Nuestra , agrupa a descendientes de trabajadores de represas y guerrilleros que formaban parte del batallón "Didier" de la ORA con cerca de mil hombres en sus filas, entre polacos y norteafricanos. Entre ellos se encontraba el único maquis libertario en Francia de la CNT formado por dos empresas españolas de 75 hombres cada una. Se encontraron alrededor de 300 hombres apostados en Puy Violent en las montañas Cantal y lucharon contra los alemanes durante las luchas de liberación en el verano de 1944.
Nuestra asociación está en constante evolución en busca de testimonios, fotos o documentos de cualquier tipo relacionados con este período de la guerra. Si usted mismo es descendiente de estos exiliados españoles, responderemos a cualquier solicitud suya.
Sinceramente suyo y mil gracias por su aliento
Les ouvriers du barrage et des maquisards ayant fait partie du bataillon "Didier" de l'ORA comptant près de mille hommes dans ses rangs, dont des polonais et des nord-africains.
Parmi ceux-ci existait le seul maquis libertaire en France de la CNT composé de deux compagnies espagnoles de 75 hommes chacune. Ils se sont retrouvés près de 300 hommes cantonnés au Puy Violent dans les monts du Cantal et ont combattu les allemands lors des combats de la libération durant l'été 1944.
Notre association est en constante évolution à la recherche de témoignages, photos ou documents de toute nature relatifs à cette période de la guerre.
Si vous même êtes un descendant de ces exilés espagnols nous répondrons à toute demande de votre part.
Bien cordialement à vous et mille merci pour vos encouragements.
1939-1944 : Le Barrage de l’Aigle,
creuset de la réorganisation de la CNT-AIT espagnole en exil
« le barrage de l’Aigle n’est pas seulement un ouvrage de résistance matérielle. Il a été aussi un repère de résistance à l’envahisseur allemand. Ni la guerre, ni la déroute, ni l’occupation n’ont arrêté le travail continu du barrage. Tout au contraire : il fallait empêcher que le béton aille grossir le mur de l’Atlantique et que les hommes quittent le chantier pour des chantiers allemands. Dans ces montagnes nées pour cacher des maquis, la résistance a été tellement bien organisée que pas un seul homme, pas un mètre cube de béton, pas un kilo de ferraille ne sont allés collaborer avec les Allemands ».
La réorganisation de la Confédération commence dans un village du Cantal
Dès leur arrivée au camp, les vétérans de la CNT-AIT espagnole commencent à recréer des liens affinitaires, dans le but de recréer l’organisation clandestine. Durant l’année 1940, le groupe initial est créé : la Fédération Locale d’Aynes. Ses membres multiplient les contacts avec des militants isolés repérés dans les villages alentour, travaillant sur d’autres chantiers ou dans des fermes, avec les nouveaux arrivants sur le chantier du barrage. La 1ère réunion clandestine ouverte aux militants sûrs se tient en octobre 1941. Dès lors, s’enchainent des circulaires, le groupe du barrage, dans l’impossiblit d’établir des contacts avec le Conseil national de a CNT en exil, décide de se constituer en Commission réorganisatrice du Mouvement libertaire en exil
Les relations entre Coyne, Decelle et les espagnols sont bonnes dès le début « Il se sont efforcés de rendre le plus confortable possible la vie des ouvriers espagnols…Monsieur André Coyne, salua l’arrivée des réfugiés espagnols en des termes très humains et élogieux, en leur offrant son aide pour tous les problèmes qui relèveraient de ses compétences, leur ouvrant aussi la porte d’entrée, avec tous les honneurs, dans la Résistance française opposée aux troupes allemandes…Un autre jeune ingénieur, Monsieur André Decelle, se révéla également très chaleureux et compréhensif ».
Le journal « Notre barrage », journal du chantier destiné aux ouvriers, qui avait fini par être interdit par Vichy pour propos séditieux et qui réapparu brièvement après la Libération, consacra » plusieurs articles aux espagnols, afin d’informer les français sur leur participation à la Résistance et ce qu’ils leur devaient pour leur Libération.
La mémoire historique des
Républicains Espagnols
DU SYNDICAT
AU COMITÉ DES MILICES MILITAIRES
EN EXIL
de
Joseph Blas Asens-Giol Par Joseph
1910 à 1937
Passé en
France lors de la Retirada, José Asens Giol recherchait sa famille dispersée. José est interpellé le 11 décembre 1939 à Villeneuve-sur-Lot.
Il fut ensuite interné au camp du Vernet d’Ariège du 13 décembre 1939 au 11 ocobre 1941. où il fut envoyé dans une compagnie de travailleurs étrangers pour travailler au barrage de l’Aigle dans le Cantal. C’est là qu’avec un noyau de compagnons, dont J. Berruezo et José German, il participa à la réorganisation clandestine de la CNT pendant l’occupation. En novembre 1941 il était membre du Comité de relations de la CNT du barrage. Lors du plenum clandestin tenu à Mauriac en juin 1943, il fut nommé comme secrétaire du comité de relations du MLE en exil dont les autres membres étaient J. Berruezo et J. German. Son fils José Asens Valera était l’un des 75 espagnols intégré dans une compagnie du Bataillon Didier au barrage de l’aigle (voir Juan Montoliu del Campo)
Internement et mise au travail
sous Vichy
Au cours de l’hiver 1939, l’entrée non désirée, non prévue, puis finalement acceptée de 500 000 républicains espagnols suscite de graves inquiétudes au sommet de l’État français
Les républicains espagnols ont été intégrés à l'effort de guerre par le biais des compagnies de travailleurs étrangers (CTE), sous la Troisième République.
Vichy les convertit en groupements de travailleurs étrangers (GTE) en 1940. Entre 1942 et 1943, 26 000 Espagnols travailleurs des GTE ou autres sont envoyés dans le cadre du STO sur les chantiers de l'Organisation Todt sur la façade atlantique
En 1939-1940, beaucoup de républicains demandent à s'engager dans les bataillons étrangers de l'armée française, malgré la méfiance des officiers français envers ces « Rouges », les communistes étant liés à l'Allemagne par le Pacte germano-soviétique.
Fin 1941 - 1942, ils sont nombreux à rejoindre la Résistance française, les maquis et les Forces françaises libres
Les Groupements de Travailleurs Étrangers
dans le département du Cantal de 1941 à 1945.
De l’année 1941 à l’année 1945, provenant pour la plupart des camps de concentration ou d’internement français, plusieurs milliers de travailleurs étrangers surnommés « les indésirables » ont été déplacés de force dans le département du Cantal, ceci afin de participer à l’effort économique du pays placé sous occupation allemande, tout particulièrement à partir de l’année 1942 après l’invasion de la zone libre.
