FFI 8e RM Cantal
Cote 19P15/59
C10 - ORA
Groupement Aynard
Le Maquis de PLEAUX Groupement Eynard C10 - O.R.A
A Pléaux ou il dirigeait les chantiers d'une grande société de force et lumière électrique "La Forclumʺ, Jean-Robert Chavot (Patrice) comprit vite que la région était propice à l'établissement d'un maquis tant par la proximité au Sud des rives escarpées de la vallée de la Maronne de ses nombreuses et épaisses forêts (Enchanet, Les Estourocs) que de nombreux patriotes qui y demeuraient.
Aussi dés la fin de l'été 1943, Patrice prit contact avec le commandant
André Decelle (Didier) responsable du groupe de résistance du barrage de l'Aigle et se mit immédiatement à sa disposition
Mettant à profit sa situation professionnelle que lui permettait son entreprise, celle-ci étant S.Bétrieb aussi aide-t-il les jeunes réfractaires par le truchement d'emploi de fausses cartes d'identité ou d'alimentation à se soustraire au service du travail obligatoire (STO)
Il trouve également une aide efficace auprès des habitants de la ferme Delpeuch à Dix-Maisons au sud de Pléaux qui dans leur élan patriotique n'hésitent pas à mettre tout ce qu'ils pouvaient à sa disposition ainsi qu’auprès des responsables des Mouvements Unis de la Résistance (M.U.R) de l'arrondissement de Pléaux (Joseph Chancel, chef civil et son adjoint Jean-Marie Delprat (Marius) responsable militaire
Début mai 1944, Jean Chavot reçoit du commandant Decelle, l'ordre de préparer un camp d'accueil et d'instruction.
Sur les conseils d'André Tillet, le choix se porte sur le hameau de Longayroux ou les possibillités d'hébergement sont meilleures.
Ce camp est doté à proximité d'un terrain de parachutage, celui de (Serrurier)
Au petit groupe déjà installé depuis mars 1944 prés de la ferme Delpeuch, composé de Robert Zamet (Bob), Jean Masson (Jean), Marcel Weiss (Marcel), Louis Longobardi (Titin), Jean Haag (Jim), Abel Aubin (Binbin), Albert Lacassagne viendront bientôt les rejoindre à Longayroux eune dizaine de résistants locaux: Lucien Malarange (Lulu), Jean Fontrouge (Fonfon), Fernand Fau (Bécu), Louis Vaur (Tino), Emile Juliard (Saco), Roger Rivière, Pierre Vaissier (Pierrot), Camille Masse Sétil), Albert Sevetier (Bébert) ou vont bientôt se rassembler au pont de Rodemont tous les volontaires accourus à l'annonce du débarquement.
Le 6 juin, Raymond Soulas (Bertrand) commandant une compagnie de 50 hommes recrutée parmi les cadres et les ouvriers du chantier de la Maronne les rejoint.
Le 7 juin, le capitaine de l'armée de l'air Roger Thollon (Renaud) y arrive aussi après une marche de deux nuits et un jour à la tête de l’École des Cadres de (Jeunesse et Montagne), renforcé par des éléments des (apprentis de l'Air)
Le 8 juin, c'est au tour du lieutenant Michel Dutter (Bonneval), avec un groupe de maquisards du Mont Dore et de la Bourboule, puis d'autres jeunes de l'arrondissemment de Pléaux : Julien Bossé, Charles Marlot, Marcel Gasparoux, Paul Dugal, Guy de la Farge (Mousse), Marcel Serre, Maurice Laporte, Pierre Larrive, Jean Nivet, Henri Longour, Jean de la Farge, Jean Delprat, Joseph et René Foch, Maurice Paquin, Théodore Laval, Raymond Fontrouge, André Pougeol, Georges Gauffre, Léon Chancel, René Lavergne, Edouard Lafeuille, etc.
Le 15 juin 1944, le maquis de Pléaux ou groupement 21 aux ordres du chef de bataillon du génie Roger Playe (Eynard) et son adjoint, le chef de bataillon d'infanterie Anselme Erulin (Carthian) est maintenant fort de 300 hommes mais l'armement demeure fort modeste jusqu'au parachutage du 14 juillet.
Le hameau de Longayroux, trop dangereusement encaissé, est alors abandonné pour des petits hameaux autour de Calau mieux aéré, puis ensuite pour Leconet.
ci-dessous Citation à l'Ordre des F.F.I.
N°154 2e Section Compagnie BERTRAND (Groupement EYNARD)
Le chef Militaire des F.F.I. d'Auvergne
P.O. le Chef d'Etat-Major MORTIER
La 2e section de la Compagnie BERTRAND, comprenait, en Août 1944, les militaires suivants:
Sous/Lieutenant WARLUZEL Chef de Section
Sergent-Chef MARRON Adjoint au Chef
Caporal-Chef Jules ESCALON Mort pour la France (dit FRANCIS)
Caporal-Chef DERIVE
Caporal COUDERT Raymond (ancien maire de St Privat)
Volontaires : LAZZAROTO, LOUDIERE, FAUGNER, MORVAN Mort pour la France, LELONG Mort pour la France, BONA Hugues Mort pour la France, AUBIGNAC René, CHAMPEL, RAVEL, BONA Jean, BERTRAND Jacques (Prisonnier)
ZUCCA José né le 25/11/1925 à St Julien le Pèlerin (19 ) , AVIAS, VESSIER, VALADE Henri, VALADE René Mort pour la France, FAURE, BORDES
Chef de Bataillon PLAYE
Je cherche à identifier les personnes qui sont sur cette photo, la plupart étaient originaires de la Xaintrie.
Certains sont mentionnés dans le texte ci-dessus
Pouvez-vous m'aider ?? Alain AUBIGNAC
Les responsables de la Compagnie EYNARD n'ayant pas répondu aux demandes
du Colonel DUPLESSIER .
