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Carnaval
déguisements et mardi-gras
fêtés par les enfants de l'école de Servières-le-Château
Sous un soleil généreux,une soixantaine d'enfants emmenés par leur président Etienne Gasquet ont traversé le village déguisés, masqués et maquillés dans un tintamarre de gamelles et de musique pour se retrouver sur la petite place
afin d'embraser "VAVAL" personnage de carton empaillé
et qui symbolise tous les problèmes et désagréments de l'année écoulée.
Avec les parents,ils ont assisté à la mise au bûcher de Mer Carnaval, fascinés par le feu, préparant du même coup un futur meilleur et plein de promesses,l'annonce des vacances de
mardi-gras et pour fêter tout ça un dernier défilé vers la salle communale pour y déguster un goûté offert par le " Club des Aînés".
Sur l'estrade les chansons bien apprises ont fait le succès ,et le tirage de la tombola avec pleins de beaux lots cette année, ont clôturé cette super
journée.
Vive les Vacances pour tous ! même si la neige boude cette année
il reste les jolies photos en souvenir de ce 6 Février. Nicole
Le terme « Carnaval » provient du mot latin « carnelevare » qui signifie « enlever la viande ». La traduction peut être interprétée de telle façon que le Carnaval introduit le carême chrétien. Au Moyen-Age, les croyants devaient renoncer à la viande. Le carnaval, une fête purement ecclésiale?
"Nou kay brulé Vaval !"
Le "VAVAL", lui, est un personnage de carton ou de papier mâché de plusieurs mètres de haut, monté sur un char ou articulé et manipulé. Il symbolise et incarne tous les problèmes, désagréments et deuils de l'année écoulée.
Après avoir défilé dans toute la ville, il est brûlé, comme pour faire table rase du passé et de son cortège de malheurs, préparant du même coup un futur meilleur et plein de promesses.
La fin de "Vaval" symbolise également la fin des réjouissances et le début des rigueurs de la période maigre: le Carême.
Au XI ème siècle, un mannequin incarnait le Carnaval, accompagné par les habitants en chantant, puis il était brûlé. A la tombée de la nuit, on jetait les masques dans les flammes du bûcher du Roi Carnaval, et on faisait une ronde en chantant : " Adieu pauvre Carnaval. Tu t'en vas et moi je reste pour manger la soupe à l'ail " !
Les fêtes de Carnaval accompagnent le passage de l’hiver au printemps, de la mort à la vie : elles signalent le renouveau de la nature dans l’exubérance, la fantaisie et l’imagination. Dans l’Antiquité, les dieux faisaient et défaisaient les saisons. Au cours de ces fêtes, on procédait à des sacrifices. L’objectif était que les divinités de la nature chassent le froid et favorisent le retour de la végétation ou, par exemple, les naissances dans les troupeaux .
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