C’est ainsi que, à partir de recherches effectuées à distance dans les Archives Numérisées du Cantal, Il a pu être recensé six (6) Groupements de Travailleurs Étrangers répartis dans tout le département. Groupements constitués de ressortissants de toutes nationalités, mais principalement d’espagnols, de polonais et de membres de la communauté juive, sachant que beaucoup de polonais étaient de confession juive. Le cynisme des autorités de Vichy allant jusqu’à désigner ces derniers sous le terme de « Palestiniens », ou mieux encore, de manière plus stigmatisante, « d’Israélites oisifs »….
Ces six Groupements se répartissaient de la façon suivante ;
1/- Le 401ème GTE constitué d’environ 400 espagnols installé à Laroquebrou pour la construction de barrages hydro-électriques.
2/- Le 417ème GTE constitué d’environ 500 à 600 espagnols installé à Aurillac et Arpajon-sur-Ceré, destiné à la construction de barrages, aux travaux agricoles, à l’exploitation forestière, à l’entretien des voiries et à l’industrie minière en particulier.
3/- Le 431ème GTE constitué d’environ 400 espagnols installé à Mauriac et Tourniac destiné principalement à la construction de barrages.
4/- Le 437ème GTE constitué d’environ 200 espagnols installé à Mauriac et destiné tout principalement à la construction de barrages.
5/- Le 664ème GTE constitué essentiellement d’environ 200 polonais et juifs de diverses nationalités installé à Mauriac, destiné en principe à la construction de barrages, à l’exploitation forestière, au défrichement et au charbonnage, aux travaux agricoles, aux travaux d’urbanisme et à l’artisanat au profit d’entreprises privées ou de particuliers.
6/- Le 864ème GTE constitué principalement de polonais et juifs, environ 200 travailleurs, initialement installé à Mauriac, mais ayant la particularité d’être réparti dans plusieurs autres localités des départements limitrophes comme Vic-sur-Ceré dans le Cantal, Saint-Agrève dans l’Ardèche, Gréoux-les-Bains dans les Basses-Alpes, Nébouzat dans le Puy de Dôme.
Ce groupement avait pour fonction première d’accueillir et garder les travailleurs n’étant plus en mesure de fournir une production indispensable en raison de leur inaptitude (accidents, maladies, âge).
7/- Enfin un Groupement Disciplinaire implanté à Chabreuges dans la Haute Loire destiné à recevoir les éléments récalcitrants ou ne répondant pas aux obligations imposées par les autorités d’emploi.
Un nombre important de ces travailleurs, surtout espagnols, ayant été employés durant ces années de labeur au titanesque chantier du barrage de l’Aigle sur la Dordogne, au sein de l’entreprise Léon Ballot, ont par la suite, lors de la libération, intégré les maquis du bataillon « Didier » de l’ORA,
Les réfugiés Espagnols arrivent
en Auvergne et en Limousin
Disséminés dans des Groupements de Travailleurs Etrangers (GTE)
Bien que le régime de Vichy les considère comme des ennemis potentiels, ils vont être
dispersés dans les campagnes dans
des
petits groupes jouissant d’une relative autonomie.
Pour pallier le manque d’hommes mobilisés sur le Front ils effectuent des
travaux de force sur des chantiers, dans les forêts, dans les fermes ou dans les mines.
Les barrages de l’Aigle, de
Bort-les-Orgues, et de
Saint-Etienne-Cantalès, seront
construits en partie par les GTE espagnols.
Ces petits groupes d’anciens combattants soudés, politisés et éloignés des villes vont rapidement devenir l’un des principaux terreaux des maquis d'Auvergne et du limousins .
Ils s’intègrent à l’AS (Armée secrète), à l’ORA (Organisation de Résistance dans l’Armée) et relèvent des mouvements « Combat », « Libération », « Franc-tireur » qui vont se regrouper dans les MUR (Mouvements Unis de Résistance) ou encore au sein des FTP-MOI (Francs tireurs partisans de la main-d’œuvre immigrée) d’obédience communiste
Redoutable groupe composée de jeunes gens étrangers téméraires, et désireux d’anéantir le fascisme. Ces hommes aguerris vont mettre leur connaissance de la Résistance au service de l’armée de l’ombre.
Un peu d'histoire, cela permet de comprendre comment nos anciens espagnols ont été engagés dans l'aventure?
Henri Ingrand (Rouvre) a été désigné par le GPRF d'Alger et le Général de Gaulle, Commissaire de la République (autorité civile) pour l'Auvergne (R6). Il avait comme adjoint militaire Emile Coulandon (Gaspard), colonel chef des maquis MUR et AS pour la Région de tendance Gaulliste. Les FTP communistes et l'ORA militaire restaient indépendants. Les FTP étaient pour l'action immédiate contre l'occupant, tandis que l'ORA de tendance Giraudiste et attentiste ne serait engagée que lors du débarquement.
La stratégie des chefs de la résistance étaient de créer dans cette région, comme les Alpes (Vercors), la Haute Savoie (Glières), la Bretagne, les Pyrénées, des réduits défensifs fortement armés pour retenir et affronter les forces ennemies. C'est ainsi que ce document donnait ordre fin mai de rassembler des milliers de maquisards dans les réduits du Mont Mouchet, de la Truyère et Le Lioran pour l'Auvergne, principalement AS et MUR. Néanmoins, des maquisards de l'ORA, ceux du barrage et de Pleaux ont toutefois rejoint le col de Néronne et pour les Espagnols le Puy Violent, mais ils étaient peu armés et non prêts pour affronter l'ennemi.
Après le débarquement du 6 juin, les allemands ont attaqué et fait voler en éclat le réduit du Mont Mouchet, puis quelques jours plus tard celui de la Truyère. Il y a eu des centaines de morts. De nombreux maquisards se sont éparpillés un peu partout, vers d'autres départements, ainsi que vers le Lioran et la vallée de la Dordogne.
La stratégie a donc changé, les chefs de la résistance sont passés à la guérilla. Le 13 juillet, au barrage de l'Aigle, sous la pression des alliés, de Ingrand et Coulandon, tous les mouvements se sont réunis et rassemblés au sein des FFI. le Colonel Fayard (Mortier) de l'ORA est devenu chef d'état major régional de la résistance, et le lendemain 14 juillet, grâce à l'appui du Major Cardozzo, a eu lieu le parachutage de l'opération Cadillac à Pleaux.
Ces 90 tonnes d'armement ont permis d'armer tous les maquis, y compris les Espagnols.
