Communes de Darazac, Saint-Privat et Auriac
Les accords d’Évian
sont le résultat de négociations entre les représentants de la France et du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) durant la guerre d'Algérie1. Ces accords sont signés le à Évian-les-Bains (Haute-Savoie, à l'hôtel du parc, France) et se traduisent immédiatement par un cessez-le-feu applicable sur tout le territoire algérien dès le lendemain. Ils furent approuvés, lors du référendum du 8 avril 1962, par 91 % des votants de France métropolitaine, les électeurs des départements d'Algérie étant exclus du scrutin
Commune de Darazac Photos Marc BESSE
Ces accords mettent fin officiellement à sept années et cinq mois de guerre, pour laquelle la France a déployé environ 400 000 hommes et durant laquelle de 250 000 à 400 000 Algériens pro-indépendantistes ou non sont tués (plus d'un million et demi selon l'État algérien). Pour la France, on décompte 28 500 morts du côté des militaires, 30 000 à 90 000 harkis, 4 000 à 6 000 chez les civils européens, et environ 65 000 blessés.
Le 18 mars 1962, les accords d'Évian étaient signés. Le lendemain devait être marqué par un cessez-le-feu définitif. Mais ce ne fut pas le cas : au lieu de prononcer la fin de la guerre, cette date du 19 mars représente davantage la fin de l'engagement des autorités françaises dans la défense de leurs ressortissants, et le début d'une tempête virulente dont furent victimes les Français d'Algérie et les harkis. C'est pourquoi la décision prise par François Hollande, de commémorer ce cessez-le-feu, n'est pas accueillie à bras ouverts.
Commune de Saint-Privat Photos Marc BESSE
Commune D'Auriac
Auriac n’oublie pas ses Morts pour le France !
Samedi 19 mars 2016, au monument aux Morts, les anciens d’Algérie se sont réunis autour de Nicole Bardi, Maire, de Robert Dimajo, Président de la FNACA du canton de St Privat et d’habitants d’Auriac, pour rendre l’hommage de la Nation, à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc .
Hommage particulier à cet appelé, enfant d’Auriac Louis Sylvain Valon qui laissa sa vie, au cours d’une guerre qui ne disait pas son nom, sur cette terre d’Algérie à Sétif, le 7 juillet 1957, il avait 25 ans. Il’était le fils d’Etienne Léopold Valon et de Marie Virginie Bouyge.
Le 19 mars 1962, le cessez-le-feu fut un soulagement pour ces familles d’appelés du contingent, et pour ces millions de femmes, d’hommes et d’enfants qui avaient vécu cette guerre.