La compagnie n'a pas été homologuée. La délivrance de la carte de Combattant Volontaire de la Résistance restant subordonnée à cette homologation pour les anciens militaires F.F.I
Roger PLAYE alias Eynard X 1924
Né(e) le/en 19-09-1903 à Paris 8e arrondissement (75 - Paris (ex Seine), France)
* Carrière Famille résistance forces françaises de l’intérieur (FFI)
* Date du décret 15/10/1945
Date de publication au JO 20/10/1945
Décoration Médaille
* Base des Morts pour la France de la Guerre d'Indochine
Mort pour la France le 07-11-1954 (Près de Trang Bang, Viet Nam)
51 ans, 1 mois et 17 jours
Carrière Statut militaire
Grade général de brigade
Mention Mort pour la France
Cause du décès accident d'automobile
Lieu de transcription du décès Paris 8e arrondissement
Sources Service historique de la Défense, Caen
Le 6 juin, Raymond Soulas (Bertrand) commandant une compagnie de 50 hommes recrutée parmi les cadres et les ouvriers du chantier de la Maronne les rejoint.
Jeune polytechnicien (X39), Raymond Soulas s’engage dans la Résistance aux côtés d’une équipe d’ingénieurs travaillant au barrage de l’Aigle sur la
Dordogne, dans le cadre de l’ORA (Organisation de la Résistance de l’Armée). Fait prisonnier lors d’un engagement dans le maquis du Lioran, déporté le 30 août 1944 de Clermont-Ferrand vers le
Struthof, évadé puis repris, il arrive finalement à Buchenwald le 10 septembre 1944 par le convoi parti de Belfort (matricule 85162). Il est ensuite affecté au kommando de Langenstein-Zwieberge.
Toute sa vie il est resté attaché à ses camarades rescapés, notamment lors des repas fraternels, à la table des anciens de ce terrible camp, ainsi
qu’au souvenir de ses camarades qui n’avaient pu survivre à l’enfer.
Il est décédé le 24 novembre 2015 à l’âge de 97 ans.
Les études préliminaires aboutirent à la construction le 03/11/1931 (Journal officiel) de la Société des Forces Motrices de la Maronne, qui commença en 1940 les travaux de la chute de Saint-Geniez-Ô-Merle et les poursuivit jusqu'en 1945.
Le 21/05/1946 est la date à laquelle la Nationalisation de l'électricité les intégra au patrimoine d'Èlectricité de France. La présente concession prendra fin le 31/12/2021 ( décret du 22/07/1958)
Centrale Hydro Electrique de Saint-Geniez-Ô-Merle (19)
sur la rivière Maronne en 1949
Mémorial de l'Usine Hydro Electrique de Saint-Geniez-Ô-Merle
Inscrit sur le monument
"Ont travaillé sur les chantiers de Saint-Geniez-Ô-Merle
et ont donné leur vie pour la libération de la France"
Partie gauche
du monument commémoratif
BACHIR ben Ayad
BALDELLI Triestre
BONA Hugues
CARBONEL Jean
CASTRO Antonio
ESCALON Jules
HACENE ben Mohamed
BACHIR ben Ayad ( Maquis Armée Secrète AS, bataillon As de Carreau)
Né en 1916, décédé le 20/08/1944 à Corrèze (Corrèze)
Commune de Saint-Priest-de-Gimel
Sur le Monument de Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze)
Inhumation Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente)
Nécropole Nationale Section 1, Carré B, Rang2, Tombe 196
Stèle commémorative de la gare de Corrèze (Corrèze)
BALDELLI Triestre ( Maquis Armée Secrète AS,
bataillon As de Cœur)
Nom de guerre "André" tué prés de la Maison Jarnolles
Né le 09/06/1919 à La Roquette-sur-Var (Alpes Maritimes)
Décédé le 08/06/1944 à Cressensac (Lot)
Sur le monument de Cressensac
Sur le monument aux Morts de Peille (Alpes Maritimes)
Sur le Monument de Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze)
BALDELLI Triestre
Né le 9 juin 1919 à La Roquette-sur-Var (Alpes-Maritimes), mort au combat le 8 juin 1944 à Cressensac (Lot) ; ouvrier sur un barrage ; résistant au sein de l’Armée secrète (AS).
Trieste Baldelli travaillait durant l’Occupation sur les chantiers de Saint-Geniez-Ô-Merle en vue de la construction d’une
usine Hydro Electrique. Il habitait alors probablement à Saint-Cirgues-La-Loutre (Corrèze). Ce secteur du Barrage de l’Aigle a été un foyer de Résistance important, aux limites du Cantal et de la
Corrèze, recrutant de nombreux travailleurs étrangers, en particulier des ouvriers Espagnols issus des groupement de travailleurs étrangers (GTE).
La plupart des ouvriers rejoignant ici la Résistance ont intégré l’ORA. Trieste Baldelli a pour sa part rejoint l’Armée secrète, Bataillon As de cœur
Voir suite du texte Site Maitron
Accord Monsieur Panthou
BONA Hugues (Maquis barrage de l'Aigle)
Né à Saint-Julien-le-Pélerin 20/09/1926 (Corrèze)
Décédé le 13/08/1944 à Laveissière (Cantal) Lieu Pierre Taillade
Sur le Monument de Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze)
Fils de BONA Virginio né le 06/06/1889 en Italie, cordonnier
Et de ZÈNI Angolina née le 28/08/1896 en Allemagne
Réside à Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze)
Sur le Monument de Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze)
CARBONEL Jean (CARBONNEL Jean-Marie)
Né le 18/12/1904 à Mur-de-Barrez (Aveyron)
Décédé dans la nuit du 7 au 8/08/1944 à Bussac (Cantal)
Sur le Monument Mur-de-Barrez (Aveyron)
Fils de CARBONNEL Jean et MANHES Julie
Célibataire réside à Saint-Cirgues-La- Loutre (Corrèze)
Sur le Monument de Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze)
Titres, homologations et services pour faits de résistance
Jean CARBONNEL
Né(e) le/en 18-12-1904 à Mur-de-Barrez (12 - Aveyron, France)
Carrière Famille résistance forces françaises de l’intérieur (FFI)
Cote(s)Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 105968
CARBONNEL Jean, Marie
Né le 18 décembre 1904 à Mur-de-Barrez (Aveyron), disparu le 8 août 1944 à Massiac (Cantal) ; ouvrier du bâtiment ; résistant au sein de l’ORA homologué FFI.