Ceux-ci ont été chargé du contrôle de la Zone 10 à l'ouest et au Sud des monts du Cantal. Ils étaient autonomes mais restaient en liaison avec les autres maquis.
Début août jusqu'à fin septembre, tous ces maquis au sein des FFI ont harcelé les allemands au Pas de Compaing, au Lioran, à Murat, à Saint-Flour, et jusqu'en Bourgogne avec les divers bataillons de l'ORA. Les Espagnols eux continuaient à intercepter les groupes d'allemands attardés et épars qui fuyaient du Sud-Ouest vers Lyon et Clermont, pour échapper à l'encerclement des armées alliées qui remontaient par la vallée du Rhône depuis le débarquement de Provence du 15 août.
Pour fuir, la tactique de ces groupes d'allemands en repli était la suivante. La veille au soir de leur départ, ils faisaient partir de nuit en éclaireurs plusieurs hommes à pieds sur l'itinéraire à prendre. Ils étaient quasiment sacrifiés en cas d'embuscades par les maquis. Plus tard en milieu de nuit, partaient des cyclistes et d'autres à pieds qui le long de leur cheminement, volaient ce qu'ils pouvaient sous la menace des armes, vélos, chevaux et charrettes, voitures. Enfin au petit jour, une colonne de véhicules de toutes sortes qui rejoignait les premiers et évitait ainsi de tomber dans des attaques, leur permettant de se défendre, de riposter ou de changer d'itinéraire. Ce sont ces groupes que harcelaient les Espagnols au sein du Bataillon Didier
Les compagnies espagnoles du barrage de l’Aigle
Dans le livre de Jean-Louis Salat, « l’Aigle sur Dordogne – le barrage de la résistance », ainsi que dans quelques articles du journal du barrage, certains paragraphes font état des mémoires de l’ingénieur André Decelle, le « Commandant Didier », chef du bataillon de l’Organisation de Résistance de l’Armée, devenu responsable départemental FFI pour le Cantal.
De ses mémoires, il ressort un certain nombre de propos où il évoque avec sympathie et bienveillance la présence des ouvriers espagnols sur le chantier du barrage, ainsi que leur participation à la résistance et leur implication dans les combats de la libération.
C’est avant tout le 15 novembre 1942, et même avant pour certains, dès 1941, que le commandant Pierre Roussilhe « Ambor » met les Espagnols du barrage en relation avec les mouvements de résistance, tout particulièrement celui de l’O.R.A.
Toutefois, en étudiant l’histoire de ces Espagnols du barrage, une incertitude est née quant à leur nombre, non pas ceux employés sur les différents chantiers dans le département estimés à plusieurs milliers (600 à 700 sur l’Aigle), mais leur nombre engagé dans les actions de résistance.
Certains documents d’origines diverses font état de 70 hommes, voire deux fois plus, mais sans préciser avec exactitude quel était exactement leur rôle et leur nombre.
Le livre de Jean-Louis Salat nous informe que par la grande expérience de leur vie clandestine et d’une guerre terrible déjà vécue en Espagne, ils étaient particulièrement organisés, disciplinés, rustiques, solidaires, endurants, courageux, entraînés déjà à un conflit asymétrique de faible intensité telle que la guérilla, et volontaires pour toutes les missions à risques.
Ces missions qui leur furent confiées durant des mois, mais surtout en juin et juillet, allaient de la destruction des ouvrages par explosifs, « art » qu’ils maîtrisaient de mains de maîtres, aux embuscades, aux contrôles des routes et points de passages obligés, au transport clandestin et au stockage de carburant, au camouflage et à la protection des dépôts d’armes de l’armée d’armistice, à l’entretien des feux lors des parachutages, au ramassage et transport des conteneurs d’armes lorsque ceux-ci survenaient, et plus particulièrement celui du 14 juillet 1944.
Pendant les mois d’août et septembre, les Espagnols du bataillon reçurent une autre mission essentielle. La surveillance et le contrôle territorial des trois vallées de la Maronne, de la Bertrande et de la Cère, avec si nécessaire la destruction des ponts interdisant le passage de convois ennemis et leur attaque simultanée. Enfin, ces combattants valeureux reçurent pour dernière mission la protection et la défense de la « République Libre de Mauriac ».
Voilà ce que dit André Decelle :
« Un seul regret, nous n’avons pas assez d’armes et nous devons, le cœur gros, demander à nos amis Espagnols d’attendre sur place. Nous ne les oublierons pas et leur demanderons de nous rejoindre dès que nous aurons réuni un lot suffisant d’armes (de prisonniers allemands ou autres). Ils acceptèrent avec dignité ». (cf. page 412)
Toujours dans le livre indiqué, il existe un chapitre titré « « Les compagnies espagnoles du Puy Violent ». Le texte dit ceci :
« La plupart des Espagnols, des Catalans devrait-on dire, appartenaient au Mouvement Libertaire Espagnol, l’anarchisante C.N.T. Le 20 juillet, ils étaient soixante dix puis un peu plus tard quelques deux cents divisés en deux compagnies, José German-Gonzales, délégué au Comité National en assurait le commandement, mais le 1er août, blessé lors d’un accident de moto, il dût être hospitalisé à Riom-ès-Montagnes ». (cf. page 169)
Dans le film documentaire « Barrage de l’Aigle - Résistance », l’un des anciens résistants questionné par le journaliste témoigne en déclarant lors d’une visite au col de Néronne, et désignant la direction du Puy Violent, que les Espagnols étaient là-haut près de 300 répartis dans de nombreux burons.
En fait, dès le 6 juin, jour du débarquement des Anglo-américains en Normandie, un détachement précurseur de 23 hommes montait au Puy Violent pour préparer la réception et la formation d’autres compagnons libertaires, camarades venant principalement des deux barrages de l’Aigle et de Laroquebrou.
Le livre fait bien sûr état de la présence de ces maquisards étrangers en ce lieu, en précisant qu’ils étaient même parvenus à installer un dispositif de protection particulièrement efficace, avec quatre postes de contrôle autour du site, espace si vaste par nature. (cf. page 177)
Comme le barrage est devenu un centre de rassemblement et de recrutement FFI de toute la région Sud de l’Auvergne, il faut assurer la surveillance, la garde et le contrôle de toutes les routes d’accès menant en ce lieu ainsi qu’au col de Néronne, jour et nuit, sept jours sur sept, 24 heures sur 24. C’est ainsi que cette mission est confiée aux Espagnols, qui assureront durant des semaines, patrouilles et postes de contrôle. Quatre postes avec liaisons téléphoniques furent créés, l’un à Salers, le second à Saint-Paul de Salers, le troisième au Vielmur, et le quatrième enfin au Puy Violent. Les effectifs du groupe se montent désormais à 70 hommes.
