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Sur cette photo mon père avec la 2ème section de la Compagnie "Bertrand" (Raymond SOULAS) Sous la direction du
sous-lieutenant Warnuzel, tous présents:
le 14 juillet 1944 au parachutage de Pleaux (15) terrain"SERRURIER"
Les 2 compagnies comprenaient les ouvriers de l'usine en construction de Saint-Geniez-Ô-Merle (19) en Xaintrie sur la rivière Maronne ouvriers en majorité de nationalité Française (n'en déplaise à certain) après les combats du Liorant ("La Roche Taillade")
Ils participent à la bataille d'Autun (71) avec la 1ere armée Française
(Jean de Lattre de Tassigny) Voir la
Page
C'est là, dans la nuit du
11 au 12 août 1944
Au lieu-dit "La Roche Taillade"
Que la 2ème section de la Compagnie Bertrand
Sous la direction du sous-lieutenant Warnuzel
S'illustra en stoppant une importante colonne ennemie
"Ceux qui quittent la vie ne meurent pas vraiment tant qu'il y a des gens pour se souvenir d'eux."
Morts pour la France à "La Roche Taillade"
présents sur la photo de groupe
* BONA Hugues
Né à Saint-Julien-le-Pélerin 20/09/1926 (Corrèze) FRANCE
* ESCALON Jules
Né le 01/02/1923 à Liesse-Notre-Dame (Aisne) FRANCE
* LELONG Maurice Yves Henri
Né le 01/05/1922 Saint-Quentin (Aisne) FRANCE
* MORVAN Robert Joseph
Né le 30/07/1919 à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) FRANCE
* VALADE René
Né à Saintes le 24/10/1922 (Charente Maritime) FRANCE
Opération "CADILLAC"
L'opération "CADILLAC" représente la deuxième opération massive de parachutage de jour, exécutée par la 3e Bomber Division de la 8e Air Force.
Prévue pour le vendredi 12 juillet 1944, elle est repoussée symboliquement au 14 juillet, jour de la Fête Nationale républicaine. Elle desservira 7 objectifs :
"SALESMAN" (Haute-Vienne)
"DIGGER" (Corrèze)
"FOOT-MAN" (Lot)
"TRAMMOND" (Limite Cantal/Corrèze)
"SERRURIER" (Cantal)
"DICHTER" ( Saône-et-Loire)
"TRAINER" (Plateau du Vercors)
Il faut remarquer que parmi ces terrains, deux ont déjà été approvisionnés le 25 juin . Il s'agit de "SALESMAN" et de "TRAINER"
Au matin du 14 juillet 1944, vers 4 heures du matin, 359 Forteresses volantes B-17 ont décollé de 9 aérodromes anglais avec pour mission de parachuter plus de 3500 containers aux grands Maquis montagnards français.
Les chasseurs d'escorte, des P-47 Thunderbolt et surtout des P-51 Mustang, au nombre de 465, viennent se joindre à l'armada au-dessus de la Manche. Ces 9 escadres de bombardiers vont se répartir en : 2 escadres pour le Vercors (860 containers), une escadre au S.O de Chalon-sur-Saône (429 containers).
Les pilotes américains ont été avertis du déplacement du terrain "SALESMAN" à prés de 2 miles vers le sud-ouest, car cette fois le terrain ORANGE était déjà opérationnel pour la RAF. Vers 9h25, 36 Forteresses volantes américaines se présentent au-dessus du "Clos" de SUSSAC en évoluant par vagues échelonnées en formations de 6 appareils, volets et trains d'atterrissage sortis. En tout, 416 containers seront largués à 2mn d'intervalle; la plupart seront suspendus à des coupoles bleues, blanches ou rouges. Comme précédemment, 116 parachutes ne s'ouvriront pas, le système d'extraction (Static line) n'ayant pas fonctionné et les containers iront s'écraser au sol en éparpillant leur contenu abîmé.