Fils de Jean Marie Carbonnel, 34 ans, cultivateur, et de Julie Manhès, 29 ans, coutuière, son épouse, Jean Carbonnel habitait
Saint-Cirgues-La-Loutre (Corrèze) en 1944. Il était célibataire et il a travaillé durant l’Occupation sur les chantiers de Saint-Geniez-Ô-Merle en vue de la construction d’une usine Hydro
Electrique. Ce secteur du Barrage de l’Aigle a été un foyer de Résistance important, aux limites du Cantal et de la Corrèze, en particulier des ouvriers Espagnols issus des groupement de
travailleurs étrangers (GTE).
Il a rejoint la Résistance au sein du maquis de Pleaux (Cantal) relevant du groupe Eynard, de l’ORA du Cantal.
Voir suite du texte Site Maitron
Accord Monsieur Panthou
CASTRO Antonio
Né le 23/02/1914 à Passos (Portugal)
Ouvrier mineur réside à Lalo
Sur le Monument de Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze)
ESCALON Jules (Maquis barrage de l'Aigle)
Né le 01/02/1923 à Liesse-Notre-Dame (Aisne)
Décédé le 13/08/1944 à Laveissière (Cantal) Lieu Pierre Taillade
Sur le Monument de Saint-Privat (Corrèze)
Titres, homologations et services pour faits de résistance
Jules Francis ESCALON
Né(e) le/en 01-02-1923 à Liesse-Notre-Dame (02 - Aisne, France)
Carrière Famille résistance forces françaises de l’intérieur (FFI)
Cote(s)Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 210668
HACENE ben Mohamed ( Maquis Armée Secrète AS, bataillon As de Carreau)
Acte décé Hassine Ben Mohamed Ben Ammar Trabelsi
Né en 1915 à Kélibia (Tunisie)
Mariage le 27/03/1933
Décédé le 19/08/1944 la gare de Corrèze (Corrèze)
Commune de Saint-Priest-de-Gimel
Soldat au 24e Régiment de Tirailleurs Tunisiens
Réside à Rebia (Tunisie)
Sur le Monument de Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze)
Stèle commémorative de la gare de Corrèze (Corrèze)
Partie centrale du monument commémoratif
LELONG Maurice
LHASSEN ben Ouakrim
MILKOVIC Branko
MOHAMED ben Oucine
MOHAMED ben Stitou
MOHAMED ben Tayeb
LELONG Maurice Yves Henri (Maquis barrage de l'Aigle)
Né le 01/05/1922 Saint-Quentin (Aisne)
Décédé le 13/08/1944 à Laveissière (Cantal) Lieu Pierre Taillade
Inhumation à Saint-Quentin (Aisne)
Monument Saint-Julien-aux-Bois (Corrèze)
Fils de LELONG Maurice, René, Paul (horloger)
Et de LEFEVRE Madeleine, Amélie, Louise, Juliette
Les parents résident 4 rue Raspail à Saint-Quentin (Aisne) en 1922
Titres, homologations et services pour faits de résistance
Maurice Yves Henri LELONG
Né(e) le/en 01-05-1922 à Saint-Quentin (02 - Aisne, France)
Carrière Famille résistance forces françaises de l’intérieur (FFI)
Cote(s)Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 359203
LHASSEN ben Ouakrim ( Maquis Armée Secrète AS, bataillon As de Carreau)
Né en 1907 au (Maroc)
Soldat
Décédé le 19/08/1944 la gare de Corrèze (Correze)
Commune de Saint-Priest-de-Gimel
Sur le Monument de Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze)
Stèle commémorative de la gare de Corrèze (Corrèze)
MILKOVIC Branko
Nom MILJKOVIC, Prénom Branko
Né le 26/03/1906 à Staro Selo (Yougoslavie) Célibataire ,
ouvrier mineur réside à Lalo
Sur le Monument de Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze)
MOHAMED ben Oucine ( Maquis Armée Secrète AS, bataillon As de Carreau)
Né en 1905 à Douar ould Ajjad (Algérie)
Décédé le 19/08/1944 Correze)
Commune de Saint-Priest-de-Gimel
Stèle commémorative de la gare de Corrèze (Corrèze)
Sur le Monument de Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze)
MOHAMED ben Stitou
Décédé le 21/07/1941 (22ans) à Nantes (Loire Atlantique)
Carré militaire de la Chauvinière à Nantes
MOHAMED ben Tayeb ( Maquis Armée Secrète AS, bataillon As de Carreau)
Né en 1914 Ville El Kef (Tunisie)
Décédé le 22/08/1944 Gare de Corrèze (Correze)
Commune de Saint-Priest-de-Gimel
Mort de la Résistance, Sergent
Stèle commémorative de la gare de Corrèze (Corrèze)
Sur le Monument de Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze)
N'apparait pas sur le monument :
Acte de décès registre Mairie de Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze)
VEKMAN Edouard (Compagnie Bertrand maquis barrage de l'Aigle)
Né le 11/10/1900 en Pologne
Décédé le 10/10/1944 à Aurillac (Cantal) 50 av de la République
Fils de VEKMAN Paul et CHIMONA Agnès
Réside à Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze)
FFI Mort pour la France , sépulture Villeurbanne (Rhône)
Nécropole "La Doua" carré E, Rang 7, Sépulture 46
Partie droite du monument commémoratif
MORVAN Robert
PERROT Louis
RUS Jean
SALAH Saïdi
SQUARANTI Adolphe
VALADE René
VARIERAS Henri
MORVAN Robert Joseph (Maquis barrage de l'Aigle)
Né le 31/07/1919 à Vitry le François (Marne)
Décédé le 13/08/1944 à Laveissière (Cantal) Lieu Pierre Taillade
Inhumation Saint-Julien-aux-Bois (Corrèze)
Décoré de la médaille militaire à titre posthume
Croix de Guerre avec palmes décret le 11/05/1954
Fils de MORVAN Alexis Jacques Marie
Et de DELZOR Marie Louise Née à Saint-Julien-aux-Bois
Titres, homologations et services pour faits de résistanc
Robert Joseph MORVAN
Né(e) le/en 31-07-1919 à Vitry-sur-Seine (94 - Val-de-Marne (ex Seine et Seine-et-Oise), France)
