( AU DOMAINE DE MALESSE ) : MANU LASCAZE
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A la découverte de : LA FERME EQUESTRE
une histoire qui se perpétue depuis le XIIeme Siècle.
Le moulin est classé monument historique, et le domaine offre un panel de possibilités pour découvrir la mystérieuse XAINTRIE.
Chevaucher dans un cadre préservé en ballade, calèche, bivouac, randonnée, promenade en main pour les plus jeunes.
Préparation aux examens fédéraux, débourrage, pension de chevaux en box...et en pré.
MANU LASCAZE vit sa passion et pérennise l'idée du cheval dans tous ses ébats en liberté.
Encadrement BEES 1 Carrière, dressage CSO, CCE enseignement, stages équestres;
ACCUEIL HANDICAPES, pony-games, horse-ball, OUVERT TOUTE L'ANNEE.
Plus d'une vingtaine de chevaux vivent sans entraves, dans les bois du domaine et il n'est pas rare de les voir l'été
se baigner dans le magnifique étang de 11 hectares ou l'on peut pêcher.... et camper à la ferme.
C'est là que Manu a grandi, ainé de la famille, entouré de chevaux, sans doute, sa passion lui vient de son père MARCEL, que j'ai connu toujours perché sur un cheval, excellent cavalier et
parti trop tôt....il a laissé JOSETTE et quatre enfants seuls et pas bien grands...
Alors MANU, l'aîné de la fratrie ne s'est jamais découragé, il a assuré de faire de MALESSE UN BEAU DOMAINE ! D'y vivre, d'y construire sa vie et il a réussi. Avec Laurence et Yona ils
forment un trio de passionnés ! une belle revanche !
Des chevaux magnifiques, PALOMINOS , FRISON DEMI, PONEY ,
CHEVAUX DE SELLE ,ANGLOS-ARABES etc....
Très câlins, vous pouvez monter à loisirs PROSPER, HERMINE, ORUS, TRINY ou en attelage SUING-BOY un cheval de race crème PALOMINO
A moins que vous ne préfériez monter à cru l'âne CHOPIN !!! rigolade assurée !!!
D'une grande docilité, un plaisir pour les
enfants et une bonne école pour les futurs cavaliers..ces chevaux sont aussi des auteurs de spectacle, voir le reportage des journées d'attelage du 10 et 11 Août (AAXEP) ou ils étaient largement
représentés et montés par de très jeunes cavaliers.....
Moniteur diplômé d'état ( BEES-ATE ) MANU est aussi Maréchal-ferrant, et c'est une corde de plus à son arc!
Par un beau matin d'été nous sommes allés à sa rencontre pour voir ferrer TRINY ce magnifique frison noir dont Manu avait eu le coup de coeur dans une foire, Et que nous avons vus en
démonstration cet été...
Une belle histoire, un bel exemple, un beau domaine, et une belle réussite, merci Manu, Laurence et
Yona.
son n° de tel: 05 55 28 21 01
manu@malesse-equitation.com
www.malesse-equitation.com
Le maréchal-ferrant est un artisan dont le métier consiste à ferrer les pieds des chevaux et autres équidés et à s'occuper de leur parage. Le ferrage des bovins de trait est aujourd'hui rarement pratiqué. Il existe environ 1600 maréchaux-ferrants en France
Métier vieux de plus de 3000 ans, le terme de maréchal provient de l'ancien français Marhskalk qui désignait un domestique qui soignait les chevaux. Le mot maréchal a ensuite pris deux sens différents : celui désignant l'artisan chargé de ferrer les chevaux et l'autre qui désigne l'officier préposé aux soins des chevaux. Le mot maréchal-ferrant a été ensuite créé pour distinguer ces deux métiers.
D'après des fouilles archéologiques, l'invention du fer à clous serait à attribuer aux Celtes. Leurs fers étaient plus légers et plus petits que nos fers contemporains et étaient fabriqués par des druides. Avec la conquête de la Gaule, le fer cloué arriva jusqu'aux Romains qui l'adaptèrent en taille et en poids à leurs chevaux plus grands et plus lourds. On ne trouve les premiers témoignages du ferrage, d'origine allemande, qu'à partir du IV-V siècle. Diverses formes de ces fers, encore plus lourds et plus grands que ceux des Romains, furent décrits. En Orient par contre, on développa des fers sans clou mais sous forme de plaque métallique.