Autre incident, un bombardier n'a pas pu larguer son chargement à cause du mécanisme de la soute bloqué. Un second a dû rentrer avec 4 containers coincés dans la soute à bombes. Ce n'est que lors du retour que les chasseurs allemands ME 109 et FW 190, décollant des aérodromes de la région parisienne vont assaillir les formations éparpillées cherchant à se regrouper : 2 B-17, en difficulté, se poseront sur des terrains aménagés sur la tête de pont en Normandie, mais 9 avions allemands seront abattus, à la fois par les chasseurs et par les mitrailleurs des bombardiers américains.
L’opération Zébra est la première opération de parachutage massif d’armes effectuée en plein jour au profit de la Résistance intérieure française, c'était le 25 juin 1944.
Les instructions opérationnelles prévoient pour assurer ce largage massif, l'envoi de forteresses volantes B-17,
réparties comme suit :
- 84 pour Châteauneuf-la-Forêt (Haute-Vienne), dans la zone sud en région R5.
- 37 pour Vassieux-en-Vercors (Drôme), dans la zone sud en région R1.
- 38 pour les environs de Nantua (Ain), dans la zone sud en région R1.
- 38 pour la Côte-d’Or, dans la zone nord en région D1.
Soit un total de 197 bombardiers, chargés de 11 664 conteneurs d’armes et de matériels spécifiques.
Dans le Cantal (zone sud, région R6), un parachutage était également programmé, mais fut
annulé. Deux terrains y étaient envisagés :
- le terrain Veilleuse, dans le réduit de la Truyère, qui dût être abandonné en raison d’une attaque sévère par la Wehrmacht survenue les 20 et 21 juin 1944.
- le terrain Serrurier (Pleaux), qui fut abandonné en raison d’un manque d’accord préalable.
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Plusieurs messages disponibles font référence à l'Opération Cadillac, mais malheureusement aucun spécifiquement pour le terrain Trammond (Puy Quinsac)
"Jean a pris un bon bain", terrain Moustoulat
"Les taxis arriveront vers 9 heures. ", terrain Moustoulat
"La brouette rouge et verte appartient à...", terrain Moustoulat
"L’éléphant du jardin des plantes s’appelle Charles", terrain Prunier
"Atarax grossit toujours.", terrain Taille Crayon
"Pour Chabot, neuf lance-patates viendront vous voir ce soir", la Chartreuse de Porte
"Message important pour Tiburce et Jacquot : arriverons demain avec 36 amis", dans la plaine d’Ameugny
"Les cannibales bouffent les esquimaux.", terrain Serrurier
Document : Eric T. Voir la page
Benjamin Goodwin Seielstad, qui a travaillé comme B. G. Seielstad, était un peintre et illustrateur américain.
La première commémoration du souvenir de l’opération avait été programmée le 14 juillet 1946 à Loubressac dans le Lot, sous le haut patronage de Charles De Gaulle.
Le 14 Juillet 1944
Mission 8AF 472 largage de 3700 conteneurs dans toute la France
Partis à 5 heures de Londres, un millier d'avions dont 322 forteresses volantes qui étaient parvenus à échapper aux tirs de DCA allemands pour rejoindre leurs objectifs disséminés un peu partout en France, dans le cadre de l'immense Opération Cadillac.
Le débarquement allié du 6 juin 1944 contraint les Allemands à réorganiser leurs troupes. L'opération Cadillac est programmée par le SOE britannique et un des buts est de retarder la division allemande Das Reich en partance pour la Normandie.
322 B-17 américains, soit 9 formations composées de 36 B-17 chacune, escortés par 524 chasseurs P-51 et P-47 sont engagés dans l'opération. 3 780 conteneurs d'armes et de matériel divers pour les Forces françaises de l'intérieur sont parachutés en plein jour sur l'Ain, le Maquis du Vercors, la Haute-Vienne, la Corrèze, le Lot, le Cantal et le Puy-de-Dôme.
Le plus important parachutage, sur le terrain de La Maresque à Loubressac dans le Lot, se compose de 75 forteresses volantes B-17 accompagnées de 200 chasseurs. Le chef de la mission britannique est George Hiller.Des officiers anglais et américains sont également parachutés sur les drop zones, en soutien des groupes de résistants français. Ils ont plus tard organisé le débarquement du 15 août 1944 sur la Côte d'Azur.
