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Ce cœur qui haïssait la guerre voilà qu’il bat pour le combat et la bataille !
Ce cœur qui ne battait qu’au rythme des marées, à celui des saisons, à celui des heures du jour et de la nuit,
Voilà qu’il se gonfle et qu’il envoie dans les veines un sang brûlant de salpêtre et de haine.
Et qu’il mène un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en sifflent,
Et qu’il n’est pas possible que ce bruit ne se répande pas dans la ville et la campagne,
Comme le son d’une cloche appelant à l’émeute et au combat.
Écoutez, je l’entends qui me revient renvoyé par les échos.
Mais non, c’est le bruit d’autres cœurs, de millions d’autres cœurs battant comme le mien à travers la France.
Ils battent au même rythme pour la même besogne tous ces cœurs,
Leur bruit est celui de la mer à l’assaut des falaises
Et tout ce sang porte dans des millions de cervelles un même mot d’ordre :
Révolte contre Hitler et mort à ses partisans !
Pourtant ce cœur haïssait la guerre et battait au rythme des saisons,
Mais un seul mot : Liberté a suffi à réveiller les vieilles colères
Et des millions de Français se préparent dans l’ombre à la besogne que l’aube proche leur imposera.
Car ces cœurs qui haïssaient la guerre battaient pour la liberté au rythme même des saisons et des marées,
du jour et de la nuit.
Robert Desnos,
"Je n'aime pas l'expression" devoir de mémoire".
Le seul " devoir" , c'est d'enseigner et de transmettre."
La stèle commémorative dévoilée le 6 septembre 1986,
érigée par l’Amicale des anciens du barrage en hommage à
André Coyne et tous les bâtisseurs du barrage
Le 13 novembre 1944 Inauguration du monument aux morts de la cité d'Aynes
- AUBRY Ferdinand
Prénoms : Ferdinand Charles
Né le 22-02-1912 à Haudiomont (55 - Meuse, France)
Fils de AUBRY Charles né en 1880 à Haudiomont Bucheron
Et de MÜLLER Catherine née en 1879 à Budingen (Allemagne)
Carrière Famille Forces Française de l'Infèrieur (FFI) Groupe du Cantal, Compagnie 13/27
Blessé lors de l'attaque d'Egletons (19) il est transporté dans un hôpital de campagne à Saint-Yrieix-le-Déjalat (19) ou il décéde le 14/08/1944 des suites de ses blessures.
Mention Mort pour la France
Sur le monument de Saint-Yrieix-le-Déjalat (19)
Et sur le monument Haudiomont (55 )
Cote(s)Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 21387
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Une colonne de la Wehrmacht , bataillon du 194e régiment de sécurité, est composée d’une cinquantaine de véhicules différents (automitrailleuses, voitures blindées, canons…) et d’environ 300 hommes. Elle vient de Séte et se dirige vers Clermond-Ferrand avec la volonté de rejoindre le département de l'Allier en passant par la RN 89. Elle passe donc par les villes de Tulle, Egletons et Ussel.
La Résistance, pour retarder ou empêcher l'avancée de ces forces allemandes, a saboté plusieurs routes en les parsemant d'obstacles. La colonne essuie plusieurs embuscades particulièrement près de Gimel, au lieu-dit la Bitarelle, puis aux alentours du bourg de Corrèze, mais elle poursuit sa route sans encombre.
La bataille d'Égletons se déroule du 3 août au 20 août 1944. Arrivée le 3 août à Egletons (Corrèze) la colonne de la Wehrmacht est accrochée par les FFI. Les combats entre les forces terrestres allemandes et alliées, secondées par l'aviation, vont être rudes. De nombreux bâtiments sont incendiés. Les Allemands contrôlent finalement la ville le 19 août, mais la quittent le 20 août.
Voir la suite de la Bataille d'Ègletons sur :
http://www.haute-correze.fr/egletons-la-ville/
- COLLE Robert
Compagnie BRUNO
-Pseudo BOBBYNé le 15 janvier 1920 à Paris (Ve arr.),
Mort pour la France le 08 Septembre 1944 aux
Quatre-Vents Prés d"Autin (Saône-et-Loire) carrefour Fontaine la Mère à Laisy (71)
https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article221772
Voir l'histoire de la bataille d'Autun
Castelnau-Magnoac (Hte.Pyrénées).