Toujours dans le même chapitre, il est précisé :
« Les compagnies espagnoles assurèrent les missions territoriales du Bataillon Didier, chargées de tenir la ligne de la Maronne puis celle de la Cère, alors que les talents de leurs « dynamiteros » étaient utilisés selon les besoins. Elles furent notamment chargées de surveiller les passages de convois allemands en repli vers l’Est. Plus tard, lors des événements d’Autun, André Decelle obtint du Corps Franc Pommies des possibilités d’armement à leur intention. Elles se préparaient à rejoindre le front lorsque survint l’ordre de reprendre les travaux de l’usine de l’Aigle. Les Espagnols du barrage de l’Aigle avaient bien mérité de la France ». (cf. page 169)
Il est vrai que dans leurs témoignages, les deux officiers Soulas et Poirier, font état au sein de leurs sections de petits groupes d’Espagnols chargés des destructions à l’explosif, les fameux « Dynamiteros », experts dans cette spécialité.
Un grand nombre de jeunes maquisards du bataillon provenaient de ces Français en fuite et recherchés, car requis pour le Service du Travail Obligatoire en Allemagne, et ils n’avaient pour la plupart aucune expérience militaire. C’est à ces réfugiés Républicains Espagnols, que l’on confia la formation de toutes ces jeunes recrues afin de les préparer aux combats qui les attendaient.
Le 25 juin, un convoi allemand faisait demi-tour au Vielmur devant la détermination et l’audace des Espagnols postés à défendre le col. Le 14 juillet, deux cent de ces Espagnols étaient mobilisés pour la réception des armes et munitions sur le terrain « Serrurier », ainsi que pour assurer la garde de ce stock conséquent destiné au bataillon et camouflé au Puy Violent. Le 20 juillet, ces renforts Espagnols sont intégrés aux premiers éléments de la compagnie qui devient une unité déterminée et soudée.
Une précision importante est enfin apportée dans le livre de Jean-Louis Salat, sur l’organigramme du Bataillon Didier, où il est fait état d’un effectif de 728 hommes au sein de l’unité au cours du mois de septembre 1944, alors qu’ils étaient un millier au mois de juin. Près de la moitié sont des étrangers, ouvriers employés au barrage, soit un total de 326 maquisards. Outre les compagnies françaises Bernard et Bruno, ces étrangers composent cinq unités subalternes ; deux compagnies espagnoles, une compagnie polonaise, une compagnie nord-africaine, une compagnie indochinoise. (cf. page 186)
Le bataillon Eynard installé à Pleaux étant en sous-effectif, on y adjoint à partir du barrage la compagnie polonaise, la compagnie nord-africaine, ainsi que les compagnies françaises Bertrand, Patrice, etc. La compagnie indochinoise déjà constituée quitte le barrage avant le 6 juin et ne peut être intégrée au dispositif des différents groupements.
Nous savons maintenant que ces unités avaient pour rôle la surveillance de la zone 22 (Néronne), puis par la suite la zone 10 (Pleaux). De plusieurs manières, nous savons maintenant avec une quasi certitude, qu’il y avait deux compagnies espagnoles et non une comme on pouvait le penser jusqu’alors.
L’une d’entre elles, la première, a été identifiée car créée de façon autonome sous la responsabilité de José German-Gonzales, et confiée au commandement d’un capitaine espagnol Montoliu Del-Campo. Elle comprenait cinq groupes de quinze hommes sous la responsabilité d’un chef de groupe du grade d’adjudant ou de Sergent, et formée d’un effectif total de 75 hommes.
C’est ainsi qu’on a pu en retrouver sa trace dans les archives du Cantal, et enfin en nommer les hommes qui la composaient désormais connus, tels que José Santiago-Pavon, José Hernandez-Perez, Juan Escoriza-Martinez, Francisco Montero-Vaquero, Pedro Garcia-Garrigo, José Asens-Valera, etc.
Mais nous savons maintenant aussi que d’autres réfugiés espagnols employés sur les barrages de l’Aigle et de Saint-Etienne-Cantalès, où dans d’autres lieux du département, ont intégré la résistance et combattu l’occupant au sein des maquis.
Grâce aux témoignages de descendants de ces hommes engagés dans la lutte pour la liberté, nous avons pu connaître l’identité de certains d’entre eux. C’est ainsi qu’apparurent récemment les noms de Joseph Asens-Giol, Léonardo Corral-Aladro, José Eliodoro Iglesias-Rodriguez, ainsi que d’autres, certains étant homologués FFI, d’autres non.
Or ces noms ne figurent pas dans la liste des 75 maquisards de la compagnie espagnole du bataillon créée à l’origine sur le chantier du barrage. Sachant que l’effectif de cette unité était connu dès le printemps 1944, et qu’elle reçu en juillet le renfort de deux cent hommes, on peut effectivement en déduire que leur nombre lors des combats de la libération pouvait être estimé entre deux ou trois cent, sans compter ceux qui rejoignirent leurs rangs au fur et à mesure.
Cela correspond bien au témoignage d’un ancien ouvrier du barrage qui affirmait que le nombre d’Espagnols installés sur le Puy Volent était d’environ trois cent. N’oublions pas que d’autres Espagnols ont pu rejoindre individuellement les maquis FTP et AS, mais dans ce cas, ils ne faisaient pas partie du mouvement libertaire de la C.N.T. Les querelles politiques étant toujours présentes, même au-delà des frontières de l’Espagne...
La liste de cette seconde compagnie espagnole n’a pas été trouvée dans les archives du département. Plusieurs hypothèses existent ; Soit elle a été perdue lors de la libération, soit elle n’a jamais été déposée aux archives ou remisée ailleurs, soit conservée par l’un d’entre eux, soit elle n’a jamais été constituée, car à cette époque, tous ces hommes étaient dans le feu de l’action et intégraient au fil du temps cette unité. Et bien sûr personne à ce moment là n’a été chargé de prendre leurs identités, comme ce fut le cas pour la première.
Par des renseignements provenant du syndicat CNT, on sait également que la seconde compagnie espagnole aurait été placée par la suite sous le commandement du Capitaine Miguel Barbosa-Giro, mais malheureusement comme je viens de le dire, nous n’en avons pas retrouvé trace dans les archives du Cantal, du moins sous leur version numérique. Cette nouvelle recherche nécessiterait certainement un transport sur place auprès de ce service départemental à Aurillac.