Opération Cadillac
Monceaux-sur-Dordogne (19)
35 Bombardiers ont largué 419 conteneurs Terrain Plateau des Chansèves Moustoulat
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Opération Cadillac
Pleaux (15)
37 Bombardiers
ont largué 413 conteneurs
Terrain Serrurier
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Opération Cadillac
Terrain Trammond (19)
36 Bombardiers ont largué 431 conteneursTerrain Trammond (Puy Quinsac)
Saint-Julien-aux-Bois (19)
Opération Cadillac (Pleaux 15)
Récit parachutage par DUPUY Robert Gabriel, de Jeunesse & Montagne
Opération Cadillac (Pleaux 15)
Document Souvenirs d'Auvergne par Henri LAURENT
Récit Jeunesse & Montagne avant et après le parachutage
Opération Cadillac
La Maresque commune Loubressac
Département du Lot
75 Bombardiers ont largué
500 conteneurs
Terrain "FOOT-MAN"
Opération Cadillac
Le Clos commune
de Sussac
Département (Haute-Vienne)
36 Bombardiers ont largué
416 conteneurs
Terrain "SALESMAN"
Livre excessivement rare, relatant entre autres des parachutages du 14 juillet 1944 dans notre région. Ce livre imprimé en Allemagne
occupé en 1946 ou 1947 , est très détaillé avec presque jour par jour la progression de cette armée FFI
L'Auvergne de 1940 est d'autant plus le centre de la France que Vichy est la capitale provisoire de l'« État Français », que le chef du gouvernement est auvergnat, que de nombreux étrangers à la région sont venus s'implanter à proximité du pouvoir, en sécurité, croient-ils, dans cette fameuse zone libre qu'est la moitié Sud de la France. L'action, qui commence en novembre 1942, au moment de l'occupation de la totalité du territoire par l'armée allemande, va s'étendre jusqu'en juillet 1945. Dans cette région où les notables en place et certains bourgeois se sont laissés séduire quelque temps par le régime, on verra avec quelle rapidité, quelle ampleur et quelle détermination les masses ouvrières et paysannes, ainsi qu'un véritable échantillonnage de toutes les couches de la population se sont lancées dans la Résistance, fidèles ainsi à une tradition millénaire. Ils ont mené un âpre et même combat qui peut se résumer ainsi : chasser l'envahisseur et rétablir la République. On pourra suivre l'organisation et le développement de la Résistance, ses premières actions, l'apparition des maquis, la préparation de la prise du pouvoir, la répression, les combats de 1944, la mise en place de la IVe République, l'épuration et, enfin, le retour progressif à la vie normale dans un pays démocratique.
Le livre de Henry Ingrand Libération de l’Auvergne qui a été analysé dans un numéro précédent de cette revue, était avant tout le témoignage personnel d’un des principaux acteurs de la résistance en Auvergne. Il n’avait pas l’ambition d’évoquer toute la résistance auvergnate, sa naissance, son évolution dans sa grande dispersion, ni la multitude des actions de la libération. En abordant le grand moment de la résistance auvergnate, le Mont Mouchet, Henry Ingrand avait précisé qu’il ne le faisait que succinctement, préférant renvoyer le lecteur à l’étude de Gilles Lévy.
Entreprise depuis fort longtemps par le très jeune acteur des combats du Mont Mouchet, devenu maintenant le colonel Lévy, cette étude s’efforce de préciser la participation de l’Auvergne à l’ensemble de la Résistance française de 1940 à 1944. Si l’on se rappelle que l’Auvergne comprend l’Allier, le Cantal, le Puy-de-Dôme et la Haute-Loire, on constate qu’elle hébergeait Vichy et son administration d’où une interpénétration des deux France qui ne simplifie pas le problème : siège de la capitale de l’État français et en même temps l’une des régions de Résistance les plus actives et les plus structurées (la R6).