Carrière Famille résistance forces françaises de l’intérieur (FFI)
Cote(s)Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 432562
PERROT Louis ( PERRAULT Louis)Décédé le 09/06/1944 à Cressensac (Lot)
Sur le Monument de Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze)
RUS Jean ( Maquis Armée Secrète AS, bataillon As de Cœur)
Nom de guerre "Baptiste" tué prés de chez M. Vitrac
Né le 19/08/1911 à Maria (Espagne)
Décédé le 08/06/1944 (32ans) à Cressensac (Lot)
Sur le Monument de Cressensac
Sur le Monument de Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze)
SALAH Saïdi ( Maquis Armée Secrète AS, bataillon As de Carreau)
Membre de la Résistance FFI , Caporal classe 1937
Naissance 01/01/1917 Aïn Abessa (Algèrie)
Décédé le 19/08/1944 Saint-Priest-de-Gimel (Correze)
Stèle commémorative de la gare de Corrèze (Corrèze)
Inhumation Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente)
Nécropole Nationale Section 1, Rang 1, Tombe 186
Sur le Monument de Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze)
SQUARANTI Adolphe ( Maquis Armée Secrète AS,
bataillon As de Coeur)
Nom de guerre "François" tué à la Bergerie chez Louis Guary
Né le 03/05/1920 à Reverè Veronese (Italie)
Décédé le 08/06/1944 (24ans) à Cressensac (Lot)
Monument commémoratif Résistance de Cressensac
Sur le Monument de Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze)
** Titres, homologations et services pour faits de résistance
Adolphe SQUARANTI
alias François
Né(e) le/en 03-05-1920 à Revere (Italie)
Carrière Famille résistance
forces françaises de l’intérieur (FFI)
Cote(s)Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 555874
**Base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale
Adolphe SQUARANTI
Mort pour la France le 08-06-1944 ( Cressensac, 46 - Lot, France)
Né(e) le/en 03-05-1920 à Rovere Véronese (Italie)
24 ans, 1 mois et 4 jours
Carrière Statut militaire
Unité forces françaises de l'intérieur (FFI)
Mention Mort pour la France
Cause du décès tué au combat
Sources Service historique de la Défense, Caen
Cote AC 21 P 156057
VALADE René (Maquis barrage de l'Aigle)
Né à Saintes le 26/10/1922 (Charente Maritime)
Célibataire, électricien,
Réside à Saint-Simon -de-Pellouaille (Charente Maritime)
Décédé le 13/08/1944 à Laveissière (Cantal) Lieu Pierre Taillade
Monument de Laveissière (Cantal)
Monument de Saint-Privat (Corrèze)
Monument Saint-Simon -de-Pellouaille (Charente Maritime)
Fils deVALADE Marcel Jean Baptiste et BOUDEAU Yvonne
** Base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale
René Georges VALADE
Mort pour la France à (Laveissière, 15 - Cantal, France)
Né(e) à Saintes (17 - Charente-Maritime (ex Charente-Inférieure), France)
Carrière Statut militaire
Mention Mort pour la France
Cause du décès tué au combat
Sources Service historique de la Défense, Caen
Cote AC 21 P 170311
** Titres, homologations et services pour faits de résistance
René Georges VALADE
Né(e) le/en 26-10-1922 à Saintes (17 - Charente-Maritime (ex Charente-Inférieure), France)
Carrière Famille résistance forces françaises de l’intérieur (FFI)
Cote(s)Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 582373
VARIERAS Henri
Né le 17/06/1921 à Saint-Bazile-de-la-Roche (Corrèze)
Décédé le 24/11/1944 (23 ans) Courtelevant (Terr de Belfort)
Monument aux Morts de Courtelevant (Terr de Belfort)
Commune : Réchésy
Monument aux Morts Saint-Bazile-de-la-Roche (Corrèze)
Soldat au 152e Régiment Infanterie
Fils de VARIERAS Julien cultivateur, 34 ans en 1921
Et de MORANGE Hortense 28 ans en 1921
Adopté Pupille de la Nation le 26/05/1939
Base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale
Henri VARIERAS
Mort pour la France le 24-11-1944 (Courtelevant, 90 - Territoire de Belfort, France)
Né(e) le/en 17-06-1921 à Ste Bazile de La Roche (19 - Corrèze, France)
23 ans, 5 mois et 7 jours
Carrière Statut militaire
Unité152e régiment d'infanterie (152e RI)
Mention Mort pour la France
Cause du décès tué au combat
Sources Service historique de la Défense, Caen
Cote AC 21 P 166308
Maquis de la Corrèze
SITUATION NUMÉRIQUE à la date du 15 Août 1944
1/2 Brigade Haute Corrèze : Effectifs 1700 Emplacements du P.C. : Ussel Emplacement des Unités: Région d'Ussel
E.M & Compagnie de C?T (Mousoulat Macheix) : Effectifs 300 Emplacement du P.C.: Lanteuil Emplacement des Unités: Lanteuil
AS de Cœur (Romain): Effectifs: 450 Emplacement du P.C.: Camps, région de Beaulieu et de Meyssac: Emplacement des Unités: Idem
AS de Pique (Habert) : Effectifs: 400 Emplacement du P.C.: Chassat-Beynat Emplacement des Unités: Idem
AS de Carreau (Chevalier) : Effectifs: 400 Emplacement du P.C.: Sud de Tulle Emplacement des Unités: Idem
AS de Trèfle ((Pierrot): Effectifs: 1250 Emplacement du P.C. : Région Pompadour et Terrasson Emplacement des Unités: Arrondissement de Brive-Nord
G.F. de Tulle (Hubert): Effectifs: 500 Emplacement du P.C.: Région Tulle Emplacement des Unités: Idem
Total : 3300
En campagne le 15 Août 1944
Le Lieutenant-Colonel HERVE Commandant la Brigade A.S.
