Retour page accueil Maquis
Page René RIVIERE
Livre Du Cantal Au Lac De Constance - Journal De Marche Du 1-152 - Juin 1944 - Mai 1945 Commandant ERULIN - Capitaine MAIRAL
21e Groupement d’Auvergne Régiment 15.2 ½ brigade ERULIN Régiment Le diable Rouge Voir la Page Nouveau
Vidéo
La 1ere Armée Française "Rhin et Danube" dans la bataille d'Allemagne
mars à mai 1945.
Blason de de la 1er Armée Française Rhin et Danube
Texte et photo Wikipédia
La 1re armée française est le nom donné aux unités militaires placées sous les ordres du général de Lattre de Tassigny et destinées
à la libération du territoire français.
Elle est d'abord connue sous le nom de 2e armée (26 décembre 1943)
puis d'armée B à partir du 23 janvier 1944.
C'est la composante principale de l'Armée française de la Libération.
En Allemagne, l'armée effective comptera jusqu'à 260 000 hommes. Les 18 000 hommes de la 1re DFL seront ensuite affectés en Italie, portant à peu près 50 000 le nombre de soldats français dans les Alpes et en Italie du nord.
De facto, la 1re armée recouvre alors l'ensemble des forces armées françaises engagées en Allemagne sous commandement français, tandis que la 2e DB, des commandos, les 3e et 4e régiments SAS sont sous commandement britannique, et que le régiment de chasse Normandie-Niémen est placé sous commandement soviétique.
Certaines de ses unités, dont la 1re DFL (18 000 hommes) et la 27e division alpine, seront envoyées dans les Alpes et en Italie du nord en 1945.
Toutefois, malgré les disparités entre unités, c'est une excellente formation, qui accomplira des exploits en Provence et surtout dans les Vosges, en Alsace et en Bade-Wurtemberg, faisant plus de 250 000 prisonniers (remis ensuite aux autorités militaires américaines puis rendus à la France) et neutralisant un nombre important d'ennemis.
Les pertes de la 1re armée depuis le débarquement de Provence en août 1944 jusqu'à mai 1945 sont estimées par le maréchal de Lattre de Tassigny à 13 874 tués et 42 256 blessés soit un taux de tués de 5,33 % par rapport aux effectifs moyens (260 000) de la 1re armée. Les unités les plus éprouvées étant les régiments de tirailleurs. À titre de comparaison, le taux de tués, sur la durée de la guerre, pour les armées britanniques s'élève à 5,2 % et celui des armées américaines à 2,5 % .
Les pertes sont estimées à 55 000 tués et blessés par le Maréchal Juin. Ceux que l'on appellera, plus tard, les Pieds-Noirs eurent 8 000 tués.
Les chiffres détaillés du Service historique de la défense font état eux de 9 237 tués (dont 3 620 Maghrébins) et 34 714 blessés (dont 18 531 Maghrébins) auxquels s'ajoutent les pertes de la 2e DB s'élevant à 1 224 tués (dont 96 Maghrébins) et 5 257 blessés (dont 584 Maghrébins). Ce qui donne au total 50 432 tués et blessés.
Jean Joseph Marie Gabriel de Lattre de Tassigny est un général d'armée et maréchal de France, né le 2 février 1889 à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) et mort le 11 janvier 1952 à Paris.
Promu général de brigade, le 22 mars 1939, il est chef d'état-major de la Ve armée le 2 septembre 1939. Le 1er janvier 1940, il prend le commandement de la 14e division d'Infanterie qu'il commande pendant les affrontements avec la Wehrmacht à Rethel, où sa division résiste héroïquement, jusqu’à la Champagne et l’Yonne, et conserve miraculeusement sa cohésion militaire au milieu du chaos de la débâcle. De juillet 1940 à septembre 1941, il est adjoint au général commandant la 13e région militaire à Clermont-Ferrand puis devient général de division commandant des troupes de Tunisie jusqu'à la fin 1941. Par la suite, il commande la 16e Division à Montpellier et est promu général de corps d'armée.
D'après son ouvrage "Histoire de la 1re Armée française, Rhin et Danube", c'est sur sa proposition que le maréchal Pétain élèva le colonel De Gaulle au rang de général.
En août 1942, il est contacté par Jean Moulin pour prendre la tête de l'Armée secrète, mais il refuse.
Lorsque la zone libre est envahie par les troupes allemandes, il refuse l'ordre de ne pas combattre et est arrêté. Il est condamné à 10 ans de prison par le tribunal d'État de la section de Lyon le 9 janvier 1943. Il a même été envisagé de le radier de l'Ordre national de la Légion d'honneur.
Parvenant à s'évader de la maison d'arrêt de Riom le 3 septembre 1943, il fuit, via le Port d'Arciat et rejoint Londres, puis Alger où il arrive le 20 décembre 1943, après avoir été promu au rang de général d'armée le 11 novembre 1943 par le général de Gaulle. En décembre 1943, il commande donc l’Armée B, qui devient la Première Armée française. Il débarque en Provence le 16 août 1944, prend Toulon et Marseille, remonte la vallée du Rhône en prenant Lyon et les Vosges au passage, puis le Rhin, libère l’Alsace où il remporte des victoires autour de Strasbourg et surtout à Colmar, et entre en Allemagne jusqu'au Danube. De Lattre prend Karlsruhe, la Forêt-Noire et Stuttgart où de très nombreux soldats allemands sont capturés. Il représente la France à la signature de la capitulation allemande du 8 mai 1945 à Berlin au quartier général du maréchal Joukov.
Document Jean-Claude Segaud
Clic gauche sur une page pour l'agrandir