Jusqu’à maintenant, comme je l’avais écrit précédemment, tout laissait à penser que les compagnies espagnoles, alors que le reste du bataillon combattait à Autun, avaient reçu pour mission d’intercepter, de ralentir ou au mieux d’anéantir, les éléments épars de l’armée allemande, qui remontant du Sud-Ouest, tentaient de regagner le gros de leurs forces dans l’Est de la France.
Il est évident que ces unités ennemies risquaient l’encerclement qui se profilait entre les armées alliées débarquées au Nord en Normandie, et celles provenant du Sud après le débarquement sur les côtes de Méditerranée, ce qui fut le cas pour la colonne Elster dans l’Indre, la colonne Burgert dans la Nièvre, la colonne Bauer dans la Haute-Saône. Troupes allemandes en déroute qui durent accepter malgré tout la reddition non sans avoir combattu.
Mais dans un document récent provenant des Archives du Cantal, document original rédigé de la main même d’André Decelle, il apparaît qu’une compagnie espagnole (laquelle ?) aurait participé aux combats d’Autun. Ce document fait état d’une lettre émanant du commandant Didier et adressée aux deux Capitaines Bruno (Poirier) et Bernard (Bouchot), où il est précisé qu’à la date du 16 septembre 1944, il ne reste au barrage qu’une unité de gardiens d’un effectifs de 35 hommes aux ordres du Sergent Chef Ganne. On peut penser qu’il s’agissait des gardiens chargés de surveiller la centaine d’Allemands capturés à la centrale de Ruèyres et retenus prisonniers sur le chantier du barrage, chantier auquel ils participaient contre leur gré sous la contrainte.
Il précise également qu’au 24 septembre suivant, la veille du retour des unités sur le barrage à la demande de l’ingénieur en chef André Coyne, les unités encore présentes sur le terrain des combats à Dijon et qui s’étaient trouvées à Autun, étaient « les compagnies Bruno à l’effectif de 81, Bernard à l’effectif de 100 et le groupe espagnol à l’effectif de 75 hommes ».
Enfin une dernière annotation fait mention de « 59 noms seulement » appartenant ou ayant appartenu au Bataillon Didier, sans plus de commentaires. S’agirait-il, pourrait-on penser, de ceux qui n’auraient pas rejoint le barrage et se seraient engagés, incorporés dans le Corps Franc Pommies ? On sait que cette unité, est devenue par la suite le 49ème Régiment d’Infanterie, intégré à la 3ème Division d’Infanterie Algérienne (Général de Montsabert), dépendant de la 1ère Armée Française (Maréchal de Lattre de Tassigny). Dans les ouvrages, il est fait état d’environ 80 maquisards dont Yann de Lanlay, Bornet, Couderc, Conchon, Clémençon, Haag, auxquels on peut rajouter Fernand Deymard, ayant quitté le bataillon Didier et rejoint le CP Pommies sous les ordres du Capitaine De Lauwe. On sait maintenant que tous ces hommes volontaires et courageux ont combattu sans relâche, avec vigueur et pugnacité dans les Vosges, puis en Alsace, et sont entrés en Allemagne à Ulm, poursuivi leur lancée jusqu’à Stuttgart où ils ont enfin connu la victoire tant espérée. Quel parcours ! Gloire et reconnaissance éternelle à ces hommes !
Ce nombre de « 59 noms seulement » était-il tout simplement, une ébauche de la première liste provisoire de ces 80 hommes engagés, car nous ne sommes qu’au 24 septembre seulement, et la destination précise de tous les effectifs du bataillon n’est pas encore connue de façon définitive, ceci alors qu’ils n’ont pas encore rejoint le chantier du barrage ?
Quoi qu’il en soit, en ce qui nous concerne, on sait maintenant, de façon beaucoup plus pertinente, qu’il y aurait bien eu deux compagnies espagnoles du Mouvement Libertaire de la CNT qui agissaient de façon quasi autonome au sein du Bataillon Didier, et que l’une d’entre elles se trouvait semble-t-il bien présente à Autun lors des combats pour la libération de cette ville. Cela ne donne que plus d’aura et de prestige à l’engagement altruiste de ces étrangers réfugiés en France, exilés de leur pays d’origine l’Espagne, hommes épris d’espoir et d’un idéal de liberté sans limites.
Hommage et honneurs à ces braves !
Symboliquement, le premier numéro du journal Exilio est daté du 19 juillet 1944, qui marque le 8ème anniversaire de la Révolution espagnole de 1936. C’est certainement la première publication de la CNT-AIT espagnole en exil en France à part quelques journaux de camps, la plupart du temps manuscrits et qui ne sortaient pas au-delà des barbelés. Le premier numéro fut réalisé en « ronéo », sur une vieille machine qui n’en pouvait plus, et seuls quelques exemplaires furent distribués localement. Néanmoins, il remplit de fierté les compagnons, et leur donna du courage pour la suite.
Le second numéro publié, daté du 3 août 1944, qui de fait fut également désigné numéro 1, fut imprimé clandestinement, sur une machine d’imprimerie. La diffusion de ce journal, bien imprimé, eu un effet moral important sur tous les militants et noyaux où il fut expédié.
1- José Santiago - Pavon
2- José Hernandez - Perez
3- Antonio Vico - Heredia
4- José Asens - Valera
5- Juan Escoriza - Martinez
1- José Santiago - Pavon
2- José Hernandez - Perez
3 - Pedro Garcia - Garrigo
4 - 5 - 6 Inconnus
7 - Juan Escoriza - Martinez
La liste des 75 résistants d'une compagnie espagnole commandée par le Capitaine Montoliu Del Campo intégrée au bataillon "Didier".Barrage de l'Aigle
Archive
départemental
du Cantal (cote 18
J 13)
Maquis du Barrage de l'Aigle
Compagnie Espagnole du groupement DECELLE
Liste de 1 à 18 des résistants de la compagnie espagnole
Du Capitaine Montoliu Del Campo Site Militants Anarchistes
intégrée au bataillon "Didier".