SAINT-PRIEST-DE-GIMEL (19)
A la mémoire de soldats Nord-Africains ou étrangers
appartenant à la 9e compagnie
de l'AS de Carreau, demi brigade Basse-Corrèze, commandée par
le Lieutenant COULON , compagnie M.O.I.(Main-d’oeuvre immigrée)
Déclarations en Mairie le 22/08/1944 Gare de Corrèze (Corrèze)
Commune de Saint-Priest-de-Gimel
Par le Lieutenant Robert GEORGES 39 ans, 10 Cie, 3em Section, Brigade AS
Stèle commémorative de la gare de Corrèze
Commune St -Priest-de-Gimel (Corrèze)
BEN AYEB Bachir 1939-1945
19/08/1944
BEN MOHAMED Hacine 1939-1945 19/08/1944
BEN OUKRINE Lahcine 1939-1945 19/08/1944
BEN TAYEB Mahomed 1939-1945 19/08/1944
SALAH Saidi 1939-1945 19/08/1944
Compagnie M.O.I.(Main-d’œuvre immigrée)
Document ci-dessous
Morts pour la France pendant la Bataille d'Ègletons (Corrèze)
Une colonne de la Wehrmacht , bataillon du 194e régiment de sécurité, est composée d’une cinquantaine de véhicules différents (automitrailleuses, voitures blindées, canons…) et d’environ 300 hommes. Elle vient de Séte et se dirige vers Clermond-Ferrand avec la volonté de rejoindre le département de l'Allier en passant par la RN 89. Elle passe donc par les villes de Tulle, Egletons et Ussel.
La Résistance, pour retarder ou empêcher l'avancée de ces forces allemandes, a saboté plusieurs routes en les parsemant d'obstacles. La colonne essuie plusieurs embuscades particulièrement près de Gimel, au lieu-dit la Bitarelle, puis aux alentours du bourg de Corrèze, mais elle poursuit sa route sans encombre.
La bataille d'Égletons se déroule du 3 août au 20 août 1944. Arrivée le 3 août à Egletons (Corrèze) la colonne de la Wehrmacht est accrochée par les FFI. Les combats entre les forces terrestres allemandes et alliées, secondées par l'aviation, vont être rudes. De nombreux bâtiments sont incendiés. Les Allemands contrôlent finalement la ville le 19 août, mais la quittent le 20 août.
Voir la suite de la Bataille d'Ègletons sur :
http://www.haute-correze.fr/egletons-la-ville/
CRESSENSAC (46)
Tombé le 8 juin 1944 à la Jarrige de Cressensac ( 46)
Compagnie AS de l'AS de Coeur , commandée par le Commandant MERLAT
Monument commémoratif de Cressensac (46)
BALDELLI
Trieste
1939-1945
08/06/1944 Cressensac (46)
RUS
Jean
Pierre
1939-1945
08/06/1944 Cressensac (46)
SQUARANTI Adolphe 1939-1945
08/06/1944 Cressensac (46)
PERROT Louis ( PERRAULT Louis) 1939-1945 09/06/1944 Cressensac (46)
Documents ci-dessous
Le 6 juin 1944, alors que le Débarquement débute sur les plages normandes, Hitler comprend qu'il a besoin de renforts. Le leader nazi fait appel à la division blindée
SS Das Reich, une unité d'élite basée à
Montauban.
Quinze mille hommes prennent alors la route avec une double mission : rejoindre au plus vite la Normandie et nettoyer les maquis français des
résistants qui ne manqueront pas de s'interposer. Cette unité d'élite, composée de jeunes engagés – dont des Alsaciens – et de vétérans rompus aux méthodes punitives, va multiplier les atrocités,
notamment à Tulle (98 hommes choisis au hasard et pendus à des balcons ou à des
réverbères) puis, plus effroyable encore, le massacre de la population d'Oradour-sur-Glane (642 morts) dans le Limousin.
En tout cas, le 8 juin, la partie mobile de la division se met en route : les éléments sur roues ou semi-chenillés (bataillon de reconnaissance et régiment mécanisé « Der Führer ») se dirigent vers Brive et sont accrochés par les maquisards à Groléjac, à Rouffillac et surtout à Bretenoux et Cressensac. Selon Max Hastings, les Allemands perdent une quinzaine d'hommes et les Français plus d'une centaine.
L’Armée secrète (AS) est un regroupement de résistants français pendant la Seconde Guerre mondiale, créé en septembre 1942. Cette structure de combat est issue du regroupement des formations paramilitaires des trois plus importants mouvements de résistance « gaulliste » de la zone sud : Combat, Libération-Sud et Franc-Tireur.
