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Inauguration Buron de la Résistance Commémorations 2018 Aynes
Siran, Barrage de Saint-Etienne-Cantales
Le Buron de la Résistance
à Chalvignac (15)
Travaux et mise en place
Jean-Claude DAYMARD Michel TEULIÈ
1er et seul adjoint Concepteur, Maitre d’œuvre
La vache !!! je commence par QUOI ??
Après 7 jours de travail
Merci à Monsieur Serge LEYMONIE Maire de Chalvignac (15)
Merci aux secrétaires de Mairie
Merci aux employés communaux
Merci aux commerçants et résidants de Chalvignac ou nous avons toujours plaisir à revenir tous les ans
Et une pensée pour Fernand à qui nous souhaitons un bon rétablissement
Les membres du bureau
Ces hommes et ces femmes, ces travailleurs, ces maquisards ont construit une partie de l'histoire de France.
Ils nous ont donné des exemples de refus de la tyrannie, de tolérance, de volonté, de courage, d'abnégation…
En fait, de valeurs universelles.
Nous, leurs enfants, nous attachons à faire connaître leurs actes et leur bravoure,
Pour leur rendre hommage,
….Et pour que ces exemples nous inspirent….
Du Buron de la Résistance le 19/06/2018
2ième quinzaine de juillet 1944 La section "COUDERC"
Compagnie "BOUCHOT"
Lieu probable: Route du barrage de l'Aigle à la cité d'Aynes
Attachant royaume de l'eau, des rocs et des bois, la Moyenne Dordogne s'éveille au monde moderne avec l'hydro-électricité. La réalisation majeure, celle du barrage de l'Aigle, se déroule sous l'occupation Allemande.
La Cité d'Aynes, sur la commune de Chalvignac, abrite les personnels du barrage en construction. A l'heure des combats, ces hommes et ces femmes se lèvent et les maquisards participent à la libération du Cantal puis de la France.
Dès le 6 juin 1944, Bruno (Robert Poirier) et Bernard (Claude Bouchot) constituent les premières compagnies du bataillon Didier (André Decelle). Ils choisissent un lieu isolé pour regrouper et entraîner les troupes. "La montée au maquis" vers ce buron inconfortable se fait dans l'enthousiasme. On gagne Néronne ! L'armement des quarante hommes constituant le noyau initial se limite à deux fusils, trois mitraillettes et deux grenades.
Le 14 juillet 1944, enfin, arrive le parachutage massif d'armes ; les compagnies, dont l'effectif s'élève maintenant à plus de 1000 hommes, sont prêtes pour le combat.
Cette vie de fraternité qui cimente le groupe se poursuit jusqu'au 24 juillet 1944, date à laquelle le buron de Néronne est abandonné.
Serge LEYMONIE maire de Chalvignac
Nathalie Guillot-Juin, sous-préfet de l’arrondissement de Mauriac
de gauche à droite
Célia DAYMARD,
Serge GUILLAUME maire de Soursac, Serge LEYMONIE maire
de Chalvignac
Page d’histoire
L’espace touristique du barrage de l’Aigle
Un buron à Chalvignac… Une idée qui peut surprendre, mais qui poursuit le cheminement historique institué depuis plusieurs années
La << montée au maquis >> vers ce buron isolé et inconfortable se fit dans l'enthousiasme.
On gagnait Néronne en chantant << la Marseillaise >> et << le chant du Départ>> ... << La République nous appelle,.. pour elle un Français doit mourir >>
Pourtant en regard de cette foi, quelle misère dans l'immédiat !
UNE FIGURE << PIQÛRE >>
D'où venait-elle ?
Elle avait dû commencer une carrière d'infirmière dans l'armée avant d'être affectée aux chantiers de jeunesse et un quelconque État-major l'avait détachée au Bataillon Didier.
Son nom de guerre << PIQÛRE >>, ce qui n'était guère original mais on l'appelait parfois la << Mère Curochrome>> ce qui n'était pas mieux et d'ailleurs l'indifférait.
Il faut dire que son accoutrement de sœur de la charité déguisée en soldat ne l'avantageait guère. Sa coiffe toujours bien serrée et sa cape bleue d'infirmière à l'écusson de la Croix rouge recouvrait une vareuse kaki, trop longue pour elle, qui retombait sur un pantalon vert forestier des Chantiers de jeunesse. Chaussée de gros brodequins cloutés , elle y ajoutait une paire de leggings en cuir, ce qui alourdissait davantage sa silhouette et sa démarche.
On ne posait pas de question à son sujet et comme elle ne ressemblait en rien à une pin-up, personne ne la disputait.
Finalement elle s'était parfaitement intégrée et on l'avait adoptée bien qu'elle se plaignit parfois du manque de blessés .... au regard des états de service qu'elle comptait bien faire valoir pour sa future réintégration dans l'Armée.
La vie dans les camps
La vie dans les burons demeurés bien inconfortables s'avéra pénible. Le brouillard et la pluie, dans ces montagnes de Néronne, furent en ce mois de juin 1944 leurs habituels compagnons.
La nuit tout le monde dormait dans les granges surmontant les <<bedelats>>. Dés 5 heures c'était le réveil, les pâtres venant chercher les veaux. La lumière du jour pénétrait à peine par les étroites ouvertures.
"Voici les bombardiers, c'est impressionnant. Ils passent d'abord assez haut en formation de vol. Nous comptons deux formations, les chasseurs virevoltent comme des chiens de berger autour d'un troupeau. Le bruit est considérable. La formation se divise en deux: 36 appareils parachutent sur notre terrain et les autres sur un terrain situé en Corrèze à environ 10 km de nous à vol d'oiseau. Les voici aile dans aile à quelques centaines de mètres d'altitude. Six bombardiers passent trappes ouvertes et c'est la floraison de parachutes multicolores à raison de 12 appareils, cela fait près de 72 par vague et celles-ci se suivent sans interruption."
Extrait du livre du Général Gilles LEVY.
Opération Cadillac (Parachutage Pléaux)