Page N°1 sur 5
N°1 MONTOLIU DEL CAMPO Juan Site Militants Anarchistes
N°2 BARBOSA GIRO Miguel Site Militants Anarchistes
N°3 ASENS VALERA José Site Militants Anarchistes
N°4 GERMAN GONZALEZ
Alberto Site Militants Anarchistes
N°5 SANTIAGO PAVON
José
Site Militants Anarchistes Xaintrie-Passions
N°6 ROMAN MORALES Juan Site Militants Anarchistes
N°7 LOPEZ ASTURIANO Alfonso Site Militants Anarchistes
N°8 CRESPO ESCORIVELA Vicente Site Militants Anarchistes
N°9 ARREDONDO ALMODOVAR Ramon Site Militants Anarchistes
N°10 SERRAROLS CAROL Ramon Site Militants Anarchistes
N°11 PINOL RUBI Angèl Site Militants Anarchistes
N°12 DIAZ SERRA José Site Militants Anarchistes
N°13 MARTINEZ CAGUELA Félipé Site Militants Anarchistes
N°14 GARCIA GASCON Matéo Site Militants Anarchistes
N°15 GARCIA ESPESO Mariano Site Militants Anarchistes
N°16 ROMERO PEREZ Antonio Site Militants Anarchistes
N°17 CAZADAR CASTELLA Miguel Site Militants Anarchistes
N°18 BARON FERRER Zacarias Site Militants Anarchistes
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Liste de 19 à 34 des résistants de la compagnie espagnole
Du Capitaine Montoliu Del Campo intégrée
au bataillon "Didier".
Page N°2 sur 5
N°19 MONTERO VAQUERO Francisco Site Militants Anarchistes
N°20 RUIZ BERNALTE Julian Site Militants Anarchistes
N°21 BARONA CASTRO Florentin Site Militants Anarchistes
N°22 YUFERA FIGUEREDO Alberto Site Militants Anarchistes
N°23 JODAR SARIANO Manuel Site Militants Anarchistes
N°24 DIAZ DIAZ Cristobal Site Militants Anarchistes
N°25 BURGUETE TRIAN Santiago Site Militants Anarchistes
N°26 MUZIO TOSI Pedani Site Militants Anarchistes
N°27 PUJOL CASASUS José Site Militants Anarchistes
N°28 URBAN CARACHAU Manuel Site Militants Anarchistes
N°29 RUIZ ORTIZ Monserrate Site Militants Anarchistes
N°30 ROMAN CUERVA Ricardo Site Militants Anarchistes
N°31 ROMAN CUERVA Antonio Site Militants Anarchistes
N°32 SUNER LLOP Eugénio Site Militants Anarchistes
N°33 VALENTIN BLASIO Francisco Site Militants Anarchistes
N°34 GALERA GONZALEZ Augustin Site Militants Anarchistes
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Liste de 35 à 50 des résistants de la compagnie espagnole
Du Capitaine Montoliu Del Campo intégrée
au bataillon "Didier".
Page N°3 sur 5
N°35 VIZCARRO FIBLA Jaime Site Militants Anarchistes
N°36 ROMEA ALADEN Baltasar Site Militants Anarchistes
N°37 DE HUNA ALBERT José Site Militants Anarchistes
N°38 FERNANDEZ FERNANDEZ Salvador Site Militants Anarchistes
N°39 CRESPO GONZALEZ Francisco Site Militants Anarchistes
N°40 GERMAN GONZALEZ José Site Militants Anarchistes
N°41 LAFORAS RICARD Luis Site Militants Anarchistes
N°42 LOPEZ ALECHA Ricardo Site Militants Anarchistes
N°43 GARCIA MARTINEZ Antonio Site Militants Anarchistes
N°44 LIDON CICILIA Juan Site Militants Anarchistes
N°45 GONZALEZ NAVARRO Manuel Site Militants Anarchistes
N°46 LLISO MORENO José Site Militants Anarchistes
N°47 LOPEZ ESPEJO Antonio Site Militants Anarchistes
N°48 QUILES VALDES Pédro Site Militants Anarchistes
N°49 SABATER ORENGA Mauriélo Site Militants Anarchistes
N°50 HEREDIA VICO Antonio Site Militants Anarchistes
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Liste de 51 à 67 des résistants de la compagnie espagnole
Du Capitaine Montoliu Del Campo intégrée
au bataillon "Didier".
Page N°4 sur 5
N°51 MAMAS CABEZAS Pédro Site Militants Anarchistes
N°52 MARTINEZ REBOLLO José Site Militants Anarchistes
N°53 RODRIGUEZ CAPARROS Juan Site Militants Anarchistes
N°54 VIVANCOS FUCASTE Manuel Site Militants Anarchistes
N°55 BASERVE ROMANS Juan Site Militants Anarchistes
N°56 TEJEDOR TERRER Manue Site Militants Anarchistes
N°57 NAVARRO GALLEGO Diégo Site Militants Anarchistes
N°58 GARCIA GARRIGO Pédro Site Militants Anarchistes
N°59 HERNANDEZ PAGAN Ginès Site Militants Anarchistes
N°60 HERNANDEZ PEREZ José Site Militants Anarchistes
N°61 SUAREZ DIAZ Ignacio Site Militants Anarchistes
N°62 ESCORIZA MARTINEZ Juan Site Militants Anarchistes Xaintrie-Passions
N°63 SANCHEZ SANCHEZ Antonio Site Militants Anarchistes
N°64 USON ARA Grégorio Site Militants Anarchistes
N°65 BURRUENCO PORCUNA Joaquin Site Militants Anarchistes
N°66 GONZALEZ GONZALEZ Antonio Site Militants Anarchistes
N°67 RODRIGUEZ URENA
Manuel Site Los de la Sierra
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Liste de 68 à 75 des résistants de la compagnie espagnole
Du Capitaine Montoliu Del Campo intégrée
au bataillon "Didier".
