La Maronne, paradis des pêcheurs
Rien de tel qu'une matinée ensoleillée pour profiter d'une leçon de pêche. Michel Cerre, agent de développement à la Fédération de pêche du Cantal, et Daniel Fagoux, président de la société de pêche de Pleaux, affectionnent particulièrement la Maronne pour sa beauté et ses richesses, tant piscicoles que naturelles.
« Undes fleurons
du département »
Passionnément, les deux pêcheurs racontent la Maronne. Cette rivière prend sa source au pied du Roc des Ombres et traverse de charmants villages tels Fontanges ou Sainte-Eulalie, regorgeant de sites historiques et abritant un patrimoine culturel riche. Les truites fario restent les reines mais des vairons ou des chabots viennent leur tenir compagnie. La rivière se prête à toutes sortes de pêche, les professionnels ayant une préférence pour celle à la mouche, plus respectueuse de l'environnement et de l'animal.
La société de pêche du Cantal veille au bien être de ses cours d'eaux et de leurs habitants. « Il est interdit d'introduire des truites issues de piscicultures dans la Maronne, pour préserver le cycle naturel de cette espèce », détaille Michel Cerre. La Maronne possède une forêt ripisylve (*) très dense. Il s'agit de l'ensemble des formations buissonnantes et boisées situées le long de la rivière qui lui permet de se protéger naturellement. « À nous, donc, de veiller à sa sauvegarde. Après tout, la Maronne est un des fleurons du département », ajoute Michel Cerre.
Jeunes réceptifsLes pêcheurs 'uvrent également auprès des enfants en menant des actions d'information dans les collèges. « La sensibilisation chez les jeunes est primordiale. Ils sont beaucoup plus intéressés que les adultes par la pêche et sont très réceptifs à la protection de l'environnement. Lorsqu'ils pêchent, ils ne tuent pas le poisson mais le relâchent, respectueusement », explique Daniel Fagoux.