Étude minutieuse qui entend rendre à chacun son dû en tentant d’évoquer la multitude des actions de résistance, le livre de Gilles Lévy et Francus Cordet présente le caractère de toute tentative de reconstitution d’un passé aussi éparpillé : une grande dispersion du récit qui nécessite un effort de concentration du lecteur. L’épisode du Mont Mouchet – cette mobilisation des résistants dans une zone refuge à cheval sur le Cantal et la Haute-Loire, décrétée avant le débarquement – est traité avec beaucoup de conscience. Pourquoi les responsables de la résistance auvergnate ont-ils décidé cette concentration au début de mai 1944 ? Sous quelles influences ? L’exemple est bon à méditer, soulignant la difficulté de la prise de décision dans la clandestinité quand manquent d’importants éléments d’appréciation, quand les différentes organisations de résistance divergent sur la conduite à tenir, quand circulent, avec des missions d’origines diverses, des plans, des promesses d’armement, quand la répression fait rage dans les villes et les campagnes.
Des trois formations militaires de la Résistance : A.S. (Armée secrète), F.T.P. (Francs tireurs partisans) et O.R.A., cette dernière, l’Organisation de Résistance de l’Armée, est la moins connue. Fidèles aux traditions de la « Grande muette », ses animateurs se sont tus et rien encore n’a paru sur elle.
Si de nombreux militaires ont participé à titre individuel à la Résistance dans l’A.S. et les F.T.P. ou dans les réseaux de renseignements, l’O.R.A. représente la résistance collective d’un corps constitué : l’Armée.
Vous suivrez dans cet ouvrage les efforts de la petite armée de 1940 pour entretenir la « Flamme de la Revanche » et préparer en secret la rentrée en guerre de la France aux côtés des alliés. Dissoute en raison de l’occupation totale du pays par les Allemands, elle se prolonge en civil, dans l’Organisation de Résistance de l’Armée.
Un de ses anciens adhérents, le colonel A. de Dainville, qui s’est penché depuis des années sur l’étude du combat de guérilla, raconte ce qu’a été l’O.R.A. sous les commandements successifs des généraux Frère, Verneau et Revers; il en expose les buts, l’idéal, les moyens, les liaisons avec Alger, Londres, les autres formations de Résistance et en explique les principales activités.
La technique des opérations
de parachutage
Durant les années d'occupation, surtout en 1942 et 1943, des avions de la RAF, à l'occasion de
missions de bombardement ou de parachutage, survolaient des agglomérations et lançaient des
paquets de petits journaux imprimés sur papier bible. Les exemplaires étaient dispersés au gré du vent, et, le matin, certains habitants pouvaient trouver, dans la rue ou dans leur jardin « Le courrier de l'air » leur apportant, sur les opérations militaires notamment, des informations autres, on s'en doute, que celles qui étaient diffusées par la radio ou la presse de Vichy sous contrôle allemand.
Des bruits commençaient à courir : les Anglais ne larguaient pas uniquement des journaux mais aussi, dans la campagne reculée, des armes et d'autres matériels. Et beaucoup de croire que ces parachutages étaient effectués au hasard et que le contenu des colis restait à la disposition des personnes qui les découvraient. C'était naïf, bien sûr, mais la population, dans son ensemble, pouvait-elle imaginer que des liaisons radio établissaient des communications quotidiennes entre la France occupée et la France Libre à Londres ?
Certains faits pouvaient d'ailleurs accréditer ces rumeurs. Si, lors des parachutages, le largage des containers restait groupé car effectué par commande du pilote, les paquets étaient basculés dans le vide par la trappe de l'avion, les uns après les autres, par les hommes de l'équipage et se trouvaient souvent répartis sur une grande distance à leur arrivée au sol, parfois même, et les cas sont connus, sur plusieurs kilomètres.
Dans la nuit, il n'était pas toujours possible à l'équipe responsable d'en récupérer la totalité. Et il est vrai que parfois un agriculteur, allant cultiver son champ de bon matin, trouvait un de ces colis accroché à son parachute. S'il osait le déballer, souvent le contenu ne l'intéressait guère et s'il n'avait pas quelque accointance avec la Résistance, à plus forte raison s'il était vichyste, il alertait la gendarmerie ou la milice.
