la cérémonie religieuse annuelle au sanctuaire de
Notre Dame du Roc.
Commune de Servières-le-Château (19)
Dimanche 8 Septembre 2013
Le dimanche 8 septembre, jour de la fête chrétienne de la nativité de la vierge.s'est tenue la cérémonie religieuse annuelle au sanctuaire de Notre Dame du Roc. Environ 70 personnes étaient présentes.
Cet édifice date de 1691 pour une première partie et fut agrandi au cours du 19ème siècle (1865). Des travaux de restauration ont été réalisés par la commune de Servières, notamment les vitraux en 1998 - 1999. L'association A.P.A.X a répertorié encore quelques travaux à effectuer. La procession du 8 septembre ne suit plus le chemin de croix difficile d'accès, mais les croyants se retrouvent au sanctuaire pour assister à l'office.
Plusieurs légendes courent sur les raisons de la construction à ce lieu précis que Denis Pesteil raconte volontiers. Deux versions sont dans la droite ligne des contes du moyen-âge : Pour les uns, une jeune fille poursuivie par des brigands n'aurait du son salut qu'à un saut du haut de la falaise en invoquant la sainte vierge et s'en serait sortie sans une égratignure (une variante parle d'une jeune bergère qui gardait ses moutons et qu'un loup avait pourchassé), ce qui aurait déterminé le choix du lieu de construction du sanctuaire. Une autre légende venue des temps lointains rapporte qu'une génisse aurait trouvé dans ces rochers une statue de Marie qu'on aurait porté au chef lieu de la paroisse et qui aurait repris mystérieusement le lendemain le lieu où elle avait été découverte, lieu où fut érigée la chapelle de Notre Dame du Roc. Une autre version, plus dans la logique cartésienne, est rapportée par l'Abbé Jean-Baptiste Poulbriere dans le dictionnaire des paroisses du Tulle : Une image de la Mère de Dieu, posée à l'endroit le plus périlleux du chemin qui relie Servières à Glény fut le point de départ du vocable, d'autant plus que sous un surplomb du roc se trouvait une croix qui servait d'oratoire rustique souvent agrémenté d'une image de la Sainte-Vierge.
Par ailleurs les habitants du plateau se plaignaient d'avoir toujours à descendre à Glény, notamment pour les enterrements. Quoi qu'il en soit, le dernier curé de Glény, Monsieur Antoine de Peyte, qui fut aussi le premier curé de Servières, après le transfert de la paroisse de Glény à Servières,profita du nom pour demander aux autorités religieuses l'autorisation de construire cette chapelle.
Texte et Photos
Jacqueline LACOUTURE