Les Maquis du Barrage de l'Aigle
C'est là, dans la nuit du 11 au 12 août 1944
Au lieu-dit "La Roche Taillade" (15)
Que la 2ème section de la Compagnie Bertrand
Sous la direction du sous-lieutenant Warnuzel
S'illustra en stoppant une importante colonne ennemie
Monument commémoratif de Laveissière (15)
BONA Hugues 1939-1945 dans la nuit du 11 au 12 août 1944
ESCALON Jules 1939-1945 dans la nuit du 11 au 12 août 1944
LELONG Maurice 1939-1945 dans la nuit du 11 au 12 août 1944
MORVAN Robert 1939-1945 dans la nuit du 11 au 12 août 1944
VALADE René 1939-1945 dans la nuit du 11 au 12 août 1944
Élève à l'école des Ponts et Chaussées, Raymond Soulas travaillait à la construction du barrage de
Saint-Geniez-Ô-Merle sur la Maronne. Recruté par André Decelle , il fut chargé de constituer une compagnie avec des éléments du chantier. Durant l'hiver 1943-1944, il procéda au recrutement d'une cinquantaine d'hommes qui se réunissaient dans une ferme abandonnée sur la rive gauche de la Maronne. Au moment du débarquement, Soulas et ses hommes dont l'effectif s'était étoffé de résistants du lieu, arriva à Langayroux. Pendant les semaines qui suivirent, l'instruction de la compagnie, intégrée au groupement Eynard se continua avant le départ pour le secteur de Riom-és-Montagnes.
Crédit photos Délégation Militaire Départementale du CANTAL
La " Bataille du Lioran " est un ensemble de combat, qui eut lieu du 7 au 13 août 1944, entre des troupes allemandes venues d'Aurillac et des détachements de la Résistance Française.
L'opération comprend les Combats du Pas-de-Compaing (le 7 août)
et les Combats du Lioran (les 11, 12 et 13 août 1944).
Pour les FFI :
le groupement "Renaud", commandé par le Commandant Robert THOLLON, composé de 4 compagnies "ANTOINE-MICHARD" -
"GOAILLE" - "OSTERTAG" et "Olivier" aux ordres du Lieutenant LISBONIS
le groupement "Eynard", commandé par le Commandant Roger PLAYE, composé des compagnies "BONNEVAL" (commandée par le lieutenant DUTTER Michel) et "BERTRAND" (commandée par le lieutenant SOULAS Raymond)
le groupement "Allard", commandé par le Commandant Auguste MERLAT, composé des compagnie "Bruno" commandé par le
lieutenant Robert POIRIER, "Bernard" comandée par le Lieutenant MEYER "Lorrain"...
le groupement "Melbourne", commandé par le Commandant Alex HOAREAU "Christian"
le groupement "DIDIER", commandé par le Commandant André DECELLE
Pour les Allemands :
La garnison d'Aurillac 700 hommes aux ordres du Oberst (colonel) Ulrich BORMANN et de son Adjoint "Opérations", le Commandant KRANISCH 40 miliciens
En renfort :
Aviation : 3 chasseurs-bombardiers Junker 88 le 12 août et 2 Dornier 17 le 13 août basés et ravitaillés à Aulnat
La Brigade JESSER, composée d'une colonne motorisée d'une centaine de véhicules, avec de l'artillerie tractée, venue de Clermont-Ferrand. Cette division des forces Allemandes était, pendant l’été 1944, destinée à la répression de la résistance et à l’élimination des maquisards en Auvergne et dans le Limousin
« Les événements d'Aurillac bousculèrent les choses: le 9 à midi, un coup de fil du S.R. nous apprenait que les Allemands quittaient en force la ville.
Le jeudi 10 août, la garnison Allemande d'Aurillac commençait, à midi, l'évacuation de la ville : toute la journée y sera employée, les derniers éléments quittant Aurillac à la nuit. Au total, 700 hommes environ
L'embuscade à tendre au Lioran serait confiée aux deux Groupements "Renaud" et "Eynard". Deux autres Groupements étaient mis en alerte : au Nord-Est, le Groupement O.R.A. "Allard" (MORLAT) responsable de la zone 6 (Saint-Flour) - qui n'aura pas à intervenir ; au Sud, le Groupement "Melbourne" (SILBERT) responsable de la zone 11 (Aurillac-Maurs) avec mission de talonner l'arrière de la colonne et d'empêcher tout repli.
La mission impartie au Groupement "Renaud" était de tenir, sous son feu, le plus longtemps possible, l'entrée Sud du tunnel - pour y exercer une action retardatrice - tout en évitant de se laisser déborder, pour pouvoir se joindre ensuite, en réserve d'appui, au Groupement "Eynard". Ce dernier avait, pour sa part, la mission de préparer, puis de déclencher une embuscade à quelque deux kilomètres après la sortie Nord du tunnel (vers Murat), au site encaissé de la Pierre Taillade, là où la destruction programmée d'un pont enjambant le profond ruisseau du même nom permettrait une nette coupure de la route.
le vendredi 11 août, en fin de matinée, le groupement "Eynard" avait terminé la mise en place de son dispositif : La Compagnie "Bertrand" avait pris position dans les hauteurs de la Pierre Taillade avec 2 sections dont la section "Warluzel" placée sur la berge gauche du ravin, juste au dessus du pont, la section "Jacquin", de l'autre coté de l'Alagnon, le long de la voie ferrée. Pour compléter ce dispositif, 2 sections supplémentaires étaient fournies par la Compagnie "Bonneval". Elles étaient embusquées à la tête Nord du tunnel, prêtent à faire sauter la voûte de la sortie Nord.
Le Lieutenant "Bertrand" était installé avec son P.C. à mi-pente, 100 mètres en arrière de la section "Warluzel".