Page N°5 sur 5
N°68 GINES CICILIA Pélerin Site Militants Anarchistes
N°69 MERINO ESTEVE Fernando Site Militants Anarchistes
N°70 BORREGUERO GARCIA José Site Militants Anarchistes
N°71 CALLE GARCIA Jaime Site Militants Anarchistes
N°72 GIL MORENO Luis Site Militants Anarchistes
N°73 LOPEZ OCHOA Gumersindo Site Militants Anarchistes
N°74 FUENTES BEJARANO Eugénio Site Militants Anarchistes
N°75 SONSONA GIMENO José Site Militants Anarchistes
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Une partie de la 1er compagnie espagnole
(27)
Du Capitaine Montoliu Del Campo intégrée
au bataillon "Didier"
NOM- PRENOM: GONZALEZ Germain, José voir à Marcel DATE et LIEU de Naissance: 02/11/1915 à Elda (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Commandant la 2e compagnie Espagnole TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/04/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier
NOM- PRENOM: BARONA-CASTRO Florentino DATE et LIEU de Naissance: 14/03/1925 à Madrid (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: BURGUETE-TRAIN Santaigo DATE et LIEU de Naissance: 25/05/1893 à Barcelonne (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: DIAZ-DIAZ Cristobal DATE et LIEU de Naissance: 26/09/1890 à Laudette (Espagne) (72) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: DIAZ-SERRA José DATE et LIEU de Naissance: 02/12/1923 à Barcelone (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: ESCORIZA Martinez DATE et LIEU de Naissance: 27/10/1917 à Barcelone (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: GARCIA-GARRIGO Pédro DATE et LIEU de Naissance: 16/08/1926 à Barcelonne (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: GINES-SICILIA Pélégrin DATE et LIEU de Naissance: 18/08/1908 à Mazarron (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 08/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: HEREDIA-VICO Antonio DATE et LIEU de Naissance: 04/06/1906 à Castillejas (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: JODAR-SORIANO Manuel DATE et LIEU de Naissance: 14/04/1892 à Angaino (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: LOPEZ-ESPEJO Antonio DATE et LIEU de Naissance: 16/05/1890 à Barcelone (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: MARSAL-SANCHO Ramon DATE et LIEU de Naissance: 29/06/1904 à Santa-José Deltamos (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du Groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: PUJOL José DATE et LIEU de Naissance: 08/07/1914 à Barcelone (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du Groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: RODRIGUEZ-CAPARROS Jean DATE et LIEU de Naissance: 16/10/1891 à Vera (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du Groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: RUIZ-PERNALT Julian DATE et LIEU de Naissance: 28/01/1907 à CAMOROBLES (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS
NOM- PRENOM: RUIZ-ORTIZ Montserrat DATE et LIEU de Naissance: 04/08/1909 à Cartagenna (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: SERRAROLS CAROL Ramon DATE et LIEU de Naissance: 23/03/1903 à Barcelone (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: SUAREZ Diaz DATE et LIEU de Naissance: 22/02/1928 à Barcelone (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: SUNER LLOP Eugénio DATE et LIEU de Naissance: 27/04/1916 à Barcelone (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 15/05/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: TEJEDOR-TEIRA Manuel DATE et LIEU de Naissance: 30/12/1919 à Barcelone (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: URBAN CORACHAN Manuel DATE et LIEU de Naissance: 17/07/1896 à Barcelone (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du Groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: VALENTIN Francisca DATE et LIEU de Naissance: 28/12/1914 à Cordobriba (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du Groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: VIZCARRO FIBLA Jaimes DATE et LIEU de Naissance: 13/09/1900 à Tarragona (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du Groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: YUFERA Alberto DATE et LIEU de Naissance: 17/07/1905 à Barcelone (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du Groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: ROMAN CUERVA Antonio DATE et LIEU de Naissance: 17/10/1909 à Dollar (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du Groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: ROMAN CUERVA Ricardo DATE et LIEU de Naissance: 24/02/1920 à Dollar (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du Groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: LOPEZ-ASTURIANO Alfonso DATE et LIEU de Naissance: 16/11/1920 à Dolamos-Santa (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
Une partie de la 2e compagnie espagnole
(19)
intégrée au bataillon "Didier"
GONZALES Germain C.A - F.F.I. Bataillon DIDIER (Commandant la 2e Compagnie Espagnol PAGE PARACHUTAGES)
NOM- PRENOM: GONZALEZ Germain, José voir à Marcel DATE et LIEU de Naissance: 02/11/1915 à Elda (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Commandant la 2e compagnie Espagnole TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/04/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier
NOM- PRENOM: ZAFORAS-GICARD Luis DATE et LIEU de Naissance: 27/08/1900 à Sabuca (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: BERRUEZO José DATE et LIEU de Naissance: 13/06/1894 à Malarron (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Adjoint au commandant de compagnie Espagnole TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS: Compagnie Espagnole
NOM- PRENOM: CALDUCH-AVINO Vicente DATE et LIEU de Naissance: 12/02/1912 à Figuerias (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 14/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: CAZADOR Miguel DATE et LIEU de Naissance: 31/01/1922 à Fraga (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS
NOM- PRENOM: DURUTI-DIAZ DATE et LIEU de Naissance: 22/02/1925 à Gijon (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: FERNANDEZ Bruno DATE et LIEU de Naissance: 02/08/1901 à Balonga-de-Léon (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 07/06/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: FERRANTINI Gérard DATE et LIEU de Naissance: 03/11/1912 à Roche-Ta-Vara (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: GALLARDO-LOPEZ Victor DATE et LIEU de Naissance: 20/11/1906 à Alcandette (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: GUERRERO-GOMEZ Juan DATE et LIEU de Naissance: 05/03/1927 à Murcia (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 14/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: HERNAEZ-ARMAS Basilio DATE et LIEU de Naissance: 18/11/1908 à Angaino (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: HURTADO Marcel DATE et LIEU de Naissance: 15/08/1901 à Quinto-de-Obro (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 06/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: IMBERNON Pascal DATE et LIEU de Naissance: 11/10/1921 à Puente-Alamo (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: ISQUERDIO Jésus DATE et LIEU de Naissance: 14/09/1921 à Barcelone (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: JUAREZ-ORTEGA Antonio DATE et LIEU de Naissance: 13/07/1905 à Barcelone (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 06/06/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: MANS-CABEZAS Pédro DATE et LIEU de Naissance: 09/05/1913 à Barcelone (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du Groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: OLIVIER CALLE José DATE et LIEU de Naissance: 07/04/1901 à Barcelone (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du Groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: RAMON COLOMER Juan DATE et LIEU de Naissance: 10/05/1909 à Barcelone (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du Groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: RODON ANGUITA Pédro DATE et LIEU de Naissance: 09/07/1921 à Barcelone (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du Groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
NOM- PRENOM: SUAREZ PEREZ DATE et LIEU de Naissance: 19/08/1895 à Barcelone (Espagne) FONCTION OU RESPONSABILITE: Membre du groupe TITRE DETENU: FFI PERRIODE DU: 01/08/1944 au 24/08/1944 MOUVEMENT, RESEAU, FORMATION: Bataillon Didier OBSERVATIONS:
1- José Santiago - Pavon
2- José Hernandez - Perez
3 - Juan Escoriza - Martinez
4 - 5 - 6 - 7 Inconnus
Maquis du Barrage de l'Aigle
Compagnie Espagnole du groupement DECELLE
Théodore Esparta, travailleur espagnol rattaché à un GTE affecté aux travaux de construction du barrage de l’Aigle (Corrèze), 1942
Dictionnaire des militants Anarchistes 1936 1975 Los de la Sierra
21 Républicains Espagnols ( de la CNT ) travailleurs au Barrage de l'Aigle Chantier où travaillaient près de 600 Espagnols
Historiquement, l'anarchisme en Espagne a eu une influence considérable.
Mouvement ouvrier et de masse, il a profondément marqué l'histoire de l'Espagne jusqu'en 1939.