Les précisions qui vont suivre montreront qu'en réalité ces opérations étaient soigneusement préparées sous la responsabilité des organisateurs. Ces détails apparaîtront peut-être fastidieux à certains. Pour d'autres, ils constitueront un appel d'instants ardemment vécus et qui ont marqué leur mémoire. Ont-ils été déjà publiés ? Ce n'est pas certain. Alors il est nécessaire de le faire tant que cela est encore possible.
Les terrains
Avant de demander une opération aérienne, qu'elle soit de parachutage ou d'atterrissage, il fallait d'abord rechercher l'endroit où elle pourrait être effectuée avec le maximum de chances de
réussite et la meilleure sécurité possible. Les normes exigées de ce qu'on appelait le « terrain » variaient selon le genre d'opération auquel il était destiné.
Description : BAISSE DE RAVITAILLEMENT DES FORCES FRANÇAISES
Remarques:OPÉRATION CADILLAC - Le 55e groupe de chasseurs est converti de P-38 en P-51, ce qui donne au 8 AF une majorité de groupes P-51 pour fournir une escorte lors de missions à haute altitude à longue portée. La conversion en P-51 par les groupes de chasseurs se poursuivra jusqu'à la fin de la guerre jusqu'à ce que tous les groupes de chasseurs sauf un soient convertis. Les bombardiers larguent 3 700 conteneurs de ravitaillement aux forces françaises de l'intérieur. Un mélange de 465 P-47 et P-51 accompagne la mission. Mélange exact non déterminé à partir des données disponibles. La plupart des fournitures étaient emballées dans de petits bidons de quatorze à seize pouces de long, ceux-ci contenaient un pistolet Sten replié et plusieurs chargeurs de munitions. Les Américains qui chargent les cartouches comprennent également des paquets de cigarettes américaines.
Le P-51 Mustang est un avion de chasse américain conçu par North American Aviation. Utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale, il est au départ développé pendant l'année 1940 pour répondre au besoin urgent de chasseurs supplémentaires de la Royal Air Force.
Le Lockheed P-38 Lightning est un avion militaire de la Seconde Guerre mondiale conçu par Hall Hibbard et Clarence Johnson pour l'avionneur américain Lockheed. Doté d'une silhouette inhabituelle en raison de sa conception bimoteur bipoutre à nacelle centrale contenant le cockpit et l'armement, il est développé comme intercepteur à long rayon d'action et utilisé pendant le conflit mondial pour la chasse, l'escorte à longue distance de bombardiers
Le Boeing B-17 Flying Fortress est l'un des bombardiers américains, voire alliés, le plus connu de la Seconde Guerre mondiale et surtout celui qui a largué le plus gros tonnage de bombes tout au long du conflit. Conçu dans la seconde moitié des années 1930, le B-17 a été construit à 12 677 exemplaires et a servi sur tous les théâtres d'opération jusqu'en 1945.
Harold Motz, navigateur dans l'équipage Westrope, 708th squadron, 447th bomb group, été et automne 1944. Carte de navigation de la mission Huitième Air Force...
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Remarques:OPÉRATION CADILLAC La 3ème Division Aérienne est dépêchée en France pour une mission spéciale de soutien au Maquis Français. Tous les avions étaient chargés de bombes de type C-3 (Type MK III). Le 388th Bomb Group a fourni trois groupes de 12 avions qui composaient le 45th C Combat Wing. Nos 36 avions ont décollé entre 0340 et 0423 heures et il n'y a eu aucun avortement. Une certaine difficulté a été rencontrée dans la formation en raison de l'obscurité; après quoi, l'itinéraire informé vers et depuis la cible a été suivi. La zone cible était dégagée et les signaux de reconnaissance informés étaient facilement reconnaissables. Les bombes étaient éloignées de l'altitude prescrite comme suit : Un groupe à 0920 heures sur un cap de 15 degrés. Groupe B à 09h30 sur un cap de 360 degrés et le Groupe C à 09h32 sur un cap de 345 degrés. Les photos de grève montrent d'excellents résultats pour tous les groupes. Aucun chasseur ennemi ou flak n'a été vu lors de cette mission. Notre avion est revenu à la base à 13h38. (À partir de 'Le 388e en guerre' par Ed Huntzinger).
