Photos et textes Berend DOORNENBAL Site internet
29 mai 2014. Nous avons planté le
mai.
Après cet événement important nous avons dégusté un bon repas, préparé et servi par les conseillers, conseillères. Il est 'décidé' que tout le monde sera
ré-élu dans 5 ans, à condition d'un repas par an :-)
Voici quelques images pour donner une impression. Merci à la nouvelle équipe.
29 mei 2014. We hebben de boom geplant.
En na dit
belangrijke evenement in Darazac, waarmee de verkiezing van raadsleden gevierd werd, hebben we vooral lekker gegeten. Verzorgd door de pas gekozen raadsleden. Er is 'besloten' dat ze allemaal
worden herkozen over vijf jaar wanneeer ze elk jaar een maaltijd verzorgen :-). Merci voor de nieuwe burgemeester en raadsleden.
Arbre de Mai (Honneur à nos élus)
Après les municipales vont fleurir les mais dans de nombreuses campagnes. Un rituel toujours vivace dans une grande partie du Massif central et du Sud-ouest qui trouve son origine ancienne. Et si aujourd’hui c’est un rite profane, il fut longtemps rite religieux.
En l’espèce la plantation des mais (Corrèze, Périgord, Quercy, sud de la Haute-Vienne) ou des mâts (Puy-de-Dôme, Aveyron, Velay) ou des bannières (pays Thiernois dans le Puy-de-Dôme) est une cérémonie politique laïque d’hommage à un ou plusieurs élus. Ces arbres dressés sont aussi appelés « arbres d’honneur ». Ils renvoient pour mémoire à une parenté aux arbres de la Liberté qui ont été plantés à plusieurs reprises depuis 1789 et à chaque révolution du XIXè siècle ainsi qu’aux arbres de la paix dressés au lendemain de l’Armistice de 1918 et à ceux qui ont été plantés pour le bicentenaire de la Révolution en 1989.
La danse de l’arbre de Mai
est
l’une des plus vieilles traditions du monde. Elle remonte à la nuit des temps, bien avant le moyen-age. On ne connaît pas la date d’origine mais ce que l’on sait que l’histoire qu’elle raconte
est à la racine de beaucoup de mythe et de religion.
Cette danse est plus vieille que l’ancien testament par exemple!
Malgré sa vieillesse c’est une danse qui se pratique toujours de part le monde, et pas qu’aux jeannettes!!!
Comme c'est une très vielle coutume, l’arbre de mai a changé de forme, selon les coutumes locales, ou les époques. Il y a donc eu plusieurs arbres de mai. Ainsi pendant la révolution française on
remplaça l’idée de Dieu par la France, on mit un symbole français, la coquard bleu blanc rouge. Ainsi on parlait de la France éternelle.
L’arbre de Mai ayant tellement variée, pour simplifier est vraiment distingué des autres arbres : on appellera la danse de l’arbre de mai, on l’appela aussi « danse des
rubans ».
Le "mai" est une tradition française
et le dictionnaire Larousse le définit ainsi : le "mai" est un arbre qu’on plante devant la maison d’une jeune fille à marier, à l’occasion du 1er mai.
En Lorraine, l’essence de l’arbre est choisie en fonction de l’opinion des célibataires masculins sur la moralité des demoiselles : charme pour une jeune fille jugée agréable et charmante, sapin ou cerisier pour une "coureuse", sarments de vigne pour celle qui apprécie un peu trop la dive bouteille, etc. Mais cette signification changeait suivant les villages : l’aubépine, marque d’estime, stigmatisait les mauvais caractères . Il arrivait aussi parfois que des femmes mariées, un peu légères, voient leur conduite stigmatisée en découvrant au matin leur maison décorée par un rameau de sapin.
Les
conscrits de 1947
les conscrits se réunissaient le 30 avril au soir et, après délibérations, allaient couper les branches d’arbres. Au cours de la nuit, les rameaux étaient fixés bien haut sur les chanlattes, afin
de décourager toute tentative destinée à enlever le rameau, au cas où sa signification aurait déplu à la jeune fille à marier ou à sa famille. Ce travail occupait les conscrits une bonne partie
de la nuit, et nul doute qu’ils devaient être contents lorsqu’ils pouvaient enfin aller se coucher. Celles qui avaient eu un rameau de charme recevaient un bouquet de muguet dans la journée du
1er mai. La moralité, mais aussi la beauté de la jeune fille étaient prises en compte, et les plus jolies filles avaient les plus jolies charmilles.
Cette tradition s’est perdue vers les années 1964-1965.