, l’apiculture moderne fournit à l’abeille des plaques de cire gaufrée où la forme hexagonale des rayons est déjà pressée. Ainsi,
l’insecte n’a plus qu’à étirer la cire pour construire ses cellules.
Abeilles sur un cadre de miel.
Alex aprés une première piqûre, préfère se tenir à une distance respectable.
Les abeilles meurent après avoir piqué car leur dard est pourvu de barbelures qui l'empêchent de ressortir,
contrairement aux guêpes.
Lorsque l'abeille a piqué, elle laisse donc sur place son dard, la glande à venin
et une partie de son système digestif ce qui entraine sa mort.
En cas de piqûre par une guêpe ou une abeille, trois types de réactions sont possibles : une réaction locale, une réaction toxique qui est fonction du nombre de piqûres et une réaction allergique pouvant être déclenchée par une seule piqûre. La réaction locale est la plus fréquente. Elle nécessite rarement une intervention médicale.
La réaction allergique ne dépend pas de la dose de venin injectée. Une seule piqûre suffit à la déclencher. Un intervalle court de deux mois entre deux piqûres peut être un facteur de risque au développement d’une réaction allergique au venin d’hyménoptère.
Les tâches de l'apiculteur ne se limitent pas à la récolte du miel. En effet, la surveillance et l'entretien des ruches doit être une préoccupation de tous les jours, ou presque. Si un rucher est mal entretenu ou que les abeilles s'y sentent mal, elles essaimeront pour chercher un endroit plus propice à leur confort.
La planche d’envol est toujours encombrée d’abeilles qui vaquent à leurs occupations, indifférentes à leurs congénères.
Seules quelques abeilles restent immobiles. Gardiennes de la ruche, elles veillent, prêtes à défendre l’entrée du sanctuaire contre d’éventuels ennemis ou
plus souvent contre les abeilles d’autres ruches.