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Les groupes de bombardiers qui ont participé à l'Opération Cadillac
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http://resistancefrancaise.blogspot.com/2015/08/musee-du-100e-bg-usaaf-thorpe-abbotts.html
Ce parachutage a été effectué par le 100e groupe de bombes
"The Bloody Hundredth", soi-disant en raison de sa réputation de perdre un grand nombre d'avions et d'équipages, a piloté des B-17 depuis Thorpe Abbotts, Norfolk. Leurs pertes n'étaient pas les plus élevées de tous les groupes du Huitième Air Force, mais à plusieurs reprises, le groupe a perdu de nombreux avions au cours d'une seule mission. Les deux Distinguished Unit Citations décernées au Groupe ont été décernées pour des missions lorsque le Groupe, en plus d'avoir réussi à bombarder la cible, a également perdu un certain nombre d'équipages. Dans le cas de la mission à Ratisbonne le 17 août 1943, le Groupe a perdu neuf bombardiers et lors d'une mission à Berlin début mars 1944, le Groupe a perdu quinze bombardiers. Le Groupe a également reçu la Croix de Guerre française avec palme pour avoir attaqué des installations fortement défendues en Allemagne et pour avoir largué des fournitures aux Forces françaises de l'intérieur entre juin et décembre 1944.
Voir le site 100e groupe de bombes: https://100thbg-com.translate.goog/?_x_tr_sl=en&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc
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Le 385th Bomb Group, qui a pris le surnom de "Van's Valiants" après leur premier commandant, le colonel Elliot Vandevanter, a piloté des B-17 depuis Great Ashfield, Suffolk. Le Groupe a mené la célèbre attaque de l'usine aéronautique Focke-Wolfe à Marienburg le 9 octobre 1943, au cours de laquelle seuls deux B-17 sur cent ont été perdus et tous les bâtiments du site ont été endommagés ou détruits. Ils ont remporté deux Distinguished Unit Citations. Le premier, décerné à tous les groupes de la 4e Bomb Wing, était pour avoir déposé avec précision leur charge utile sur une usine d'avions à Ratisbonne, le 17 août 1943 et le deuxième du groupe a été décerné après avoir dirigé une mission difficile à longue portée pour détruire un travaux de réparation d'avions à Zwickau, sud-ouest de l'Allemagne, le 12 mai 1944.
Ce parachutage a été effectué par 388e groupe de bombes
388th Bomb Group a effectué une mission de bombardement stratégique depuis Knettishall, Suffolk de juin 1943 à la fin de la guerre. Pendant ce temps, cependant, des détachements ont été envoyés à Fersfield, Norfolk pour mener des missions Aphrodite. Dans ces missions Aphrodite, les bombardiers B-24 vétérans étaient remplis d'explosifs et radiocommandés à partir d'un autre avion pour s'écraser sur une cible spécifique.
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Le 390th Bomb Group a piloté des forteresses volantes B-17 depuis Framlingham, Suffolk, entre juillet 1943 et la fin de la guerre en Europe. Le Groupe a été engagé dans des missions stratégiques jusqu'à l'invasion de l'Europe où son rôle est devenu plus tactique. Ce rôle tactique était plus adapté aux besoins des forces terrestres. Par exemple, le Groupe a bombardé la côte près de Caen quinze minutes avant le débarquement en Normandie le 6 juin 1944. Le Groupe a également effectué des missions humanitaires, larguant des vivres pour les Néerlandais dans les dernières semaines de la guerre. Le seul homme à avoir effectué 100 missions, Hewitt "Buck" Dunn, l'a fait avec le 390th Bomb Group.
Le 447th Bomb Group a piloté des forteresses volantes B-17 lors de missions de bombardement stratégique à partir
de Rattlesden, dans le Suffolk. Avec leur première mission à venir la veille de Noël, le 24 décembre 1943, leur objectif principal était de
frapper des sites qui affaibliraient les forces ennemies liées à une invasion terrestre planifiée de la France l'été suivant. Cela signifiait
qu'ils attaquaient
des ports, des sites de missiles, des aérodromes et des gares de triage en France, en Belgique et en
Allemagne. En juin 1944 même, le Groupe a soutenu l'invasion de la Normandie en bombardant des aérodromes et d'autres cibles près de la tête de
pont. L'un des B-17 du Groupe, nommé "Milk Wagon", a établi le record du nombre de missions sans retour en arrière pour un B-17 de la 3e Division
aérienne avec 129 missions.