En 1868, Giuseppe Fanelli implante l'Association internationale des travailleurs (AIT) en Espagne, le mouvement syndical est largement orienté vers les idées libertaires.
Lors de la Première République espagnole (1873-1874) les organisations sociales influencées par l'anarchisme sont les plus puissants du pays.
Cette influence est confirmée en 1910 par la création de la Confédération nationale du travail (CNT) et sa participation aux grandes grèves des années 1918-1919 où elle fédère des centaines de milliers de travailleurs.
La CNT devient la première formation syndicale du pays durant la Seconde République espagnole (1931-1939)
En riposte au soulèvement nationaliste des 17 et 18 juillet 1936 en Espagne et au début de la guerre civile, le mouvement libertaire organise une révolution sociale qui est l'un des rares épisodes historiques dans lequel les idées anarchistes d'organisation sociale sont mises en œuvre sur une grande échelle.
En 1977, au cours de la transition démocratique espagnole, l'anarchisme est brièvement un pôle d'attraction politique, culturel et social de masse. L'anarcho-syndicalisme perdure au sein de la Confédération générale du travail.
ABAD GARCIA, Inocente Site Militants Anarchistes
ASENS GIOL, José Blas Site Militants Anarchistes
BARBOA, D. Site Militants Anarchistes
BARBOSA, Manuel Site Militants Anarchistes
BERGA ORTAL, Francisco Site Militants Anarchistes
BERRUEZO SILVENTE, José « CLARIN » Site Militants Anarchistes
BURGUETE, Santiago « El CHISPA » Site Militants Anarchistes
CAMI, Ramon Site Militants Anarchistes
EDO, Florencio Site Militants Anarchistes
FERNANDEZ, Dositeo Site Militants Anarchistes
GALERA GARCÍA, Agustin Site Militants Anarchistes
GARCIA, José Site Militants Anarchistes
GOMEZ SILVENTE, Site Militants Anarchistes
LAHOZ Site Militants Anarchistes
MAREY, Manuel Site Militants Anarchistes
MARQUES CABALLERO, José Site Militants Anarchistes
MERINO PERIS, Bernardo « NARDO » Site Militants Anarchistes
MOREY BLANCH, Manuel "Manolo" Site Militants Anarchistes
OLIVER CALLE, José Site Militants Anarchistes
RICO, Miguel Site Militants Anarchistes
SAMITIER
URUEN, Tomas Site Militants Anarchistes
Dictionnaire des militants Anarchistes
Capitaine
Juan Montoliu del Campo
de l'organisation révolutionnaire anarchiste
Traduit du site
http://pacosalud.blogspot.com/2014/07/juan-montoliu-del-campo-de-la.html
Le 16 juillet 1911, l'anarcho-syndicaliste Joan Montoliu del Campo est né à Villarreal (Castellón, Valence). Très jeune, il s'installe en Catalogne et s'installe dans le quartier de Santa Eulàlia à L'Hospitalet, où il entre au Syndicat des corbeilles à papier de la Confédération nationale du travail (CNT). Il participa aux combats de rue (assaut de la caserne Hospitalet) en juillet 1936 et fut l'un des organisateurs et responsable de la communauté de nettoyage publique de L'Hospitalet. Plus tard, il s'enrôla et combattit sur le front d'Aragon jusqu'à la fin de la guerre, se démarquant dans la bataille de Belchite où il commandait un bataillon confédéral. Exilé en France lors de la retraite, il est emprisonné en 1940 dans le camp de concentration d'Argelès.
Plus tard, il fut envoyé dans une entreprise de travailleurs étrangers (CTE) pour travailler à la construction du barrage de l'Aigle. En 1942, après l'occupation de la zone libre, il organisa, au contact de la résistance française, le maquis confédéral du Pic des Violent, composé de quatre groupes de 15 hommes.
Ce maquis, qui appartenait à la XIIIe région militaire des Forces françaises de l'intérieur (FFI), a commis de nombreux actes de sabotage. En tant que lieutenant de la FFI, il a participé aux batailles de libération jusqu'au 31 octobre 1944, date à laquelle les maquisards du FIS ont été intégrés à l'armée régulière française.
Après la Libération, il a fait campagne sans relâche dans le Mouvement libertaire espagnol (MLE) et le CNT en exil. Il a vécu à Rouen, où il a réorganisé sa fédération locale de la CNT en exil, et à Paris jusqu'en 1972, en travaillant comme maçon. En 1947, il était délégué de Rouen au congrès de la CNT-MLE à Toulouse. Il occupait le secrétariat de la Fédération des CNT parisiennes et était membre du Comité des relations de la zone nord (Paris-Normandie). Il était membre du comité de direction des nouveaux locaux confédéraux de la rue parisienne de Vignoles. Il était également secrétaire de l'Aude des Pyrénées Régionales. Il a collaboré activement à la Solidarité internationale antifasciste (SIA) et a été membre de la Fédération anarchiste ibérique (FAI). Il était bien connu et aimé des jeunes militants de l'Organisation anarchiste révolutionnaire (ORA).
Adepte de la langue catalane, il a été chargé chaque année, avec Roque LLOP, de mettre en place la butée de lecture mise en place lors de la réunion commémorative de la révolution espagnole qui s'est tenue dans le Grand Hall de la Mutualité de Paris. Au début des années soixante-dix, il est nommé secrétaire de la fédération locale de la CNT à Paris et administrateur du journal Le Combat Syndicaliste. À la fin de 1972, mis à la retraite à cause d'un accident du travail et de problèmes coronaires, il s'installe à Perpignan, où il est nommé secrétaire du Régional des Pyrénées-Orientales-Aude de la CNT. Au début du mois d’août 1975, il participa en tant que délégué de la CNT en exil au congrès de Marseille, mais il dut partir en raison d’une crise cardiaque.
Quelques jours plus tard, le 6 août 1975, Juan Montoliu del Campo
est décédé à l'hôpital de Perpignan (Roussillon, Nord de la Catalogne).
Lire l'article en 2e page
A voir également :
https://lp15.pagesperso-orange.fr/espagne-mai.html
http://blog.cnt-ait.info/post/2019/08/16/LES-ANARCHISTES-ESPAGNOLS
https://vimeo.com/102619038/72909ba9f7
https://journals.openedition.org/rha/7345https://journals.openedition.org/ccec/3285?lang=es
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9giments_de_marche_de_volontaires_%C3%A9trangershttps://fr.wikipedia.org/wiki/Compagnie_de_travailleurs_%C3%A9trangers
http://cnt-ait.info/2020/07/19/barrage-de-laigle/