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Retrouvailles 2019 Commémoration Col de Néronne Commémorations Aynes
17/06/2019
Les élèves rendent hommage au passé
les élèves de l'école André-Decelle de Chalvignac (15) sur les Chemins de la mémoire, ils ont rendu hommage à la Résistance du barrage de l'Aigle devant la stèle du Col de Néronne
Stèle du col de Néronne, rappelant qu'à cet emplacement, dès 1943 les Groupes de Résistance issus du Barrage de l'Aigle ont préparé les bases de leur futur Maquis. Au printemps 1944 les volontaires du bataillon DIDIER (O.R.A.) du groupe AYME (N.N.P.G.D.) ont occupé les burons de Néronne et du Puy Violent. Ce bâtiment abritait le P.C. Ils ont participé à la libération du Cantal, de la Côte d'Or, de la Saône et Loire et certains sont arrivés jusqu'à Berlin où ils ont participé au défilé de la Victoire.
Un carrefour routier .... un panorama d'une rare beauté...
Le col de Néronne, situé à près de 1242 mètres d’altitude, assure le passage entre les vallées du Mars et de la Maronne. C'est un carrefour routier entre Le Falgoux, le puy Mary, Salers et
Récusset qui offre en outre un panorama d'une rare beauté.
Patrick fils de Paul BASTARD ancien président
L'histoire de Jean-Pierre LALLET
A trois kilomètres de Salers, les burons de la famille Lallet sont ancrés dans un paysage somptueux. Deux d’entre eux sont ouverts au public. Ils racontent l’histoire du volcan et des hommes qui l’ont fait vivre,
les buronniers et les gençanaïres.
Lise LALLET Rémi LALLET
Les Burons de Salers
à 1200 mètres d'altitude
L'histoire de Jean-Pierre LALLET
est celle d'une belle reconversion professionnelle. Celle d'un ancien coureur cycliste, géomètre des mines d'uranium de la Cogéma de Labesse commune de Saint-Julien-aux-Bois reconverti en restaurateur de burons.
Il réside l'hiver à Rilhac-Xaintrie.
Il a reconstruit en 1996 et 2002 deux burons consacrés à l’histoire de Salers. Le premier buron, sur deux niveaux, évoque tour à tour la célèbre race de vache et le fromage salers AOP, avec une belle collection d’outils qui retrace les étapes de fabrication.
A quelques encablures du Col
de Néronne, sur la commune de
Saint Paul de Salers, les burons de Salers font partie intégrante du Grand Site de France du Puy Mary, Volcan du Cantal
Les burons, attirent chaque année 15.000 visiteurs en moyenne. Chaque visite se clôture par le même rituel.
« 600 à 700 bouteilles sont dégustées chaque saison »,
Une dégustation de cantal et salers, ou bien une bonne truffade à manger sur place en toute simplicité, complètent idéalement la visite riche en commentaires et anecdotes historiques. Un peu plus loin, un autre buron dédié à la liqueur salers, produit à base de gentiane distillée depuis 1885 par les Labounoux, vous surprendra par une muséographie recherchée mettant en valeur l’histoire de cet apéritif historique.
Les burons de Salers
Route du Puy Mary à Salers
Tél. 04 71 40 70 71
Légende sur l'origine de la vache Salers
Il y a quelques millions d’années, le Bon Dieu, assis sur son nuage en compagnie de Saint Pierre,
contemplait le volcan du Cantal.
D’épaisses langues de laves s’épanchaient autour de l’énorme cratère qui crachait feu et flammes, projetant parfois de magnifiques chapelets de boules rougeoyantes qui dévalaient les flancs de
l’abrupt édifice.
Le Bon Dieu trouva cela du plus bel effet. Saint Pierre lui dit :
- Quel dommage Seigneur ! Quand ce beau volcan sera éteint, que restera t-il de tes magnifiques couleurs ?
- Tu as raison Pierre, lui répondit le Très Haut.
Puis, après réflexion, il déclara : de ces boules rouges, je vais faire des vaches et elles pourront ainsi parcourir à loisir ces montagnes que je couvrirai d’herbe grasse.
Plus tard, Dieu créa l’Auvergnat et lui confia ce vaste territoire encore chaud.
L'énorme volcan du Cantal de 80 km de diamètre, s'est construit à partir du Miocène supérieur (il y a 13 millions d'années) ; ses dimensions ont été comparables à celles de l'Etna actuel qui culmine à plus de 3 000 m. Son activité éruptive, très variée, s'est poursuivie durant 9 millions d'années. L'érosion a ramené l'altitude maximale à 1 855 m au Plomb du Cantal.
Un des sites les plus visités du Nord-Cantal, médaillé du tourisme.
On y parle de vaches, de fromage et de gentiane....
Dans certains endroits, on "voit arriver" le touriste, en proposant à la carte des recettes de terroir mais peu savoureuses et élaborées avec des produits bas de gamme et pas forcément locaux.
Ici ce n'est pas du tout le cas, et cet endroit reste une bonne adresse pour se régaler à la montagne !
Une bonne truffade à manger sur place à volonté, et en toute simplicité
La truffade
C'était le plat unique que l'on faisait dans le temps le jour de la batteuse dans le Cantal car il utilisait tous les ingrédients présents dans la ferme aujourd'hui plat traditionnel auvergnat.
L'origine du mot truffade vient des appellations de la pomme de terre en occitan auvergnat : trufa ou trufla.
La truffade, qu'est-ce que c'est ?
Plat traditionnel auvergnat par excellence, la truffade est le fruit de savoureuse alliance des pommes de terre rissolées , et de la tome fraîche. Moins connue que son cousin l'aligot, qui est un mélange de pomme de terre en purée, de crème et de tomme, la truffade est donc un autre moyen de savourer le fromage qui a fait la réputation du Cantal
La
cuisine, c'est quand les choses ont le goût de ce qu'elles sont
Toute peine mérite Salers
Merci à Jean-Claude Héraud pour l'affiche, à Gérald et à toutes les personnes
qui nous confient des objets et documents.
Ce qui nous permet d'enrichir
le Buron de la résistance