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Nouveau périple sur les pentes de la station du Lioran 5km après Murat dans les lacets avant d arriver au tunnel à côté de la cascade ce trouve cette plaque en hommage au FFI
tombé lors des combats du 11-12-13 Aout 1944 en effet la route passé sur un pont avant que les ffi on fait sauté pour bloqué la progression de la colonne Allemande.
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Le 11 Août vers midi commence alors ce que l'on a appelé la bataille du Lioran. Plusieurs unités des Forces Françaises de l'intérieur vont y participer : les compagnies André, Alex, Bertrand,
groupes Renaud et Eynard, les compagnies Dundee, Rémy, Fred et Garçon et d'autres groupes de francs-tireurs."
"Du 10 août au 14 août OPÉRATIONS LIORAN:
Le 6 août 1944,
une partie de la garnison d'AURILLAC doit faire mouvement sur MURAT:
le 7 août 1944, vers 8h00, sur la RN d'AURILLAC à MURAT, au lieu-dit LE PAS-DE-COMPAING, les véhicules de tête tombent sous le feu des FFI;
le combat va se poursuivre longuement, et vers 13h30 les FFI décrochent enfin, tandis que l'ennemi fait demi-tour sur AURILLAC emmenant avec lui 13 blessés, le corps d'un officier et de 5
sous-officiers;
les pertes des FFI s'élèvent à 3 morts et à 2 blessés.
la garnison d'AURILLAC est isolée téléphoniquement et la RN 630 est coupée au PUY MARY:
le 8 août 1944, le 66e corps d'armée de réserve allemand reçoit donc l'ordre de regroupé ses formations isolées;
AURILLAC est à évacuer le 10 août 1944 et la garnison devra rejoindre ST.FLOUR après avoir désarmer les forces de police françaises.
le jeudi 10 août 1944 à la nuit tombante, les aurillacois voient de longues files de véhicules de toutes natures:
camions, camionnettes, ambulances, voitures légères, voitures hippomobiles s'alignent le long de l'AVENUE ARISTIDE BRIAND.
enfin, dans un vomissement assourdissant allemands et miliciens quittent AURILLAC:
une camionnette chargée de miliciens, hérissée de P.M ouvre la marche.
les horloges de la cité égrèneront les 12 coups de minuit dans AURILLAC à nouveau LIBRE !
la colonne allemande d'AURILLAC arrive en vue de l'entrée sud du tunnel DU LIORAN, le 11 août 1944 vers 14h15:
à 14h30, les premiers coups de feu sont échangés avec les FFI;
à 17h00, sous la pression ennemie, les avant-postes FFI se replis sur les hauts du tunnel DU LIORAN.
à 23h30, les unités allemandes n'ont pas beaucoup progressées et mènent depuis 16h30 des combats permanents:
la colonne est bloquée à l'entrée du tunnel DU LIORAN !
un véritable combat de nuit s'engage et à 1h20, la destruction du pont de la ROCHE-TAILLADE oblige l'ennemi à ce replié sur le village DU LIORAN:
le blocus de la vallée où l'ennemi se trouve enfermé est total !
la journée du 12 août 1944 ce passe en combats sporadiques interdisant à l'ennemi de forcer le blocus:
mais dans la nuit, un renseignement apprend aux FFI qu'une colonne allemande venant de CLERMONT, et comprenant une centaine de véhicules du 2e BAT. du 1000e RGT.de sureté, arrive en renfort des
assiégés.
dans la matinée du 13 août 1944, les combats reprênent sur l'ensemble du front:
les entrées sud-ouest des 2 tunnels sont bloqués et les FFI vont subir de nombreuses attaques de l'aviation dont un intense bombardement de LAVEISSIERE et de FRAISSE où de nombreux incendies font
rage.
puis, l'ennemi se sachant secouru s'occupe à réparer le pont de la ROCHE-TAILLADE et ne cherche plus à forcer le passage:
en début de nuit, la colonne allemande de CLERMONT est signalée à LA ROCHE, il ne reste plus aux FFI, devant l'inégalité des moyens et le risque d'être pris entre 2 feux, qu'à envisager le
décrochage !
les combats retardateur contre la colonne allemande de CLERMONT seront meurtriers pour les allemands mais aussi pour les maquisards.
le 14 août 1944 vers midi, la colonne d'AURILLAC pénètre enfin dans MURAT:
elle aura mis 3 jours et demi pour parcourir les 50 km qui la séparaient de MURAT"
René AUBIGNAC
Présent lors des combats de la cascade pont de
La Rochetaillade le 11-12 Août 1944
Reconnu au niveau national comme un Haut-lieu de la Résistance en Auvergne, le site du Mont-Mouchet bénéficie d’un environnement naturel exceptionnel reconnu au niveau européen pour la richesse de sa biodiversité.
Un lieu chargé d’histoire : Au printemps 1944 le Mont-Mouchet cache l’un des 5 maquis de France dont l’objectif est d’empêcher l’armée allemande implantée au sud de la France de progresser vers la Normandie. L’action conjointe des maquis locaux permettra la libération de la ville de Clermont-Ferrand puis de l’Auvergne. Au lendemain de la libération, un monument mémorial est implanté sur le site du Mont-Mouchet.
A la fin des années 80, le Conseil Régional d’Auvergne fait construire un bâtiment spécifique pour accueillir la collection muséale présentée dans l’auberge par le Comité d’Union de la Résistance d’Auvergne.
En 2005, le site est en déclin, le SMAT du Haut-Allier est sollicité par la Région Auvergne pour effectuer une expertise touristique. L’analyse aboutie à la conclusions qu’il est urgent de : professionnaliser la gestion et la commercialisation du musée, accroître l’offre sur le site, réaménager le musée et restaurer l’auberge.
En 2007, le SMAT se voit confier la gestion du musée et l’implantation de sentiers d’interprétation en forêt. Deux ans plus tard, le Conseil régional d’Auvergne entreprend et finance le réaménagement muséographique dans l’optique de poursuivre le devoir de mémoire et de sensibiliser les jeunes générations. Désormais, deux personnages de BD servent de fil conducteur à la visite.
Devenu très tôt un lieu de pèlerinage pour les derniers résistants et leurs descendants, le Mont-Mouchet attire aujourd’hui des milliers de visiteurs par an. Aussi, afin de parfaire l’accueil sur le site, le Conseil régional d’Auvergne a décidé de se porter acquéreur de l’auberge afin d’en assurer la requalification et la mise aux normes