Inauguré le 20 juin 1954
Les noms des 593 combattants du CFP- 49 RI morts au champ d'honneur ou en déportation sont gravés dans la pierre du Mémorial
MUSEE DU CORPS FRANC POMMIES
https://www.castelnau-magnoac.fr
Le Corps Franc Pommiès (CFP) est à l'origine une unité militaire de Résistance composée de volontaires. Créé par le commandant André Pommiès le 17 novembre 1942, à
la suite de l'invasion de la zone libre par l'Allemagne le 11 novembre 1942 et la dissolution de l'Armée autorisée par l'armistice du 22 juin 1940, et appartenant à l'Organisation de Résistance
de l'Armée (ORA), il mène jusqu'au 6 juin 1944, dans les dix départements du Sud-Ouest, une action clandestine destinée à affaiblir le potentiel ennemi par le renseignement, les sabotages, et les
destructions. En même temps, il se structure en sept Groupements en vue de l'action finale.
Le 5 juin 1944, les messages « Le Père La Cerise est verni » et « Véronèse était un peintre » sont émis par la BBC : ce sont les ordres de déclenchement de la
guérilla généralisée. Le 6 juin, à partir de minuit, le CFP passe à l'attaque avec la totalité de ses moyens disponibles. Il compte alors 9.000 hommes encadrés par des militaires. Les deux tiers
des effectifs sont équipés grâce aux armes camouflées par l'Armée après la défaite et aux parachutages.
Au cours de la lutte ouverte, du 6 juin à la fin août, le CFP va contribuer de façon parfois décisive à la libération du Sud-Ouest. Il participe aux combats contre
les garnisons allemandes de Tarbes, Montauban, Auch, Mont-de-Marsan, Oloron-Ste-Marie, et coupe la retraite des forces ennemies vers l'Espagne. L'un de ses Groupements, se dirige vers la Pointe
de Grave pour continuer le combat tandis que la majorité du CFP prend la direction du Morvan par la voie ferrée et la route. Transportés dans le Morvan, 3 500 hommes du CFP participent, du 7 au
10 septembre, à la bataille d'Autun où ils rejoignent la première armée du général de Lattre, précédemment débarquée en Provence. Ce sont ensuite les combats des Vosges et
d'Alsace.
Le 10 février 1945, il devient le 49e RI. Il franchit le Rhin, le 1er avril 1944, livre de durs combats à Eppingen, Cieebronn, Ditzingen, Pforzheim, et entre dans
Stuttgart le 22 avril. Le 49e R.I., issu du CFP, a été le 1er régiment français à tenir garnison à Berlin et à participer, dans cette même ville, au défilé de la Victoire le 7 septembre
1945.
- LONGOBARDI Louis
Longobardi Louis (Luigi), né le 5 janvier 1917 à Semare di Stalia (Italie), décédé le 31/10/1944 à Pont-de-Roide dans le Doubs, mort au combat dans la 1/2 Brigade d'Auvergne, inscrit sur le monument au mort de Chateauneuf les Martigues (13)
- MAMET Louis
Bataillon
DIDIER
-Pseudo
MARSEILLE
Né le 6 janvier 1908 à Paris, tué au combat le 14 août 1944 au Lioran, commune de Laveissière (Cantal) ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article219245
- SCHUSLER Jacques
Bataillon DIDIER
-Pseudo La BROUETTE
Né le 6 mai 1921 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), tué au combat le 7 août 1944 au Pas de Compaing, commune de Saint-Jacques-des-Blats (Cantal) ; marchand forain ; résistant au sein des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article219239
"Du 10 août au 14 août OPÉRATIONS LIORAN:
Le 6 août 1944, une partie de la garnison d'AURILLAC doit faire mouvement sur MURAT:
le 7 août 1944, vers 8h00, sur la RN d'AURILLAC à MURAT, au lieu-dit LE PAS-DE-COMPAING, les véhicules de tête tombent sous le feu des FFI;
le combat va se poursuivre longuement, et vers 13h30 les FFI décrochent enfin, tandis que l'ennemi fait demi-tour sur AURILLAC emmenant avec lui 13 blessés, le corps d'un officier et de 5
sous-officiers;
les pertes des FFI s'élèvent à 3 morts et à 2 blessés.
la garnison d'AURILLAC est isolée téléphoniquement et la RN 630 est coupée au PUY MARY:
le 8 août 1944, le 66e corps d'armée de réserve allemand reçoit donc l'ordre de regrouper ses formations isolées;
AURILLAC est à évacuer le 10 août 1944 et la garnison devra rejoindre St- Flour après avoir désarmer les forces de police françaises.
le jeudi 10 août 1944 à la nuit tombante, les Aurillacois voient de longues files de véhicules de toutes natures:
camions, camionnettes, ambulances, voitures légères, voitures hippomobiles s'alignent le long de l'avenue ARISTIDE BRIAND.
enfin, dans un vrombissement assourdissant allemands et miliciens quittent AURILLAC: une camionnette chargée de miliciens, hérissée de P.M ouvre la marche.
