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Elevage de la famille LAFARGE à Ymons Bassignac-le-Haut (19)

Elevage famille Lafarge        Moisson de l'Escourgeon           Les Stabulations

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           Vélage d'une Blonde d'Aquitaine             Ensilage Maïs

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Agriculture-Passion !

La famille Lafarge, Le Vivinier, Rilhac Xaintrie et Ymons, Bassignac le haut

L’histoire commence au début du siècle dernier quand Paul Lafarge et son épouse Louise Soulier s’installent au Viminier sur la ferme qu’ils viennent d’acheter. Joseph et Alphonse, les deux garçons d’une fratrie de six enfants, naissent respectivement en 1915 et 1917. Tous deux se destinent au travail de la terre. Pendant la 2^ème guerre mondiale, Joseph est envoyé en Allemagne en tant que prisonnier. Là bas il travaille dans des fermes pendant plusieurs années. Quand il rentre au pays, il raconte ce qu’il a vécu, mais quand il dit que d’où il vient on ne tire pas l’eau du puits avec une pompe mais qu’elle arrive par des tuyaux, il est carrément pris pour un fou et pourtant ……quelques années plus tard au Viminier aussi l’eau arrive au robinet! En 1948 , il épouse Jeanne Carmier du village de la Falgoune d’Hautefage. Ils n’auront pas d’enfant mais c’est avec eux que Jean Louis leur neveu de Bassignac apprendra plus tard le métier.

Joseph achète le premier tracteur en 1956 puis un Porsche Diesel en 1959 qui fait toujours partie du parc de matériel !

C’est en 1946 qu’Alphonse épouse Anne Marguerite Gire de La Geneste à Bassignac le haut. Ils s’installent à Ymons sur la ferme Teilhol que les parents de Marguerite ont acheté. Ils auront deux enfants : Anne Marie et Jean Louis. Très jeune, Alphonse tombe malade et décède en 1959. La ferme est donnée en location en attendant que Jean Louis puisse en prendre la gestion. Ce qui se concrétise en 1971 lorsque après des études agricoles dans le Puy de Dôme et un BEPA (brevet d’études professionnelles en poche) il devient aide familial et avec sa mère ils remettent la petite exploitation à flot tout en travaillant chez son oncle et sa tante au Viminier. En 1976, il épouse Paulette Bourbouze, tout juste sortie du lycée. Issue de deux familles de paysans qui allaient de métairies en fermes pour gagner leur vie.

Ils ont trois enfants : David, Sébastien et Claire. Ils travaillent dur pour agrandir et faire prospérer l’exploitation. En 1982, la première stabulation libre et deux silos tours sont construits. En 1983, Joseph, victime d’un AVC reste handicapé et ne peut plus travailler. Jeanne doit cesser elle aussi toutes activités pour s’occuper de son époux. C’est tout naturellement que Paulette et Jean Louis reprennent le flambeau. En 1998, David s’installe avec ses parents.

Le Gaec (groupement agricole d’exploitation en commun) est créé. David apporte des terrains et des vaches. En 2002, c’est au tour de Sébastien de s’installer sur l’exploitation Cueille à Vielzot et celle de Pierre Clavel à Longuechaud d’Auriac : ironie de l’histoire, ses arrières grands parents maternels, Auguste et Noëlie Berche avaient travaillé cette même ferme dans les années 40! En 2010, Sébastien intègre le GAEC qui compte désormais 4 associés, 228 quotas vache allaitante, 280 ha de SAU dont 30 ha de céréales et maïs ensilage.

 Les vaches sont en majorité de race blonde d’Aquitaine, quelques limousines qui appartenaient à Sébastien et une « tante » Montbéliarde (une tante est une vache de race laitière introduite dans un cheptel allaitant, elle remplace les mères qui ne peuvent pas nourrir leur veau). Les bâtiments sont récents et fonctionnels, l’hiver tous les animaux sont à l’intérieur.

Depuis leurs installations au début des années 80, Paulette et Jean Louis ont vécu de nombreuses évolutions du monde agricole : le matériel, la commercialisation des animaux (les foires ont disparu), la réforme de la PAC (politique agricole commune), le téléphone portable, les prévisions météo à 10 jours, l’arrivée de l’ordinateur à la ferme, puis celle d’internet qui est devenu un outil indispensable. Il en a fallu des journées de formation et d’information pour s’adapter ! Avec leurs fils ils continuent d’aller de l’avant, il faut suivre pour rester performants. Les jeunes s’adaptent vite aux nouvelles technologies !

Ils ne regrettent pas le choix de la blonde d’Aquitaine qui se trouve bien en Xaintrie.

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