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Formé au combat avec des B-17. Déménagé en Angleterre en novembre
1943 et affecté à la Huitième AF. Entré au combat en décembre 1943 et opéré principalement comme une organisation de bombardement
stratégique.
De décembre 1943 à mai 1944, a aidé à préparer l'invasion du continent en attaquant des enclos sous-marins, des
installations navales et des villes en Allemagne ; ports et sites de missiles en France ; et
des aérodromes et gares de triage en France, en Belgique et en Allemagne. Pendant la Grande Semaine, du 20 au 25 février 1944, participe à la
campagne intensive de bombardiers lourds contre l'industrie aéronautique allemande.
A soutenu l'invasion de la Normandie en juin 1944 en bombardant des aérodromes et d'autres cibles près de la tête de pont. A aidé la percée à St Lo en juillet et l'effort pour prendre Brest en septembre. A pilonné les positions ennemies pour aider l'invasion aéroportée de la Hollande en septembre. octobre 1944, mettant l'accent sur les sources de production de pétrole jusqu'à la mi-décembre.
Le 2e Lt Robert E Femoyer, navigateur, a remporté la médaille d'honneur pour son action le 2 novembre 1944 : lors d'une mission au-dessus de l'Allemagne, son B-17 a été endommagé par la flak et Femoyer a été grièvement blessé par des fragments d'obus ; déterminé à diriger l'avion hors de danger et à sauver l'équipage, il refusa un sédatif et, pendant plus de deux heures, dirigea si efficacement la navigation du bombardier qu'il retourna à la base sans autre dommage; Femoyer est mort peu de temps après avoir été retiré de l'avion.
Pendant la bataille des Ardennes, de décembre 1944 à janvier 1945, le groupe a attaqué des gares de triage, des ponts ferroviaires et des centres de communication dans la zone de combat. Puis reprise des opérations contre des cibles en Allemagne, attaquant le pétrole, les transports, les communications et d'autres objectifs jusqu'à la fin de la guerre. Pendant cette période, a également soutenu l'assaut aéroporté à travers le Rhin (mars 1945). De retour aux États-Unis en août 1945. Inactivé le 7 novembre 1945.
Le 452nd Bomb Group a piloté des forteresses volantes B-17 depuis Deopham Green, Norfolk, à partir de janvier 1944. Les équipages aériens ont touché des sites stratégiques en Allemagne mais ont également soutenu le mouvement des forces terrestres à travers l'Europe après le jour J. Le 6 juin 1944 même, le Groupe bombarde les défenses côtières avant le débarquement. Le 452nd Group a reçu une Distinguished Unit Citation pour avoir bombardé une base de chasseurs à réaction à Kaltenkirchen, dans le nord de l'Allemagne, le 7 avril 1945, sous la pression intense des chasseurs ennemis et de la DCA.
Activé le 15 juin 1942 à MacDill Field, Floride. Organisation et formation initiales à Pendleton Field, Oregon le 29 juin 1942. Formation de vol primaire à Davis-Monthan Field en Arizona du 28 août 42 au 31 oct. 42 ; puis à Biggs Field, El Paso, Texas du 1er nov. 42 au 2 janv. 1943. Formation avancée finale à Pueblo, Colorado, du 3 janv. au 30 mars 43.
L'échelon aérien a commencé son mouvement vers Bassingbourn, Royaume-Uni, le 1er avril 1943 et l'échelon terrestre est parti pour Camp Kilmer, New Jersey, le 17 avril 43, puis a navigué sur le Queen Elizabeth le 5 mai 1943. Ils sont arrivés à Greenock le 11 mai 1943.
Comprend les 331e, 332e, 333e et 410e Bomb Squadrons.