Le vendredi 11 à 16 h 30, le feu fut ouvert sur les avant-gardes de la colonne Allemande arrivée à environ 1 km au Sud du tunnel. Immédiatement, les Allemands ripostèrent à l'arme lourde. Au bout d'une demi-heure, la position avancée devenant intenable, THOLLON ordonna le repli des avant-postes. Les Allemands, comprenant qu'une souricière leur était tendue, partirent à l'assaut des crêtes, par l'Est : ils furent vite au contact des avant-postes de GOAILLE et des tirs au jugé sur les couverts forestiers appuyèrent leur progression. GOAILLE devait reculer pied à pied
Le Groupement "Eynard" qui passait ainsi en première ligne, fît sauter la voûte de la sortie Nord du tunnel. Les patrouilles Allemandes, devenues maîtresses du col et des crêtes environnantes, continuèrent à progresser, tandis que le gros de la colonne, talonnée au Sud par les hommes de "Christian", s'engouffrait dans le tunnel et se heurtait à l'éboulement de la voûte de la sortie Nord : il lui fallut plusieurs heures pour dégager la sortie du tunnel, avant de s'engager sur la route de Murat... Mais "Eynard" les y attendait au pont de la Pierre Taillade encore intact.
Ce pont avait été miné, dans la nuit du 10 au 11, par un de nos amis de Mauriac, l'Ingénieur des Travaux Publics Ernest REVERSAC. THOLLON l'avait envoyé quérir d'urgence lorsqu'il avait appris l'indisponibilité du Capitaine du Génie "Renard"
A minuit, "Bertrand" était sur la route, où, à 600 mètres du P.C. du commandant "Eynard" et il percuta les cyclistes Allemands. Un coup de volant jeta la voiture en travers de la route, "Bertrand" sauta à terre et, coudes au corps, sous les balles, fonça dans la nuit, au hasard...
Le charme était rompu ! Les allemands surent qu'il y avait du monde par là et s'arrêtèrent pour attendre les événements. Fraisse-Haut, alerté, envoya la patrouille du Chef MARCEL et enfin "Warnuzel", dressa l'oreille, inquiet de ces coups de fusils venus d'une direction insolite... Il s'approcha du bord de la falaise, ne vit rien, mais entendit... "un pédalier qui grince" ! Accompagné de son meilleur grenadier, il descendit le plus bas possible. Ils avaient tous deux, dans chaque main une grenade dégoupillée. Ils virent des Allemands dans les fossés de la route, sur le pont, partout... Des deux mains, ils balancèrent leurs grenades dans le bas. Les Allemands, en panique, firent demi-tour en laissant derrière eux : 9 cadavres autour du pont et de nombreux blessés.
12 août 1944 le groupement Eynard, commandé par le Commandant Roger PLAYE, fait sauter le Pont de la Pierre Taillade lorsqu'une avant-garde cycliste allemande s'y engage. Les Allemands se regroupent au village du Lioran.
13 août 1944 Les Allemands réparent la coupure du pont détruit de la Pierre Taillade avec des troncs de sapins et peuvent reprendre la route Après leur passage, ils détruisirent le pont qu'ils avaient provisoirement rétabli...
En ce matin du 12, il apparut que les Allemands se regroupaient vers la sortie du tunnel tandis que nos Compagnies se déployaient "en éventail" de part et d'autre de la vallée, d'une crête à l'autre, à la hauteur de la coupure de la Pierre Taillade.
Nous n'allions pas tarder à comprendre la cause de cette apparente inactivité. Vers 14 heures, trois chasseurs-bombardiers Junker 88 apparurent, venant du Nord. Ils se mirent à mitrailler et à bombarder tout ce qui paraissait bouger dans la vallée et sur les pentes.
12 août 1944 Vers 14h00, afin d'anéantir la résistance FFI lors des combats du Lioran trois chasseurs-bombardiers Junkers 88 en provenance du Nord, se mettent à mitrailler et à bombarder tout ce qui parait bouger dans la vallée de la Cère et sur ses flancs.
Nous voici à l'aube du dimanche 13 août, la journée s'annonçait radieuse, les hommes étaient reposés et plein d'allant. Mais ce fut un dimanche tragique, qui fût pour la Compagnie "Bertrand", un terrible jour d'épreuve.
En ce matin du 13, ce sont les Allemands qui reprirent l'offensive avec, à nouveau, l'appui de son aviation. Celle-ci détruisit partiellement les villages de Laveissière et Fraisse-Haut.
Dans la vallée, un peu avant 9 heures, un autocar vint chercher la section "Warluzel". Du cantonnement de La Chevade, par Le Meynial, Laveissière, elle descendit à Fraisse-Haut. Les avions Allemands qui tournaient dans le ciel avaient repéré l'autocar et l'escortèrent.
On retrouve "Bertrand" avec le Commandant OSTERING qui a reçu la direction des opérations dans le secteur. Le Lieutenant était sombre, avait les traits durcis par la fatigue. Depuis sa course dans la nuit, il boitait légèrement.
La section "Warluzel" devait se porter sur la position au dessus du pont de la Pierre Taillade. La place du Lieutenant "Bertrand" était au P.C., mais cette section représentait pour lui, maintenant, toute sa compagnie. Alors, derrière lui, en colonne par un, à cinq mètres d'intervalle, les 30 hommes s'engagèrent sur la route. Les deux avions rodaient toujours.
La section quitta la route, en ordre dispersé, les hommes commencèrent à gravir le talus. Il n'était pas tout à fait 10 heures, quand une fusée rouge lancée par un des avions, tomba sur le pont détruit... Alors, ce fût le drame, atroce, terriblement rapide. Sur ces hommes qui montaient péniblement à découvert, plusieurs mitrailleuses Allemandes, se démasquèrent et fournir un feu nourri, parfaitement ajusté. En 10 secondes, 5 hommes étaient touchés. Le Lieutenant, qui était près à atteindre le couvert, s'y jeta d'un bond. Un volontaire l'imita. Les autres plus près de la route se laissèrent glisser dans le fossé.