Autre époque, celle des chevaliers qui faisaient également une grande utilisation du ferrage. En effet, ils montaient essentiellement sur des pavés et ceci dans toutes les allures.
Vers le XIXe siècle furent créées les premières écoles de maréchalerie qui se référaient aux documentations des siècles passés ; en partie toujours valables aujourd'hui mais avec le développement galopant des fers, les désavantages et inconvénients du ferrage devinrent de plus en plus évidents. On était conscient que le ferrage est un mal nécessaire et on essaya de développer des alternatives collées ou ficelées en bois, paille, corne et liège.
Pour ajuster les fers, le maréchal réalise tout d'abord une « encoche » sur les antérieurs dans la partie du sabotque l'on nomme la « pince » (devant, et dans l'alignement de la fourchette) où viendra se loger le « pinçon » (sauf si le fer choisi en comporte deux sur les côtés ou même parfois aucun) à l'aide de rogne-pied et mailloche, ou parfois à la pince à parer.
La forme du pied mémorisée, le maréchal va mettre les fers à la forme de chacun des pieds, le plus fidèlement possible,à chauds le fer étant bien malléable; à l'aide du marteau de forge, des tenailles et de l'enclume. Il réalise alors la "tournure" (la forme adaptée au pied) et l'ajusture (généralement sur les antérieurs permet que la sole ne soit pas comprimée sur le fer) qui consiste à faire un chanfrein sur la rive interne du fer, en pince, sur la face supérieure du pied (en contact avec la sole).
Une fois qu'il a réalisé sa tournure, le maréchal doit « porter à chaud ». Pour cela il se munit d'une râpe, du fer à poser tenu par les tenailles, et d'un compas, ou d'un outil dont les bras sont pointus afin de pouvoir appliquer le fer sur le pied.
Pour cela il positionne les extrémités du compas ou de l'outil dans les deux "deuxièmes" étampures (trous) du fer, afin de pouvoir le poser sur le pied sans être gêné.
On dit qu'il « brûle » ou « porte à chaud ». Il prend bien soin de positionner le fer « dans le sens de la fourchette » c’est-à-dire dans l'axe du pied. Il doit alors rapidement analyser ce qu'il voit pour savoir si le fer repose bien uniformément sur le pied, et si sa tournure correspond bien au pied. Il observe aussi la position des étampures (les trous laissant de petits endroits non brûlés) afin de savoir si les clous rentreront bien dans la ligne blanche et pas dans la paroi (trop fragile) ni trop vers l'intérieur (risque de piquer et blesser le cheval). Le maréchal retourne à l'enclume pour rectifier la tournure, jusqu'à obtenir satisfaction. Il peut alors le tremper dans l'eau pour le « refroidir ».
C'est le moment du brochage. Le maréchal choisit des clous adaptés à la taille du fer et à la nature du pied (il peut choisir une taille plus fine pour un cheval dont les pieds sont fragiles par exemple) et il va brocher le fer à l'aide du brochoir en ayant pris soin de râper légèrement les talons afin de ne pas les empêcher de « s'ouvrir » lors de l'amorti du pied.
Les clous doivent ressortir sur une même ligne, dans la mesure du possible : ni trop haut (ils risquent de comprimer le pied), ni trop bas (risque d'arrachage).
Il reste maintenant à « river » les fers. Pour cette étape, on se munit des tricoises[1], du « dégorgeoir », d'une « mailloche » et d'une râpe, ou parfois d'une pince à river américaine (aussi appelée « pince croco »).
Tout d'abord on coupe les pointes des clous, puis on pratique un évidement encore en dessous avec le dégorgeoir.
On mate ensuite le clou avec la mailloche en maintenant le talon de la tricoise près de la pointe du clou coupée, afin qu'au fur et à mesure des coups de marteaux le bout du clou se recourbe légèrement.
Ensuite, en maintenant les tricoises au niveau de la tête du clou (sous le fer) pour éviter qu'il ne redescende, on rabat les bouts des clous dans l'encoche préalablement réalisée.
Un bon rivet doit être solide et également imperceptible lorsque l'on passe le doigt dessus. La pince américaine pince le clou entre la tête et le bout coupé et on le recourbe en refermant la pince.
On termine ensuite en rapant consciencieusement le sabot pour ne laisser aucun élément abrasif en évitant de raper les rivets (cela les affaiblit).
Un cheval est ferré toutes les six à neuf semaines selon la durée des périodes de travail et de pâturage.