Les horloges de la cité égrèneront les 12 coups de minuit dans AURILLAC à nouveau LIBRE !
- PRAEL
Raymond
Compagnie BRUNO
-Pseudo MARINS, détachement automobile, nom PRAËL Raymond né le 15/09/1915 à Saint-Junien (Haute-Vienne) instruction militaire Adjudant 14 ans de service, marié 1 enfant.
mort accidentellement le 21 décembre 1944 au Col de Néronne, commune du Falgoux (Cantal) ; militaire ; résistant au sein des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
https://fusilles-40-44.maitron.fr/?article211863
https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article222402
https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article222400
https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article222401
https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article185926
Saint-Paul-des-Landes (15)
Voir la page des Maquis
Les frères ROUX
Jean-Marie Raymond, Denis, Jean
né le 09/01/1920 24 ans
né le 09/03/1922. 22 ans
Exécutés le 20 juin 1944 à St-Paul-des-Landes (15)
Jean-Marie se maria à Chavagnac le 28 juillet 1942 avec Alice, Augustine, Marguerite Magot
Raymond célibataire
Blaise,
Jean ROUX facteur à Allanche, né le 3 février 1887 à Chavagnac (Cantal), et de Marguerite, Augustine, Marie Valy née à Fontans le 08/06/1896 en Lozère, mariage
à Chavagnac le 13 octobre 1917. ils ont eu 6 enfants :
Jacques 1918 Chavagnac, Jean-Marie 1920 Allanche, Raymond 1922 Allanche , Céline 1923 Allanche, Marguerite 1923, Marthe 1925 Allanche.
ORTIS Oswald pseudo Marius
Né le 8 février 1914 Thionville (Moselle)
Le 4 avril 1936, il épousa à Martigues (Bouches-du-Rhône) Antoinette Marie Blanes, née dans cette ville le 17 mai 1911. Ils ont un fils, Robert
(Voir les photos ci-dessous)
Exécutés le 20 juin 1944
à St-Paul-des-Landes (15)
- GUEROC Victor Pseudo DAHU
Victor GUEROC né le 23/02/1914 à Quimper (29) 30 ans *
Mariage le 01/06/1940 à Quimper (29)
avec Thérèse Louise LIEFFERINCKX CHARETON
Décédé le 20/06/1944 à St Paul des Landes (15)
Il est répertorié sur le monument aux mort de COLLANDRES (15) son lieu de résidence
Commune voisine de RIOM-és-MONTAGNES
Ancien aviateur et Photographe à RIOM-és-MONTAGNES (15)
Stèle commémorative
Stèle du col de Néronne, rappelant qu'à cet emplacement, dès 1943 les Groupes de Résistance issus du Barrage de l'Aigle ont préparé les bases de leur futur Maquis. Au printemps 1944 les volontaires du bataillon DIDIER (O.R.A.) du groupe AYME (N.N.P.G.D.) ont occupé les burons de Néronne et du Puy Violent. Ce bâtiment abritait le P.C. Ils ont participé à la libération du Cantal, de la Côte d'Or, de la Saône et Loire et certains sont arrivés jusqu'à Berlin où ils ont participé au défilé de la Victoire.
Un carrefour routier ....
Le col de Néronne, situé à près de 1242 mètres d’altitude, assure le passage entre les vallées du Mars et de la Maronne. C'est un carrefour routier entre Le Falgoux, le puy Mary, Salers et
Récusset qui offre en outre un panorama d'une rare beauté.
ICI Le 13 AOUT 1944
Hugues BONA Document Site Maitron
Jules ESCALON Document Site Maitron
Roger GOUNY Document Site Maitron
Maurice LELONG Document Site Maitron
Robert MORVAN Document Site Maitron
René VALADE Document Site Maitron
VOLONTAIRES F-F-I
sont Tombés Glorieusement
Pour la Libération de la FRANCE
Compagnie BERTRAND
Sous la direction du Sous-lieutenant WARNUZEL
FFI Barrage de l'Aigle
Voir le fichier PDF Saint-Geniez-Ô-Merle
Monument Route de l'usine EDF
en hommage aux ouvriers de la Société
des Forces Motrices de la Maronne
Saint-Geniez-Ô-Merle (19)
Monument Route de l'usine EDF
Document en hommage aux ouvriers de la Société
des Forces Motrices de la Maronne
Hugues BONA, Jules ESCALON, Maurice LELONG, Robert MORVAN, René VALADE
Sont également sur le Mémorial du Lioran
Compagnie BERTRAND Sous la direction du Sous-lieutenant WARNUZEL
FFI Barrage de l'Aigle
Déportation à Buchenwald de Raymond SOULAS (Pseudo
BERTRAND)
Récit Raymond SOULAS
62 Pages