"Bertrand" et son compagnon, miraculeusement indemnes, s'abritèrent comme ils purent. Les balles pleuvaient autour d'eux. Les avions continuaient de tourner au dessus de leur têtes, piquaient sur le bois, lâchaient plusieurs chapelés de grenades.
Plus rien ne bougeait sur le glacis, ni dans le bois. Le feu cessa. "Bertrand examina la situation, elle était terrible mais pas désespérée. Ils auraient pu essayer de fuir, à tous risques vers les crêtes, ou se mettre en boule et rouler jusqu'au fossé. Mais là, tout près, à quelques mètres au dessous de lui, les blessés, ses blessés gémissaient et râlaient. Certains, sans doute, n'étaient que légèrement atteints. "Bertrand" ne se sentit pas le courage de les abandonner. Il leur parla et essaya de les soutenir en attendant des renforts par les hauts
En effet, les camarades étaient déjà en route pour leur porter secours, mais ils n'eurent pas le temps d'atteindre la position. On les rappela
Allemands descendaient en nombre des crêtes et allaient les encercler. On ne pouvait plus rien pour les malheureux, sinon se faire prendre ou mourir avec eux.
"Bertrand" entendant venir vers lui, dans le bois, ceux qu'il croyait être des amis, espérait et dans la même seconde, se vit perdu. Son immense fatigue l'écrasa, il était seul, il renonça et Il ne se défendit pas, peut être pensait-il pouvoir faire encore quelque chose pour ses blessés... Mais les Allemands ne relèvent pas les maquisards blessés, ils les achèvent. Lorsque deux jours plus tard, le médecin du bataillon examinera les six corps des maquisards tombés ce matin là, il trouvera, sans aucune contestation possible, sur deux d'entre eux, les traces accusatrices des balles de petit calibre, tirées à bout-portant dans la tête.
A 14 heures, on apprenait de Murat, que les Allemands avaient fait deux prisonniers dont un Officier, le Lieutenant "Bertrand" Raymond SOULAS. Plusieurs tentatives pour le libérer, dont la proposition d'échange contre un Sous-officier Allemand prisonnier, furent tentées sans succès. Il sera déporté fin août à Buchenwald et plus tard, libéré par les Américains en avril 1945.
Le 14 août, vers midi, la colonne Allemande, fit à Murat la jonction avec les avant-gardes de la Brigade JESSER.
Dans l'après-midi, ce fut le retour échelonné des Compagnies, leur accueil et leur réinstallation dans leurs cantonnements.
Les combats du Lioran durèrent trois jours et trois nuits. Nos Unités rejoignirent leur cantonnement initial, épuisées mais quelque peu aguerries et satisfaites de la mission remplie. Ce même jour, nous apprîmes le débarquement Allié sur les côtes de Provence... La mission, déjà donnée à toutes les Forces Françaises de l'Intérieur, de freiner - à défaut de pouvoir les arrêter - tous les replis des forces Allemandes vers l'Est, allait se trouver amplifiée ! ».
ICI Le 13 AOUT 1944
BONA Hugues
ESCALON Jules
GOUNY Roger
LELONG Maurice
MORVAN Robert
VALADE René
VOLONTAIRES F-F-I
sont Tombés Glorieusement
Pour la Libération de la FRANCE
Les FFI obtiennent peu après la capitulation de Rueyres (qui contrôlait l'ensemble hydro-électrique Sarrans-Brommat-Rueyres sur la Truyère). Les prisonniers sont envoyés à l'Aigle.
Les Allemands veulent quitter Saint Flour pour rejoindre Clermont. Plusieurs accrochages ont lieu et coûtent un tué et plusieurs blessés. Le dernier contact se produit à Saint-Poncy.
Ce sera la dernière bataille Cantalienne.
Le 24/08/1944
ci-dessous Citation à l'Ordre des F.F.I.
N°143 AUBIGNAC René (Groupement EYNARD)
Le chef Militaire des F.F.I. d'Auvergne
P.O. le Chef d'Etat-Major
MORTIER
Le 24/08/1944
ci-dessous Citation à l'Ordre des F.F.I.
N°154 2e Section Compagnie BERTRAND (Groupement EYNARD)
Le chef Militaire des F.F.I. d'Auvergne
P.O. le Chef d'Etat-Major
MORTIER
La 2e section de la Compagnie BERTRAND, comprenait, en Août 1944, les militaires suivants:
Sous/Lieutenant WARLUZEL Chef de Section
Sergent-Chef MARRON Adjoint au Chef
Caporal-Chef Jules ESCALON Mort pour la France (dit FRANCIS)
Caporal-Chef DERIVE
Caporal COUDERT
Volontaires : LAZZAROTO, LOUDIERE, FAUGNER, MORVAN Mort pour la France, LELONG Mort pour la France, BONA Hugues Mort pour la France, AUBIGNAC René, CHAMPEL, RAVEL, BONA Jean, BERTRAND Jacques (Prisonnier)
ZUCCA José né le 25/11/1925 à St Julien le Pèlerin (19 ) Voir la Page , AVIAS, VESSIER, VALADE Henri, VALADE René Mort pour la France, FAURE, BORDES
Chef de Bataillon PLAYE
DU CANTAL AU LAC DE CONSTANCE
le livre de chevet de mon père René Aubignac
Souvenirs
de
Raymond SOULAS par Raymond SOULAS
Juin 1944 - Mai 1945
Le camp de concentration nazi de Buchenwald se caractérise par la cruauté de son histoire et par sa spécificité politique.
Pendant huit ans, de juillet 1937 à avril 1945, le système concentrationnaire de Buchenwald exécute, élimine, torture, exploite, affame, déshumanise des centaines de milliers d’hommes, et livre à la postérité ce que l’humanité peut faire de pire et de mieux : des bourreaux qui ont martyrisé les hommes et des héros dont la solidarité a tantôt sauvé, tantôt rendu espoir à une masse humaine anéantie par la vie concentrationnaire.
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