Le 94th Bomb Group a effectué 324 missions en 8 884 sorties du 13 mai 1943 au 21 avril 1945 et a largué 18 924 tonnes de bombes tout en perdant 153 avions MIA.
Après le jour de la victoire, le groupe a participé à des missions du projet "Nickel", lançant des tracts sur les anciens territoires occupés et aux personnes déplacées en Allemagne. En novembre 1945, les avions Forty Five sont retournés aux États-Unis ou transférés à d'autres unités, et les escadrons ont été inactivés. Le personnel restant a quitté Bury St.Edmunds le 11 décembre 1945.
Le groupe a inactivé le Camp Kilmer le 21 décembre 1945. Attribué à la réserve de l'US Air Force et établi d'abord en tant que groupe de bombardiers légers en 1949, puis en tant qu'organisation de transport volant sur C-119.
Le 95th Bomb Group était le seul Huitième Air Force Group à recevoir trois Distinguished Unit Citations. Le premier, partagé par les quatre Bomb Wing Groups, était pour le bombardement d'une usine d'avions sous le feu intense de l'ennemi à Ratisbonne le 17 août 1943. Le second a été décerné pour un raid sur les gares de triage à Munster le 10 octobre 1943 et le troisième pour bombardant une banlieue de Berlin, le 4 mars 1944, première fois que la capitale allemande était bombardée par l'USAAF. Après le jour de la victoire, le Groupe a transporté des prisonniers libérés et des personnes déplacées d'Autriche vers la France et l'Angleterre.
A effectué un total de 321 missions de combat entre le 13 mai 1943 et le 20 avril 1945 A
largué 19 769 tonnes de bombes et 456,5 tonnes de nourriture A
effectué 8 625 sorties
A perdu 156 B17 au combat, 36 dans d'autres opérations
1 362 avions ont été endommagés au combat et 61 forcés d'atterrir sur le continent
Réclamé 425 avions ennemis détruits, 117 probables, 231 endommagés.
Perdu 569 hommes KIA et 3 MIA (présumés KIA)
Perdu 825 hommes comme prisonniers de guerre, 61 internés, 61 évadés, 192 blessés au combat; 63 tués dans des accidents non liés au combat
Nombre total de victimes : 1 774
Ce parachutage a été effectué par 96e groupe de bombes
Le 96th Bomb Group a piloté des forteresses volantes B-17 vers des cibles à travers l'Europe occupée de mai 1943 à avril 1945.
Le Groupe a reçu deux Distinguished Unit Citations pour des missions particulièrement éprouvantes. Le premier a été décerné pour le bombardement d'une usine d'avions à Ratisbonne le 17 août 1943 sous la pression intense des combattants ennemis. Le second était pour avoir dirigé la 45th Bomb Wing à travers des conditions météorologiques difficiles et des tirs anti-aériens pour larguer leur charge utile sur les usines de composants d'avions à Poznan le 9 avril 1944.
Opération Cadillac
« Cadillac » était un important largage aérien allié de livraison d'armes, de munitions et d'autres fournitures aux forces de résistance françaises dans la région du massif du Vercors sous occupation allemande (14 juillet 1944).
Le largage a été effectué par quelque 144 bombardiers lourds Boeing B-17 Flying Fortress de la 8 e AAF américaine du lieutenant général James H. Doolittle fournis par la 3 e division de bombardement du major général Earle E. Partridge , utilisant la 4 e division de combat du brigadier général Frederick W. Castle. Bombardment Wing (94 th , 385 th et 447 th Bombardment Groups), le 13 th Combat Bombardment Wing du colonel Edgar M. Wittan (95 th , 100 th and 390 th Bombardment Groups) et le brigadier général Archie J. Old's Combat Bombardment Wing ( 96 ème , 388 ème et 452nd Bombardment Groups ), chacun chargé de conteneurs de ravitaillement retardés par parachute de 400 lb (181 kg) et escorté par environ 200 chasseurs Supermarine Spitfire de la Royal Air Force . Le bombardier Liberator a effectué ses descentes par groupes de 12 à une altitude de seulement 350 pieds (105 m) au-dessus des zones de largage marquées, et la précision de la livraison était donc particulièrement élevée.